La forêt est toujours belle, quelle que soit la saison ; c’est une beauté différente,
L’amour est un dieu exigeant, on ne marchande pas avec lui. Il est rusé aussi. Il demande ceci seulement, on le lui donne. Aussitôt il lui faut davantage. Finalement on s’aperçoit qu’il ne se satisfera pas avant d’avoir tout. Ce qui auparavant comblait Marie de joie lui paraissait maintenant bien peu de chose.
quand on a une femme querelleuse, ce n’est pas la distraction que l’on cherche hors de chez soi, c’est l’oubli… C’est un peu plus grave.
Est-ce une vie ? dit-il. Il n’y a pas une pièce dans ce pa-ais où je puisse avoir la paix, pas un coin où je sois assuré d’être seul une heure. Ma femme – qu’elle aille au diable !… – ne me laisse pas souffler !
« Toutes les vies sont isolées, pensait-elle, et les nôtres plus que celles des autres. »
" L'amour est un dieu exigeant, on ne marchande pas avec lui. Il est rusé aussi. Il demande ceci seulement, on le lui donne. Aussitôt il faut davantage. Finalement, on s'aperçoit qu'il ne se satisfera pas avant d'avoir tout." (p62)
« Il appartenait à une race fine, sensible, trop faible pour supporter, non pas seulement le fardeau du pouvoir, mais celui de la vie, race d’êtres mélancoliques, inégaux à leur destinée, que parfois la folie emmenait loin du monde des humains. » (p5)
La pire obligation du métier de prince est peut-être de dissimuler toujours.” (p28/29)
- Est-ce une vie ? dit-il. Il n'y a pas une pièce dans ce palais où je puisse avoir la paix, pas un coin où je sois assuré d'être seul une heure. Ma femme - qu'elle aille au diable ! - ne me laisse pas souffler !” (p28)
Nous nous battons en vain contre les années. Pour garder une ligne, que de combats ! mais ces joues rondes et enfantines, ces yeux vifs, cet ensorcellement, où les retrouver quand ils s’évanouissent !… Il n’y a de beau et de vrai que la jeunesse. (p140)