(Son fils) Et il était là aujourd'hui, assis parmi les autres, ne pouvant presque plus marcher normalement, subissant les attaques du temps et de la maladie avec cette passivité qui n'est plus que le lot des indifférents lorsqu'ils ont perdu le but de leur vie.
Le père Porquel était mort comme il avait vécu. Une vie consacrée à son travail pour porter plus loin l'héritage de ses parents. Il s'y était mis du matin au soir, sans cesse, apprenant à Georges la même détermination, désirant passer le flambeau pour que cette étoile dans leur vie rude et âpre soit une lumière qui ne s'éteigne jamais.