Le Roman de Renart

Renart est un goupil bien malicieux !! Dans ce recueil d'histoires, il est au centre de toutes les aventures, qu'elles soient heureuses ou pas. Toujours à la recherche d'une bonne poulette à manger, il contourne toutes les règles pour arriver à ses fins.
Lu avec mon fils dans le cadre de sa lecture de classe, nous avons eu beaucoup de mal à nous prendre au jeu de ce goupil peu respectueux... L'écriture est difficile et les personnages manquent cruellement de profondeur.
Pas le meilleur moment d'échanges littéraires !!!

On connaît tous Ysengrin et Renart, paraboles animalières de caractères bien identifiables, le puissant intransigeant et le rusé narquois... Les aventures de ces deux compères, enfin surtout de Renart, sont autant d'allégories des liens entre faibles et puissants, entre laïcs et hommes d'Eglise, entre malins et stupides... Des fables alertes, des histoires courtes et évocatrices.
Si le style a forcément vieilli, ce n'est pas ce qui m'a gênée le plus, mais plutôt le côté répétitif des histoires, donc des métaphores. Un univers satirique qui nous échappe un peu aujourd'hui je trouve (enfin, du moins, qui m'a échappé, et lassée !), une lecture au final fort indigeste pour moi, mais la première fois que je lis l'intégralité de ces fables.

Quel mauvais garçon ce renard, menteur, méchant, fourbe, rancunier, violent, assassin et j'en passe. Quand j'ai lu ce livre, j'étais une enfant bien sûr, et je me suis jurée de ne pas avoir d'ami de ce style 😀 Sage décision. Depuis j'ai rencontré quelques Renarts, mais aucun n'est devenu mon ami.

Une lecture qui me fut imposée pendant ma plus tendre scolarité et qui ne m'a guère enthousiasmé. Ceci malgré les efforts désespérés de mon professeur de l'époque qui soit dit en passant était un excellent professeur mais cela ne suffit pas toujours à faire l'adhésion...

Lorsque j'ai trouvé ce livre, j'ai tout de suite pensé au petites histoires de Renart et d'Ysengrin que l'on me racontait au primaire puis ensuite à la version Bande-Dessinée que je lisais un peu plus tard dans le magazine Fripounet.
Le Roman de Renart est plutôt une compilation de contes qu'un roman au sens strict du terme.
La redécouverte des histoires de Renart fut agréable.
Les petits commentaires de fin de chapitre ainsi que ceux de la fin du livre permettent de situer les évènements dans le contexte du moyen-âge et d'appréhender les moeurs de l'époque où les textes ont été écrits.

Je ne sais trop quoi penser de ce recueil d'histoires dont ce fourbe goupil est toujours au centre. S'il y a un fil conducteur, il est plutôt dans la seconde partie, qui narre le procès de Renart, ou plutôt son art de toujours échapper à la peine capitale grâce à sa verve infinie face à un roi mollasson.

La première partie est une suite de récits disparates montrant toutes les facettes du rusé Renart en pleine action. On sera quelquefois tenté de le prendre en estime, car ses tours seront malins et drôles, mais la plupart du temps l'animal dépasse les bornes, dupant ses compagnons, généralement pour un peu de nourriture, cela pouvant aller jusqu'à déboucher à la mutilation ou la mort du comparse. Issue souvent bâclé en trois lignes comme s'il s'agissait d'un détail anodin.

Ce qui au début choque également, c'est la facilité avec laquelle tout ce beau monde se fait berner. Parce que d'une, la gouaillerie de Renart est légendaire, chacun s'y adressant en est déjà bien informé et en a souvent préalablement été victime, et de deux, la soi-disant fameuse ruse utilisée est assez fréquemment aussi subtile qu'un éléphant dans un magasin de porcelaines.

On pourrait se dire que tout ces personnages restent au final des animaux, mais ces animaux ont pourtant des rangs sociaux bien établis, un domaine, ils parlent, chevauchent ou manient l'épée… le parallèle est quand-même plus que flagrant.

Quant à Ysengrin, le loup ennemi de Renart, sa présence ne rattrape pas la sournoiserie de son cousin, car s'il est musculairement plus fort que le roux, il a des réactions assez instinctives et cruelles et une intelligence plutôt limitée.

Renart se moque de tout et n'agit que pour son intérêt personnel. Il est souvent méprisant et dangereux, et si certains arrivent à voir dans ses actes ou sa personnalité quelque chose d'attachant, ce n'est pas mon cas.

Ces histoires se laissent lire et sont plutôt divertissantes, mais en dehors de leur valeur et témoignage historique, elles ne me laisseront pas un souvenir impérissable.

Le Roman de Renart est une oeuvre dont l'écriture s'étale sur deux siècles, XII et XIII. On parle de roman car cette oeuvre est écrite en langue romane, tandis qu'en réalité c'est un long poème en vers (cent mille). Ces poèmes sont organisés en branches et plusieurs auteurs ont participé à sa rédaction au cours des siècles.
Le Roman de Renart appartient à la tradition des récits animaliers, qui remonte au phabuliste grec Esope.
Cependant, si les fables sont destinés à instruire le lecteur, grâce à leurs morales, le Roman de Renart quant à lui, est uniquement destiné à divertir le lecteur.

Oeuvre lue durant ma jeunesse dont je ne garde pas un souvenir impérissable

Mon fils qui est en 5e avait cet ouvrage à lire pendant les vacances. Mais le souci c'est qu'il n'aime pas lire, et qu'au dernier trimestre il avait donc un peu survolé son livre à lire (théatre pour rire) et avait récolté une note pas top. Donc super maman arrive à la rescousse et essaie de l'aider. C'est donc avec plaisir que j'ai également lu ce livre afin de pourvoir discuter avec mon fils de ce qu'il avait compris et qu'il soit plus à l'aise dans sa fiche de lecture à faire en classe ! (de moi même ce n'est pas le genre de livre que j'aime lire) Oui je suis une maman qui suit la scolarité de ses enfants de très près (oh les fleurs !!). alors mon avis.......... c'était pas mal , livre utile pour étudier les personnalités, les hommes, la société. Cette satire sociale par contre n'est pas faite pour donner envie de lire à un enfant qui n'aime pas çà. Mais il faut bien proposer à nos bambins des livres différents, utiles à différentes choses. Culture, plaisir, joie.......