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4,04

sur 269 notes
Cet avis concerne le tome 1 (sur 4), soit +/- 500 pages.

Vous pensiez tout savoir sur les légendaires "Mille et une nuits" ? et bien je commence mon avis par un scoop : il s'agit d'un roman et non d'un recueil de contes.

Bien sûr, ce roman est composé de contes mais ceux-ci sont tous liés à des protagonistes récurrents que sont notamment la sultane Shéhérazade, sa soeur Dynarzad et son époux Shahryar, sultan des Indes.

Ce dernier ayant fait exécutée sa femme pour la punir de son infidélité, décide d'épouser chaque jour une nouvelle jeune fille et de l'exécuter au lendemain de la nuit de noces. S'ensuit un carnage épouvantable jusqu'à ce que la fille du grand vizir, la rusée et courageuse Shéhérazade, se porte volontaire pour rejoindre la couche du sultan. Elle demande à ce que sa soeur dorme dans la chambre et ordonne à celle-ci de lui réclamer une histoire avant que ne pointe le jour...

Ainsi commence pour Shéhérazade un défi narratif : captiver suffisamment son époux pour qu'il renonce à la faire assassiner dans le but de connaître, la nuit suivante, la suite de son récit. "Les Mille et une nuits" sont en réalité un enchevêtrement d'histoires et de contes mis en abyme et en miroir les uns des autres. Dans ces conditions, l'art de ménager le suspense prend un sens majeur et vital : celui de maintenir l'attention du sultan de manière à ce que la sultane le garde sous l'envoûtement de ses récits et lui laisse ainsi, nuit après nuit, la vie sauve.

De tradition perse et musulmane, "Les Mille et une nuits" sont une oeuvre majeure exceptionnelle de la tradition orale et du patrimoine littéraire universel. Savoureuses, cruelles, érotiques, aventureuses, parfois drôles, inventives, les histoires de Shéhérazade sont réellement envoûtantes même si on peut facilement s'y perdre. Dépaysement garanti dans le temps et l'espace. Lyrisme et imagination au rendez-vous. On apprend aussi beaucoup sur les us et coutumes, et les traditions de l'Asie mineure.

Il y a quelque chose d'homérique dans la façon de raconter, surtout dans des épisodes longs tel que celui de "Sinbad le marin" dont la figure n'est pas sans rappeler celle d'Ulysse.


Challenge MULTI-DEFIS 2022
Challenge COEUR d'ARTICHAUT 2022
Challenge PAVES 2022
Challenge des 50 objets 2022
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Les Mille et une nuits est un ensemble de contes perses, une fiction du IIIè au VIIè siècle. « Simbad le marin » est un des contes. La princesse Shéhérazade lit chaque soir un extrait au roi de Perse pour qu'il évite de l'égorger ( je résume ).
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A un porteur qui s'est arrêté devant sa porte pour souffler, et comparant sa pauvreté à la richesse de l'homme qui habite cette demeure, Simbad l'invite à écouter les sept voyages difficiles qu'il a effectués pour devenir riche.
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Le premier voyage me fait penser ( de loin ) au bateau de pirates qui se coule pour éviter Astérix et Obélix :)
Je pense que Saint-Exupéry s'est inspiré du deuxième voyage pour dessiner le serpent qui mange l'éléphant, dans « le Petit Prince ». Il est possible aussi que Voltaire s'en soit inspiré pour placer Candide au Paradis, là où il découvre plein de diamants.
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Ces contes sont distayants, sans plus.... Mais peut être une source d'inspiration pour des auteurs ultérieurs.

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Lorsqu'Antoine Galland entreprend la traduction d'une compilation de contes arabes du VIIe siècle, elle-même adaptée d'une source persane perlée d'influences indiennes, il se doutais sûrement de l'effet qu'il produirait sur les lecteurs de son temps, mais certainement pas qu'il allait poser des mots sur l'idée ancienne, tenace et mystérieuse que se fait l'Occident de l'Orient, soit cet océan vague, à la fois barbaresque et raffiné, qui accule l'îlot européen contre l'Atlantique.

Ce que Galland et les nombreux traducteurs qui le suivront fabriquent, c'est l'image dorée d'un Orient fantasmé par les européens depuis les conquêtes d'Alexandre le Grand, que les arabes nommaient Alexandre Bicorne, celui qui règne sur les deux cornes du Levant et du Couchant.
Jusqu'au siècle de Galland, les européens insulaires ont admiré l'Egypte, embrassé la foi d'Israël, spéculé sur le prêtre Jean, écouté les devisements de Marco Polo, jalousé le califat de Cordoue et mené quelques croisades. Depuis longtemps déjà, l'Orient est gravé dans leur patrimoine génétique.
Jusqu'au XIIe siècle, ils dessinent des cartes pointées sur l'est, où se trouve le jardin d'Eden, habitude tardive qui nous lèguera un verbe: s'orienter.
En 1492 les espagnols achèvent leur Reconquista, tandis qu'un navigateur vénitien accostait aux Amériques, croyant trouver une route moins sinueuse vers les Indes, vers l'Orient. L'Eden, ironiquement, se déporte à l'ouest.
Les premiers contes archaïques qui se multiplieraient mille et une fois par la suite durent préférer la bonne vieille route de la soie, plus longue et plus accidentée (quoi que), mais plus fertile, car le lent voyage de ce livre collectif et anonyme lui aura certainement valu l'étonnante variété de ses sujets et de ses façons de conter.

Au corpus qu'il traduit de manière quelque peu partiale, Galland ajoute d'autres contes inspirés de sources orales différentes, qui aboutiront aux histoires de Sinbad le marin, d'Aladin et d'Ali Baba pour les plus éminentes.
Il est piquant de constater l'inaltérable renommée de ces trois-là, inlassablement cités dans la multitude des adaptations plus ou moins bien inspirées des Mille et Une Nuits; il faut dire qu'elles comptent parmi les plus mémorables, et qu'elles teintent l'éprouvante lecture des nuits de Shéhérazade d'une note de cape et d'épée rafraîchissante. Mais c'est une remarque influencée par quelques bons films, et quoi qu'il en soit, en manipulant ses sources Galland ne fait rien moins que recomposer un livre qui n'existait pas, et sauve en passant quelques pépites de l'oubli.

Une lecture éprouvante voir répétitive, ce n'est pas tout à fait exact puisque comme le suggère son titre, elle est infinie.
Il y aura toujours une histoire à raconter après la toute dernière nuit, toujours une seconde après l'éternité. Lire un de ces contes c'est suspendre un moment, qui a la forme d'une nuit et la voix d'une femme, et qui ouvre une porte vers d'autres histoires enchâssées dans le temps. Si on veut bien admettre cela, lire les Mille et Une Nuits dans l'ordre de ses pages n'apparaît pas comme une nécessité mais comme une contrainte. Autant ménager la même attente subjuguée qui étreint le Sultan cocufié, qui le convainc de rompre son serment meurtrier lorsque mille histoires et une auront fini de laver sa virilité humiliée.
Shéhérazade dilate la durée de chaque nuit en subjuguant son auditeur dans les écheveaux de la fiction; et aussi de sa voix, que l'on entend au début de chaque conte et qui ne devait laisser aucune échappatoire au sultan, à la fois statufié par l'érotisme de cette routine et rendu à son enfance.

On ne lira peut être jamais la totalité des Mille et Une Nuits, mais c'est sans importance, l'essentiel est que nous connaissons déjà ce livre artificieux, et qu'il est plaisant de le savoir à portée de main, comme une Iliade ou une Bible sous l'oreiller, comme une Divine Comédie scellée à la table de chevet, ou comme la chanson de l'Ingénieux Idalgo, locataire sans solde des rayonnages de la bibliothèque.
Des livres qui exercent une attraction persistante, et qui apparaissent comme les sommes encyclopédiques et intimidantes de ce que l'humanité à produit de pensées, de paroles et d'actes dans une région du monde où convergent les routes commerciales venues de l'est.

Le livre des Mille et Une Nuits mériterait une édition à la hauteur de son objet: Un unique tome, avec une fine mèche de cheveux noirs pour marque-page, d'un format suffisant pour qu'on ne puisse pas le glisser dans la première poche venue mais pour qu'on puisse y glisser quelques miniatures un peu olé olé, avec de belles grandes pages que l'on tourne d'un geste beaucoup trop sophistiqué.
Las, nous nous contenterons de diverses éditions de poche plus ou moins fragiles, plus ou moins complètes, presque toujours basées sur la première traduction d'Antoine Galland; mais ce n'est pas très important.
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Moralité : le sultan aurait trouvé le moyen parfait de ne plus être cocu, et jusqu'à la fin de ses jours, s'il n'était si curieux.

Ou bien : Il faut toujours satisfaire sa curiosité, quoiqu'il advienne, et espérer qu'il n'en résulte pas que du mal ?

J'hésite...
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Bien que tout le monde connaisse le fondement des Milles et une nuits, on ne se lasse pas de redécouvrir ce grand classique. Sous leur apparente légèreté, ces contes abordent des thématiques très diverses et plus profondes telles que les luttes de classe, le brigandage, la magie... à travers des univers très différents et mystérieux.

L'avantage réside dans le fait que l'on n'est pas dans l'obligation de lire les contes successivement mais les sélectionner en fonction de ses préférences.
Au final, une lecture ensorcelante et exotique qui développe la curiosité, à conseiller à tous ceux qui aiment les belles histoires.

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On me l'a conseillé depuis un certain temps. Comme c'est un corpus de texte qui a beaucoup voyagé, géographiquement et temporellement, j'ai préféré me renseigner d'abord. J'ai donc choisi la version traduite et établie par René Kharwan. J'ai été ravi du style vif, rapide et sans fioriture qui je pense m'a permis à lui tout seul de lire l'oeuvre. Les histoires, du moins, dans les thèmes, sont assez similaires, ce qui peut être redondant sur la durée.
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Lorsqu'Antoine Galland entreprend la traduction d'une compilation de contes arabes du VIIe siècle, elle-même adaptée d'une source persane perlée d'influences indiennes, il se doutais sûrement de l'effet qu'il produirait sur les lecteurs de son temps, mais certainement pas qu'il allait poser des mots sur l'idée ancienne, tenace et mystérieuse que se fait l'Occident de l'Orient, soit cet océan vague, à la fois barbaresque et raffiné, qui accule l'îlot européen contre l'Atlantique.

Ce que Galland et les nombreux traducteurs qui le suivront fabriquent, c'est l'image dorée d'un Orient fantasmé par les européens depuis les conquêtes d'Alexandre le Grand, que les arabes nommaient Alexandre Bicorne, celui qui règne sur les deux cornes du Levant et du Couchant.
Jusqu'au siècle de Galland, les européens insulaires ont admiré l'Egypte, embrassé la foi d'Israël, spéculé sur le prêtre Jean, écouté les devisements de Marco Polo, jalousé le califat de Cordoue et mené quelques croisades. Depuis longtemps déjà, l'Orient est gravé dans leur patrimoine génétique.
Jusqu'au XIIe siècle, ils dessinent des cartes pointées sur l'est, où se trouve le jardin d'Eden, habitude tardive qui nous lèguera un verbe: s'orienter.
En 1492 les espagnols achèvent leur Reconquista, tandis qu'un navigateur vénitien accostait aux Amériques, croyant trouver une route moins sinueuse vers les Indes, vers l'Orient. L'Eden, ironiquement, se déporte à l'ouest.
Les premiers contes archaïques qui se multiplieraient mille et une fois par la suite durent préférer la bonne vieille route de la soie, plus longue et plus accidentée (quoi que), mais plus fertile, car le lent voyage de ce livre collectif et anonyme lui aura certainement valu l'étonnante variété de ses sujets et de ses façons de conter.

Au corpus qu'il traduit de manière quelque peu partiale, Galland ajoute d'autres contes inspirés de sources orales différentes, qui aboutiront aux histoires de Sinbad le marin, d'Aladin et d'Ali Baba pour les plus éminentes.
Il est piquant de constater l'inaltérable renommée de ces trois-là, inlassablement cités dans la multitude des adaptations plus ou moins bien inspirées des Mille et Une Nuits; il faut dire qu'elles comptent parmi les plus mémorables, et qu'elles teintent l'éprouvante lecture des nuits de Shéhérazade d'une note de cape et d'épée rafraîchissante. Mais c'est une remarque influencée par quelques bons films, et quoi qu'il en soit, en manipulant ses sources Galland ne fait rien moins que recomposer un livre qui n'existait pas, et sauve en passant quelques pépites de l'oubli.

Une lecture éprouvante voir répétitive, ce n'est pas tout à fait exact puisque comme le suggère son titre, elle est infinie.
Il y aura toujours une histoire à raconter après la toute dernière nuit, toujours une seconde après l'éternité. Lire un de ces contes c'est suspendre un moment, qui a la forme d'une nuit et la voix d'une femme, et qui ouvre une porte vers d'autres histoires enchâssées dans le temps. Si on veut bien admettre cela, lire les Mille et Une Nuits dans l'ordre de ses pages n'apparaît pas comme une nécessité mais comme une contrainte. Autant ménager la même attente subjuguée qui étreint le Sultan cocufié, qui le convainc de rompre son serment meurtrier lorsque mille histoires et une auront fini de laver sa virilité humiliée.
Shéhérazade dilate la durée de chaque nuit en subjuguant son auditeur dans les écheveaux de la fiction; et aussi de sa voix, que l'on entend au début de chaque conte et qui ne devait laisser aucune échappatoire au sultan, à la fois statufié par l'érotisme de cette routine et rendu à son enfance.

On ne lira peut être jamais la totalité des Mille et Une Nuits, mais c'est sans importance, l'essentiel est que nous connaissons déjà ce livre artificieux, et qu'il est plaisant de le savoir à portée de main, comme une Iliade ou une Bible sous l'oreiller, comme une Divine Comédie scellée à la table de chevet, ou comme la chanson de l'Ingénieux Idalgo, locataire sans solde des rayonnages de la bibliothèque.
Des livres qui exercent une attraction persistante, et qui apparaissent comme les sommes encyclopédiques et intimidantes de ce que l'humanité à produit de pensées, de paroles et d'actes dans une région du monde où convergent les routes commerciales venues de l'est.

Le livre des Mille et Une Nuits mériterait une édition à la hauteur de son objet: Un unique tome, avec une fine mèche de cheveux noirs pour marque-page, d'un format suffisant pour qu'on ne puisse pas le glisser dans la première poche venue mais pour qu'on puisse y glisser quelques miniatures un peu olé olé, avec de belles grandes pages que l'on tourne d'un geste beaucoup trop sophistiqué.
Las, nous nous contenterons de diverses éditions de poche plus ou moins fragiles, plus ou moins complètes, presque toujours basées sur la première traduction d'Antoine Galland; mais ce n'est pas très important.
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Les Mille et une nuit se lisent comme un recueil de contes, divisé par "nuits" pendant lesquelles la belle princesse Shéhérazade narre des contes épiques au calife en s'interrompant à chaque fois en plein suspense d'une histoire au lever du jour. Avec cette ruse, elle empêche le roi de continuer sa funeste et terrible loi : celle d'épouser chaque jour une femme puis de la faire tuer le lendemain par son vizir (pour éviter ainsi d'être trompé). Shéhérazade avec ses histoires sauve non seulement sa vie mais donc celle de toutes les femmes du royaume. Et elle nous conte les contes arabes les plus célèbres, comme Ali Baba et les quarante voleurs, Sindbad le marin...
Cela se lit comme des petites histoires épiques, avec généralement usage de la ruse pour se sortir de situations plus que délicates.
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Les contes des Mille et Une Nuits reposent avant tout sur l'histoire de Shahrazad. Elle vivait dans un royaume d'Inde où le sultan Shahriyar a été trahi par son épouse qui l'a trompé avec l'un de ses esclaves. Pour se venger, il lui fait couper la tête et se jure d'épouser une femme vierge chaque jour, la tuant le matin suivant pour se garder de toute trahison.
Dans ce livre, il s'agit de trois histoires contées chaque nuit par Chahrazâd, fille du vizir, au sultan Chahriyar et dont la suite est habillement reportée au lendemain afin d'échapper à son sort. Ainsi, l'exécution est retardée de jour en jour par le sultan afin de connaître la suite du récit commencé la veille.

Le premier est prélude du recueil, l'histoire du roi Chahriyar et son frère Chahzaman, qui raconte la tragédie à l'origine des Mille et une nuits, c'est-à-dire comment le roi trahi et déçu par l'infidélité de son épouse conduit Chahrazad à conter tant d'histoires surprenantes.
Le second intitulé Histoire du calif haroun El Rachid et de Mohammad Ali fils de Ali le joaillier, raconte une histoire d'amour dans la splendide et majestueuse Baghdad Abbasside.
Le dernier, raconte l'Histoire d'Abou Qir et Abou Sîr, respectivement teinturier incarnation du Mal et barbier incarnation du Bien. Deux compagnons originaires d'Alexandrie qui partent en quête de fortune
Ces histoires sont tout simplement captivantes, parsemés de vers, elles abordent des thèmes récurrents tels l'amour, le voyage, l'aventure, la trahison et le pardon. Je vais rapidement me procurer le reste des contes !
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Si vous regardez la télévision ou si vous me suivez, vous n'êtes pas sans avoir que les éditeurs RBA lançaient, en cette fin d'année, une nouvelle collection dédiée aux classiques Histoires Merveilleuses. Avide de beaux ouvrages, je n'ai nullement résisté à l'appel et me suis procuré le premier numéro qui n'est autre que Les Mille et une Nuits d'Andrew Lang, une pertinente modernisation des contes d'origines.

N'ayant jamais eu l'occasion de découvrir ce recueil de contes merveilleux et possédant pour seule référence l'excellente adaptation proposée par Walt Disney, Aladdin, j'ai été ravi de plonger au coeur de cet univers oriental dépaysant mais bien loin d'être aussi tendre que l'image que je m'en étais fait. En effet, j'ai vivement été saisi par la dureté et la violence de certaines histoires dévoilées. Pour autant et quand bien même Andrew Lang livre une version revisitée de l'oeuvre originale, celle-ci n'en est pas moins pertinente et totalement attrayante. C'est pourquoi, j'ai adoré voguer au sein de cet univers enchanteur dont j'ai plus qu'apprécié la construction pertinente. Les Mille et une Nuit se dessine en réalité plusieurs histoires dans une seule et même intrigue et appréciant les romans aux combinaisons singulières, j'ai été plus que servi même si j'avoue que j'aurais apprécié que certaines morales soient bien moins subtiles et que l'auteur s'épanche davantage sur la narration principale en fin d'ouvrage.

Peu importe ces quelques légers manques, j'ai découvert de fabuleux et enchanteurs contes dont certaines grosses lignes m'étaient connues pour certains et d'autres, qui m'étaient totalement inédits. Avec plaisir alors, j'ai retrouvé certains personnages principaux connus comme, Aladdin, le Génie et Shéhérazade tout en découvrant d'autres forts séduisants également. Mieux encore et agrémentée de délicieuses et merveilleuses illustrations, renforçant mon sentiment d'immersion, cette incursion dans la richesse et la luxure de L'Orient m'a permis de voyager de m'émerveiller au fil des paysages et autres contrées dévoilés. Il faut dire que tout en simplicité et efficacité, Andrew Lang offre un aperçu séduisant et permettant d'appréhender avec fluidité ce texte aux origines lointaines et complexes qui, sans cette compilation abrégée et centrée sur les textes principaux de ce dernier, me serait certainement resté inconnu. Je ressors ainsi plus qu'enchanté et séduit de ma découverte avec l'irrésistible envie de redécouvrir Aladdin dont je garde de tendres et doux souvenirs.

Finalement et alors que je m'attendais à une lecture pleine de douceur et sentiments, j'ai découvert un recueil de contes à la dimension bien plus profonde et sombre qui ne m'a pour autant pas déplu ni moins séduit tant je ressors ravi de mon incursion. Celle-ci m'a permis de voyager au coeur d'un univers enchanteur et séduisant, m'ayant quasiment fait vivre mille et un voyages et dont j''ai été plus que sensible à la construction singulière de cette attrayante revisite offerte par Andrew Lang.

Cette lecture a été réalisée à l'occasion du Cold Winter Challenge – 2022 : Menu Magie de Noël – Catégorie Un chant de Noël

Cette lecture a été réalisée à l'occasion du Défi : Un hiver au chalet 2022 : Catégorie lecture : Coureur des bois
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