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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le narrateur, dont on ne connaîtra le prénom qu'à la toute fin, nous raconte ses derniers mois d'étudiant, juste avant de passer son baccalauréat. Il va ainsi nous égrener son histoire auprès de ses amis, Sakina, Karim, Youri et Tom, mais également son histoire d'amour naissante avec Alice.

J'ai eu un réel coup de coeur pour ce petit roman tout en sensibilité et dans lequel l'auteur analyse et décortique avec beaucoup de justesse et d'acuité les ressentis de ce groupe d'amis, qui vivent dans une société en profond bouleversement et en changement constant.

C'est terriblement touchant, et je n'avais pas envie de terminer trop vite ce roman tant il m'a plu. Ces jeunes se questionnent sans cesse sur leur avenir, sur leur place dans une société changeante. C'est une thématique dans laquelle le lecteur se reconnaît même si l'époque peut diverger, et c'est là où réside la force de ce récit.

D'emblée, je me suis attachée aux divers personnages, et j'ai trouvé que l'auteur avait réussi à créer des caractères très distincts les uns des autres et octroyer beaucoup de profondeur à chacun d'eux.

La plume de l'auteur est tout en sensibilité. J'ai été conquise par ce style tout en finesse, élégant mais qui réussit à retranscrire au mieux les sentiments des divers personnages. Les chapitres sont courts et cela rythme beaucoup l'histoire.

Un roman aux accents nostalgiques dont je ressors conquise et émue. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Une fois n'est pas coutume, je vais aujourd'hui vous parler d'un roman de littérature blanche, et pas de celle qui flirte avec les mauvais genres ou de celle qui cache l'imaginaire derrière une couverture très classique mais d'un récit d'apprentissage qui nous (r)amène aux derniers représentants de la génération X.

Un garçon ordinaire de Joseph d'Anvers publié aux Editions Rivages est un court roman, probablement en partie autobiographique, qui nous plonge au milieu des années quatre-vingt-dix dans un lycée de province où six adolescents, à quelques semaines du bac, font face à leur avenir incertain. le récit narré par l'un d'entre eux commence ce mardi 5 avril au matin, jour de la mort de Kurt Kobain, leader du groupe Nirvana et figure de proue de cette bande de potes.

En un peu plus de deux cents pages, Joseph d'Anvers explore des instants de vie de ces gamins qui naviguent entre doutes et espoirs, étudie leurs relations parfois difficiles avec leur famille et toujours compliquées avec leurs amis quand l'amour entre en scène. L'auteur dresse le portrait d'une génération au bord d'un nouveau monde et d'un futur indécis, où les différences sociales commencent à creuser un fossé entre eux et où le racisme ordinaire prend son essor.

Récit aussi sensible que musical, Un garçon ordinaire permettra aux lecteurs de cette génération de revivre une partie de leur adolescence et aux autres de découvrir un monde pas si lointain mais déjà d'un autre âge !


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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"Aujourd'hui, Kurt Cobain est mort. Je suis encore dans mon lit… C'est un matin ordinaire. Sauf que Kurt Cobain est mort." C'est aussi un garçon ordinaire qui parle et je l'entends, je l'écoute. Ou plutôt j'entends la voix de l'auteur de "Un garçon ordinaire", merveilleux roman. J'entends la voix – je ne l'ai pas oubliée – de Joseph D'Anvers.

C'était le samedi 16 septembre dernier, à la Comédie à Besançon…la lecture musicale inspirée de son roman et ce fut un moment magique. J'entends encore la guitare et le piano, les voix off, mais surtout la voix de Joseph D'Anvers… "Kurt Cobain est mort." Et je viens de terminer le roman, lu d'une traite. le roman d'une génération, "l'instantané fulgurant d'une époque en mutation" dit la quatrième de couverture. Pour ma part, j'y ai trouvé beaucoup plus que ça. J'ai été totalement émue par cette bande de jeunes sur le point d'affronter les épreuves du baccalauréat et dont la vie bascule à l'annonce de la mort d'une de leurs idoles. A travers eux, l'auteur livre une étude fine, lucide, tendre de ce monde de l'adolescence, cette période si particulière de la vie où chacun se cherche.

Dans ce roman, j'ai tout aimé : les personnages attachants avec leurs forces et leurs faiblesses, les sujets abordés, la musique toujours présente avec de nombreuses références de l'époque, l'amitié, les débuts de l'amour magnifiquement étudiés, les débordements, l'habitude de se déplacer en meute, les bagarres entre clans, et les bières descendues. C'est à peu près à cette époque que j'ai cessé d'enseigner, mais je garde mes élèves en mémoire. Ils auraient pu s'appeler Tom, Alice, Youri et Sakina. Et, même si, plutôt que de Nirvana je tirais mes cours d'anglais des morceaux de Dire Straits ils réagissaient avec la même exaspération, les mêmes envies et les mêmes attitudes. Joseph d'Anvers a su donner vie à ces adultes en devenir mais au fond, peut-être les a-t-il côtoyés ?

Et cette écriture, simple, directe, vive ! Les phrases courtes claquent, assènent. Les propos révèlent à la fois une belle dose d'insouciance, mais aussi une certaine gravité. le texte est parfaitement équilibré, les dialogues lui apportent une vie particulière.

Un roman d'apprentissage fort, un portrait de groupe saisissant, trois mois d'une vie intense : une très belle réussite.


Lien : https://memo-emoi.fr
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Formule laconique, à la manière d'Albert Camus : " Aujourd'hui, Kurt Cobain est mort." Toute une génération est marquée par le surgissement, venu de Seattle et sa disparition toute aussi subite, de ce groupe Nirvana, de la scène musicale. Cependant, il a laissé des traces dans les coeurs et les actes de ces afficionados. Faut-il vivre dangereusement, alors qu'on est si bien protégé et contrôlé, dans le cercle familial ? Cela donne lieu à des conflits avec les parents qui laissent pointer à l'horizon, l'échec au baccalauréat. La référence à ce goût à être exposé aux expériences extrêmes, était portée par la célèbre devise de James Dean, « Vivre vite, mourir jeune et faire un beau … », en passant par les Sex Pistols. Elle est portée par ce groupe de lycéens qui sont portés vers le rock alternatif et indépendant, à l'affût des dernières sorties. Ils aiment à tout partager, au gré de leurs fêtes de leurs répétitions et de leurs boeufs. Notre garçon ordinaire et son ami Karim ont des petites accointances, avec Alice et Sakina, pourvu que le flirt éveille un jour à la grande déclaration pour la vie. Il y a aussi les confrontations entre bandes musicales rivales, si tenté qu'elles visent à dénoncer les insultes et les discriminations raciales et qu'elles peuvent terminer en bagarre de rue. Tout cet univers qui met en exergue une certaine manière de vivre paradoxale, qui oscille entre tentation nihiliste et au contraire volonté de construire un autre futur, en tentant de perpétuer ses désirs. Voici un roman visionnaire à sa manière qui permettrait de répondre à certaines interrogations sur notre monde contemporain.
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C'est parce que son héros est ordinaire qu'il tient de l'universel et qu'il touche au coeur. Dans son nouveau roman, Joseph d'Anvers décrit avec justesse et sensibilité la fulgurance des premières et des dernières fois, le début de l'âge adulte et la fin de l'enfance.

Ce roman est un miroir que Joseph d'Anvers nous offre, pour regarder avec tendresse l'adolescent.e qu'on a été. Alors, on se prend à sourire, les yeux un peu humides, parfois, lorsque le récit fait écho à des souvenirs personnels. A la lecture de chacune de ces 200 pages que mes yeux ont brûlées en quelques heures, on se souvient.

Il a la vie devant soi, ce garçon ordinaire. Comme le héros d'Ajar, son auteur s'est attaché à ne pas l'embarrasser de son point de vue d'adulte. Et c'est une vraie réussite.
C'est beau. C'est sensible. C'est délicat et tout en pudeur. Et c'est un vrai coup de coeur.
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Un garçon ordinaire de Joseph D'Anvers est un livre qui m'a énormément plu. Ce roman nous transporte dans les années 90, plus précisément en 1994, et nous offre une plongée dans la vie de jeunes adolescents qui doivent faire face à un avenir incertain.
L'histoire se concentre sur un groupe d'amis qui s'apprête à passer leur baccalauréat. Ils sont en plein doute sur leur avenir et leurs choix de vie, mais également sur les événements qui se passent autour d'eux. La mort de Kurt Cobain, chanteur emblématique du groupe Nirvana, est un événement qui va bouleverser leur quotidien.
Le personnage principal, est un adolescent ordinaire qui se retrouve plongé dans un monde en pleine mutation. Il doit faire face à des choix difficiles qui vont déterminer son avenir. Joseph d'Anvers a réussi à créer des personnages crédibles et attachants, qui sont à la fois touchants et drôles. le style d'écriture de Joseph est très évocateur et vous transporte immédiatement dans l'univers des années 90. J'ai été touché par leur vulnérabilité et leur désir de trouver leur place dans un monde qui change rapidement.
Le roman est écrit d'une manière très immersive, qui nous plonge immédiatement dans l'histoire. L'auteur a une plume fluide et agréable à lire, qui permet de suivre l'histoire avec une grande facilité. Les descriptions des personnages et des lieux sont très détaillées, ce qui nous permet de visualiser très facilement les scènes.
Enfin, j'ai été très touché par la fin du livre, qui est à la fois belle et émouvante. Sans spoiler, je peux dire que la fin nous laisse une impression de nostalgie, mais également d'espoir pour l'avenir.

Je recommande vivement ce livre à tous ceux qui cherchent un aperçu poignant de l'adolescence et de la vie dans les années 90.
En conclusion, Un garçon ordinaire de Joseph D'Anvers est un roman que je recommande vivement, vous l'aurez compris, c'est un réel coup de coeur littéraire pour moi.
Il nous offre une plongée dans le début des années 90, une période de notre histoire qui a marqué une génération entière. le roman est écrit de manière immersive, avec des personnages attachants et crédibles. Les thèmes abordés sont toujours d'actualité, ce qui en fait un livre intemporel. Je suis très heureux d'avoir découvert ce livre.

J'ai aussi eu la chance d'échanger avec Joseph, et de lui poser quelques questions sur son livre. Je le remercie infiniment pour sa gentillesse et son accessibilité.
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J'ai beaucoup aimé lire ce roman que j'ai lu en très peu de temps. J'ai eu l'impression de revivre mes années lycée, mon année de terminale avec les révisions, le bac , les soirées chez les copains..
Une belle histoire sur la génération x , je le conseille
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Nous sommes en 1994 et le roman débute sur un groupe de jeunes qui apprend la mort de Kurt Cobain. On prend le point de vue d'un des jeunes qui vit ses premiers amours, ses premières expériences à fond avec ses potes. Notamment avec son groupe de musique. le narrateur a 17 ans et grandit dans une ville de province banale. Il voit approcher le bac sans trop s'inquiéter mais en ayant tout de même le sentiment qu'une page de sa jeunesse va bientôt se tourner. Joseph d'Anvers restitue très bien toute l'atmosphère d'une époque mais aussi les questionnements que les jeunes rencontrent lors de cette période de leur vie. "Un garçon ordinaire" sonne juste et l'auteur arrête sa focale sur les micro évènements qui changent une vie à 17 ans. Un jolie roman sur une jeunesse qui tente maladroitement un passage vers l'âge adulte sans forcément saisir tout ce qu'il se joue.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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