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Citations sur Poèmes à Lou - Il y a (171)

La nuit
S'achève
Et Gui
Poursuit
Son rêve
Où tout
Est Lou
On est en guerre
Mais Gui
N'y pense guère
La nuit
S'étoile et la paille se dore
Il songe à Celle qu'il adore.

Nuit du 27 avril 1915
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La nuit
S'achève
Et Gui
Poursuit
Son rêve
Où tout
Est Lou
On est en guerre
Mais Gui
N'y pense guère
La nuit
S'étoile et la paille se dore
Il songe à Celle qu'il adore

-Nuit du 27 avril 1915-
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« Entends battre mon cœur d’amant .

Ce cœur en vaut bien plus de mille.

Puisque je t’aime éperdument . »
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Nos étoiles ( extrait)

La nuit s'écoule, lente, lente,
Les heures sonnent lentement
Toi, que fais-tu, belle indolente
Tandis que veille ton amant
Qui soupire après son amante ,

Et je cherche au ciel constellé
Où sont nos étoiles jumelles
Ton destin au mien est mêlé
Mais nos étoiles, où sont-elles?
Ô ciel, mon joli champ de blé...
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Il y a des petits ponts épatants
Il y a mon cœur qui bat pour toi
Il y a une femme triste sur la route
Il y a un beau petit cottage dans un jardin
Il y a six soldats qui s'amusent comme des fous
Il y a mes yeux qui cherchent ton image
Il y a un petit bois charmant sur la colline
Et un vieux territorial pisse quand nous passons
Il y a un poète qui rêve au ptit Lou
Il y a un ptit Lou exquis dans ce grand Paris
Il y a une batterie dans une forêt
Il y a un berger qui paît ses moutons
Il y a ma vie qui t'appartient
Il y a mon porte-plume réservoir qui court qui court
Il y a un rideau de peupliers délicat délicat
Il y a toute ma vie passée qui est bien passée
Il y a des rues étroites à Menton où nous nous sommes aimés
Il y a une petite fille de Sospel qui fouette ses camarades
Il y a mon fouet de conducteur dans mon sac à avoine
Il y a des wagons belges sur la voie
Il y a mon amour
Il y a toute la vie
Je t'adore


- Il y a -
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Roses guerrières

Fêtes aux lanternes en acier
Qu’il est charmant cet éclairage
Feu d’artifice meurtrier
Mais on s’amuse avec courage

Deux fusants rose éclatement
Comme deux seins que l’on dégrafe
Tendent leurs bouts insolemment
Il sut aimer Quelle épitaphe

Un poète dans la forêt
Regarde avec indifférence
Son revolver au cran d’arrêt
Des roses mourir en silence

Roses d’un parc abandonné
Et qu’il cueillit à la fontaine
Au bout du sentier détourné
Où chaque soir il se promène

Il songe aux roses de Sâdi
Et soudain sa tête se penche
Car une rose lui redit
La molle courbe d’une hanche

L’air est plein d’un terrible alcool
Filtré des étoiles mi-closes
Les obus pleurent dans leur vol
La mort amoureuse des roses

Toi qui fis à l’amour des promesses tout bas
Et qui vis s’engager pour ta gloire un poète
Ô rose toujours fraîche, ô rose toujours prête
Je t’offre le parfum horrible des combats

Toi qui sans défleurir, sans mourir, succombas
Ô rose toujours fraîche au vent qui la maltraite
Fleuris tous les espoirs d’une armée qui halète
Embaume tes amants masqués sur leurs grabats

Il pleut si doucement pendant la nuit si tendre
Tandis que monte en nous cet effluve fatal
Musicien masqué que nul ne peut entendre

Je joue un air d’amour aux cordes de cristal
De cette douce pluie où s’apaise mon mal
Et que les cieux sur nous font doucement descendre
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POÈMES À LOU


XXXIII

Mon très cher petit Lou je t'aime
Ma chère petite étoile palpipante je t'aime
Corps délicieusement élastique je t'aime
Vulve qui serre comme un casse-noisette je t'aime
Sein gauche si rose et si insolent je t'aime
Sein droit si tendrement rosé je t'aime
Mamelon droit couleur de champagne non champa-
 gnisé je t'aime
Mamelon gauche semblable à une bosse du front d'un
 petit veau qui vient de naître je t'aime
Nymphes hypertrophiées par tes attouchements fréquents
 je vous aime
Fesses exquisement agiles qui se rejettent bien en
 arrière je vous aime
Nombril semblable à une lune creuse et sombre je
 t'aime
Toison claire comme une forêt en hiver je t'aime
Aisselles duvetées comme un cygne naissant je vous
 aime
Chute des épaules adorablement pure je t'aime
Cuisse au galbe aussi esthétique qu'une colonne de
 temple antique je t'aime
Oreilles ourlées comme de petits bijoux mexicains je
 vous aime
Chevelure trempée dans le sang des amours je t'aime
Pieds savants pieds qui se raidissent je vous aime
Reins chevaucheurs reins puissants je vous aime
Taille qui n'a jamais connu le corset taille souple je
 t'aime
Dos merveilleusement fait qui s'est courbé pour moi
 je t'aime
Bouche ô mes délices ô mon nectar je t'aime
Regard unique regard-étoile je t'aime
Mains dont j'adore les mouvements je vous aime
Nez singulièrement aristocratique je t'aime
Démarche ouduleuse et dansante je t'aime
O petit Lou je t'aime je t'aime je t'aime

p.150-151
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Je te désire encore ô paradis perdu
Tous nos profonds baisers je me les remémore
Il fait un vent tout doux comme un baiser mordu
Après des souvenirs des souvenirs encore.
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J'entends le vent gémir dans les sombres sapins
Puis je m'enterrerai dans la mélancolie
O ma Lou tes grands yeux étaient mes seuls copains
N'ai-je pas tout perdu puisque mon Lou m'oublie


Mourmelon-le-Grand, 6 Avril 1915
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Le grand jardin est défleuri, mon égoïste,
Les papillons de jour vers d’autres fleurs ont fui,
Et seul dorénavant viendront au jardin triste,
Les papillons de nuit.
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