Je suis super content que le classique de Yoshiki Tanaka soit remis au goût du jour car j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de ce beau cycle de fantasy épique qui a marqué le genre au pays du soleil levant :
http://www.babelio.com/livres/Tanaka-Les-chroniques-dArslan-tome-1/117076/critiques/686429
Dans ce tome 2 nous faisons d'abord connaissance avec le singulier personnage de Narsus, grand stratège mais piètre peintre, qui a renoncé aux honneurs et aux richesses pour se consacrer à l'art dans sa retraite montagnarde. Et rapidement, c'est une team Arslân agrandie qui se retrouve en cavale car traquée par les forces du traître Kahllahn...
Nous suivons ensuite à travers les yeux du sémillant chevalier troubadour Ghîb le terrible siège de la capitale Ecbatâna, et sa chute plus terrible encore malgré les sacrifices des héroïques marzbâhns Sahm et Garshâsq. Et après le premier ministre et le prince de Badakshân, après les rois Osloès et Andragoras, la femme fatale Tahaminé ajoute un nouveau trophée à son tableau de chasse déjà bien fourni avec Innocent VII, le roi-moine de Lusitanie, et ce au grand dam du bouillant Ghisqâr...
La dernière planche nous montre que l'adolescent lusitanien rencontrée par Arslân quelques années auparavant. Va-t-on remplacer la Jeanne d'Arc du roman d'origine par un bon vieux personnage de shonen ? Suite au prochain épisode...
L’adaptation est très fidèle aux romans d'origine, les différences se jouant sur peu de choses finalement. La saga fantasy alternait (et alterne toujours, puisqu'encore en cours) passages légers et les passages sombres, mais ici c'est accentué par la mise en avant scénaristique et graphique des passages humoristiques. L'édulcoration a conduit à des choix cartoonesques avec par exemple Innocent VII dépeint comme une caricature de roi fantoche ou Bodin l'archevêque inquisiteur presque grotesque en caricature de psychopathe à l’image du Docteur Hell de "Mazinger Z"... ^^ Même les dialogues sont fidèles aux romans d'origine (de qualité au demeurant, j'imagine que les traducteurs Fabien Vautrin et Maiko_O ont du se régaler !) : c'est donc tout naturellement que rendez-vous vous est donné pour les nombreuses citations qui passées, présentent et à venir !
Je n’ai jamais été super fan des dessins de la mangaka d’Hokkaido Hiromu Arakawa avec son charadesign simplifié et ses décors épurés voire oubliés (d'où quelques résurgences de la malédiction clonesque propre à l'industrie du manga). Pourtant le découpage présente beaucoup de fluidité, pour ne pas dire de talent, et il lui suffit de quelques planches bien détaillées pour poser une ambiance. Les graphismes sont donc finalement efficaces car dynamiques et expressifs. Mais tout cela souffre néanmoins grandement de la comparaison avec le travail de Sachiko Kamimura sur l’adaptation des années 1990, qui était de toute beauté, ou avec l’hommage que lui rend Kentaro Miura dans son manga dark fantasy culte "Berserk", également de toute beauté… Mais la saga du prince Arslan vaut bien 4 étoiles ! Yashasîn !!! (Chargez !)
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Dans ce second tome, nous retrouvons Arslan qui a réussi à fuir le champ de bataille grâce à Daryun. Ils vont trouver refuge chez Narsus, un grand stratège, qui vit en ermite.
Ce deuxième tome met en place de nouveaux personnages qui vont aider Arslan dans sa quête pour reconquérir son royaume.
Un peu moins d'actions dans ce tome mais l'histoire est toujours aussi addictive !
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On retrouve le prince Arslan où nous l'avions laissé lors du précédent tome, c'est à dire à la rencontre avec Narsus, l'ami de Daryun.
On fait donc la rencontre de Narsus, d'Elam son serviteur et de Ghîb, un troubadour archer très doué.
J'ai autant aimé ce tome que le premier, et il me tarde le mois d'octobre afin de pouvoir lire la suite!
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