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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai entendu vanter ce livre avec tellement d'enthousiasme que je ne pouvais l'ignorer. Il a eu un énorme succès en Espagne du fait de son thème : les attentats de l'ETA.
L'auteur suit l'évolution de deux familles, celle d'une victime du mouvement autonomiste et celle dont le fils est en prison du fait de ses activités terroristes.
Le thème est intéressant. Malheureusement, dès les premières pages, j'ai été déçue par le style, très ordinaire, très délayé, plein de faiblesses, sûrement voulues pour le rendre vivant, ou abordable. Je m'interroge sur le rôle de la traduction, mais présume qu'elle respecte la langue et le rythme qu'a voulu imprimer Fernando Aramburu à son oeuvre.
Ainsi je lis : "Joxian (le père) recula (....) ; il venait de perdre définitivement la position de mâle alpha de la famille(...)"
J'aurais bien aimé qu'à la place de cette formule pseudo scientifique de "mâle alpha", omniprésente dans la presse et les conversation, l'auteur nous brosse en quelques phrases les relations père/fils dans une famille basque traditionnelle : un roman n'est pas de la télé-réalité, et de telles expressions viennent s'écraser comme une crêpe chaude sur la figure du lecteur, sans rien expliquer. Pire, elle banalise le propos en réduisant la singularité de cette famille à ce que le lecteur est supposé déjà connaître : ah bon, le père n'a plus le dessus sur son fils ? l'âge, sans doute, baisse de son taux de testostérone probablement.
Ce n'est qu'un exemple parmi cent autres qui m'ont fait crisser les dents, je ne continue pas la lecture.
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