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En 1968 à Leningrad, le jeune Alexandre termine brillamment le lycée et les portes de l'université s'ouvrent à lui. Mais pour son grand malheur, son père, considéré par le régime comme un leader syndical potentiellement influent, est assassiné par le KGB. L'avenir d'Alexandre et de sa mère est désormais compromis, voire rempli de dangers, et ils décident alors de prendre tous les risques pour fuir l'URSS. le jour du départ, sur le quai du port, ils ont le choix : embarquer clandestinement sur un bateau direction New York, ou sur un navire qui ralliera la Grande-Bretagne. Pressés par le temps, Alexandre tire à pile ou face...
Plutôt que de nous montrer de quel côté tombe la pièce, l'auteur ne choisit pas et nous propose deux histoires pour le prix d'une seule, puisqu'il envisage les deux hypothèses. Les chapitres déroulent alors en alternance la vie d'Alexandre – rebaptisé Sasha – à Londres et celle d'Alex aux Etats-Unis.
Si l'idée de départ est originale, le reste du bouquin l'est beaucoup moins (à part peut-être la fin, mais j'y reviendrai). Tout cela est assez romanesque et les rebondissements ne manquent pas, mais les deux histoires sont convenues, prévisibles, les personnages lisses et stéréotypés, et en plus, leurs destins sont similaires, au point que je les ai parfois mélangés. Si l'alternative "USA" est un peu plus palpitante, il n'en reste pas moins que dans les deux cas, le jeune homme est brillant, réussi tout ce qu'il entreprend, rencontre la femme de sa vie, se dévoue corps et âme à la politique (Sasha) ou aux affaires (Alex), et que, même si on lui met beaucoup de bâtons dans les roues, il s'en sort toujours (trop) facilement deux paragraphes plus loin et hop, péripétie suivante SVP. Tout est raconté très superficiellement, sans vraiment rien approfondir.
Cela a l'avantage de se lire très vite et cela aurait pu être une lecture légère et plaisante par temps de canicule, mais je trouve que la fin sombre dans le n'importe quoi. Pendant tout le roman, j'avais cru comprendre que l'auteur nous embarquait dans DEUX histoires indépendantes à partir d'UN point de départ commun : Alexandre choisit d'embarquer pour New York OU pour Londres. Mais dans les derniers chapitres et le twist final, l'auteur amène l'idée qu'il y avait en parallèle Sasha à Londres ET Alex aux States, et que tous les deux sont en route pour Saint-Pétersbourg, envisageant de se présenter à l'élection présidentielle russe (déjà rien que ça...). Alors là, soit on nage en pleine science-fiction juste pour quelques pages, soit dans un manque flagrant de cohérence. Et évidemment, cela s'arrête là, sur une pirouette dont je ne sais pas si elle se veut vraiment originale ou si elle cache simplement le fait que l'auteur ne savait pas comment terminer son/ses histoire(s). A pile ou face, en ce qui me concerne, j'ai perdu.

En partenariat avec les Editions Les Escales via Netgalley.

#APileOuFace #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Un postulat de départ attractif - un jeune soviétique et sa mère fuyant l'URSS choisissent leur destin à pile ou face - et un choix de narration efficace résument les points forts de cette très agréable lecture.

En effet, j'ai trouvé très plaisante l'idée de l'auteur de nous faire suivre en alternance les deux vies possibles d'Aleksander Karpenko, en Angleterre et aux USA. Cela permet d'imaginer deux destins à ce jeune homme brillant, deux chemins de vie très différents a priori mais qui vont converger sur de nombreux points. Par contre,    cela empêche de s'attacher vraiment aux personnages autres que le héros, on les côtoie trop peu.

L'ensemble est en tout cas rythmé, l'écriture est efficace, on se prend au jeu malgré, il est vrai, des invraisemblances et quelques situations rocambolesques et retournements de situation un peu trop nombreux.
La fin a été longuement discutée entre lecteurs pas tous d'accord, mais en ce qui me concerne, je l'ai trouvée bien faite, habilement amenée. Et j'ai beaucoup aimé la toute dernière page.
Seul bémol, la raison qui amène le héros à revenir dans son pays, est pour moi trop irréaliste.

Ce roman plein d'action, d'aventure, d'amitié, avec un héros débrouillard et brillant, a de quoi séduire et mérite d'être découvert.

Un grand merci à NetGalley et aux Editions les Escales pour la lecture de ce roman.

#APileOuFace #NetGalleyFrance
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Quelle construction de roman improbable et incroyable !
Le héros fuit l'Union Soviétique avec sa mère. Avant d'embarquer clandestinement sur un bateau, il doit choisir entre deux caisses. L'une va en Angleterre, l'autre en Amérique.
À partir de là, nous allons suivre en parallèle les deux destins possibles du héros avec une fin que je vous mets au défi de deviner.

Une curiosité passionnante, particulièrement bien écrite.

#ApileOuFace #JeffereyArcher #LesEscales #NetGalleyFrance #lecture #livres #chroniques

Le quatrième de couverture :

Leningrad, 1968. Alexandre Karpenko est, depuis sa plus tendre enfance, destiné à de grandes choses. Mais lorsque son père est assassiné par le KGB pour avoir défié l'État, lui et sa mère vont devoir fuir l'URSS. Sur les quais d'un port, une décision irrévocable les attend : faut-il embarquer pour les États-Unis ou pour la Grande-Bretagne ? Alexandre joue son destin à pile ou face...

Deux vies parallèles s'offrent alors à lui. À Londres, la poursuite de brillantes études. À New York, il se lance dans les affaires.

Une formidable épopée de plus de trente ans entre deux continents, deux mondes parsemés d'embûches qu'Alexandre va devoir conquérir.
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Lecteur assidu de Jeffrey Archer , je me suis plongé avec délectation
dans ce roman .
Quelques jours plus tard , je le referme en étant quelque peu déçu .
Certes , l'idée de départ est originale : on suit en parallèle deux destins
du même homme , Alexandr Karpenko , selon qu'il s'enfuit de Russie
vers Londres ( il est Sasha ) ou vers New-York ( il est Alex ) .
Mais à part ce départ original , le reste du roman est presque un copié-collé de " la chronique des Clifton " : ascension sociale fulgurante , brillante carrière politique , développement d'entreprise , réussite financière très rapide , sauvetage d'une banque , escroqueries , coups fourrés ...
Jeffrey Archer nous avait habitués à mieux car dans "A pile ou face" ,
peu de rebondissements , presque aucun suspense et le héros et sa mère réussissent tout avec une facilité déconcertante !
Écrite dans un style fluide , avec du rythme ,
cette ( double ) histoire se lit facilement , mais la recette semble usée .
Ce roman m'a apporté moins de plaisir que les précédents ;
tout cela a un goût de déjà lu ...
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Le commentaire de Cathy :
Je ne connaissais pas du tout cet auteur et je remercie l'agence Anne & Arnaud de m'avoir permis de lire ce roman que j'ai vraiment beaucoup apprécié. Cette histoire débute à Leningrad en 1968, Aleksandr Karpenko voit sa vie, déjà pas dès plus faciles, changer lorsque son père est assassiné par le KGB. Lui et sa mère décident de fuir leur pays, sur le quai du port, il leur faut prendre une décision pas facile, embarquer pour les États-Unis ou pour l'Angleterre ? Aleksandr choisit son destin à pile ou face. Ce qui m'a surpris, dès les premiers chapitres, c'est que l'auteur nous propose de suivre l'histoire d'Aleksandr sur deux vies parallèles suivant qu'il ait choisi l'une ou l'autre destination. J'ai aimé suivre son histoire sur plus de trente ans. La plume de l'auteur m'a beaucoup plu, son style est très agréable. J'ai juste eu un souci avec la fin qui m'a paru un peu brouillonne, mais cela n'a rien enlevé à mon plaisir de lecture. Jeffrey Archer faisait partie des auteurs que je n'avais jamais lu, j'espère pouvoir le lire à nouveau.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Je l'ai dévoré. le fait de passer d'une histoire à l'autre, d'une possibilité à l'autre ne m'a pas gêné. Tout n'est pas crédible... mais on se laisse prendre.
Et alors, cette chute....!!!
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1968, un jeune homme s'enfuit d'URSS avec sa mère. Deux bateaux quittent le port, il faut choisir, Etats-Unis ou Grande-Bretagne? Evidemment la vie ne sera pas la même. Alors, Jeffrey Archer ne choisit pas et nous décrit deux destins qui, curieusement se croiseront. Peut-être. Pour le meilleur et pour le pire, surtout avec un meilleur ennemi comme Wladimir. Distrayant et efficace.
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"Ce premier chapitre ne fait pas partie du livre. Les mots étaient déjà là, à cette place exacte sur la pile des pages blanches. le papier libre n'existe pas, il est occupé, sous le joug d'une armée de fourmis noires, indomptables, increvables, elles roulettes sous le talon comme de la grenaille, elles percent la page et reviennent s'y vautrer et vous dénoncent.

C'est de la mémoire morte, du vent monté du centre de la terre, de ses rejets de cendre. de lourdes cicatrices de blessures anciennes. Ce ne sont pas des fourmis noires, de la mémoire morte, non, ce sont des fourmis rouges, de la mémoire vive, elles grouillent sur mes mains depuis le soir où mon père a dépendu le mort, le suicidé de l'avenue. Cela aussi, je voudrais l'effacer."

La chambre de Stella m'a choisie, dans le lot d'une recyclerie. Sa photo ancienne de deux enfants sur fond sépia m'a tendu la page, et Jean-Baptiste Harang a fait le reste, jouant le rôle d'un agent immobilier familial. Doué d'une poésie du quotidien, l'auteur nous invite à la table de sa famille pour l'aider à révéler le secret de sa famille, dans ce petit village de la Creuse.

Je viens de passer un moment délicieux, de nature à m'attirer dans les filets de ce nouvel auteur, également journaliste.
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« L'auteur aux 270 millions de lecteurs » ? Et moi qui ne connaissais même pas son nom ! Bon, ce n'est pas forcément l'argument auquel je suis le plus sensible, mais à la veille du pont de l'Ascension je cherchais un bouquin facile et captivant, un roman à la Dumas en somme. Une référence justement évoquée par le New York Times et opportunément rappelée par l'éditeur en quatrième de couverture...
Aucune hésitation ! Pour ce long week-end de quatre jours, j'allais donc prendre un billet pour l'URSS, fin des années 60.

Aleksandr Karpenko, jeune garçon brillant, rêve de se procurer une place pour la demi-finale de foot qui va bientôt opposer sa ville natale, Leningrad, à Moscou. Mais sauf à être un apparatchik, aucune chance d'en obtenir une, comme le lui rappelle son père au moment de partir pour les docks où il travaille et où il s'attache surtout, dans la clandestinité, à fonder un syndicat de travailleurs. Ces paroles sont les dernières qu'il adressera à son fils puisque quelques heures plus tard une lourde charge lui tombe malencontreusement dessus, le tuant sur le coup...

Aleksandr et sa mère Elena décident de fuir le pays. Grâce à la complicité du frère de cette dernière et au prix d'un risque démesuré, ils vont pouvoir se dissimuler dans le chargement d'un cargo pour gagner un pays de l'ouest. Deux bateaux sont à quai, deux possibilités s'offrent à eux : l'Angleterre ou l'Amérique. Un dilemme que les personnages vont résoudre à pile ou face. Un dilemme que l'auteur va quant à lui choisir de ne pas trancher, puisqu'il va imaginer leur histoire dans chacun des deux pays par le simple jeu de l'alternance des chapitres.

Passé la légère perplexité produite par une relecture de la traversée maritime des personnages avec de légères variantes, on s'attache rapidement à en connaître l'issue. Moyennant l'attribution au héros de deux diminutifs différents pour les deux versants de l'histoire, on prend très vite ses repères et on n'a aucun mal à suivre les aventures des personnages dans chacun des deux pays. Deux aventures qui, tout en se faisant écho, vont progressivement s'éloigner l'une de l'autre en fonction du contexte socio-historique propre aux deux Etats.

Drôle d'idée, me direz-vous, que de faire cohabiter deux formes possibles de l'intrigue ? Oui, mais cela fonctionne étonnamment bien. D'abord parce que c'est une expérience peu commune que de pouvoir entrer dans la cuisine d'un auteur et de voir ainsi comment d'une situation donnée peuvent découler différents récits. Ensuite parce que Jeffrey Archer a un incontestable talent de conteur, et on tourne très rapidement les pages du livre pour connaître la manière dont Alex-Sasha va accomplir le destin auquel il semble promis. Rebondissements, revers de fortune, personnages aussi perfides que Milady sont les savoureux ingrédients de ce roman. Et même si certains coups de théâtre apparaissent parfois un peu cousus de fil blanc, je n'ai pas boudé mon plaisir, jusqu'au twist final qui m'a cueillie par surprise et fait largement sourire !
En ce qui me concerne, ce roman a donc parfaitement rempli son office. Peut-être sera-t-il de votre côté le candidat idéal au fameux pavé de l'été…


Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Lecture toujours agréable. un bon livre pour l'été.
Quelques petits clins d'oeil aux Clifton.
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