Eliot est architecte et vit à New-York depuis des années. Un jour, il apprend que sa fille qui étudiait en Grèce, le pays de ses ancêtres, est morte dans un accident. Il y retourne pour l'enterrement et décide finalement d'y rester. Là-bas, il fait la connaissance de Maraki, une jeune mère qui élève quasiment seule son fils Yannis, autiste, fasciné par les chiffres et l'ordre du monde. C'est l'histoire de ces trois solitudes qui s'apprivoisent, l'histoire de cette île de Kalamakis qui fait front à la crise économique, la pauvreté et voit s'annoncer enfin des projets d'avenir.
J'ai entrepris cette lecture persuadée d'avoir à nouveau un coup de coeur comme bien souvent avec
Metin Arditi, l'un de mes auteurs préférés.
Hélas, rien n'a fonctionné pour moi cette fois-ci. Cette histoire m'a profondément ennuyée. Je ne sais si j'ai lu un livre sur l'autisme où un livre sur la crise économique qui peut ravager un pays.
En de courts chapitres, l'auteur nous ballote d'un problème à l'autre, sans grande conviction.
Les personnages, bien qu'attachants manquent à mon sens de profondeur psychologique.
Je suis sévère, j'en suis consciente, mais ma déception n'a d'égale que l'admiration que je porte à l'auteur depuis une dizaine d'années.
Je range ce livre dans la rubrique des « Rendez-vous manqués », pour mieux vous retrouver, Cher Monsieur Arditi. Soyez assuré que je vous conserve toute ma fidélité de lectrice.