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Quel joli livre!Une belle histoire sur une petite île grecque un peu hors du temps. Une relation tout en douceur qui ce crée entre le viel homme triste et le jeune autiste. le petit village, microcosme idéal dans un lieu enchanteur, un endroit où tout le monde se connaît et vie en harmonie. La mer ,la simplicité et la beauté d'un quotidien certes modeste mais serein
Mais la crise arrive avec ses créanciers étrangers et hautains.Alors le maire y croit à ce beau projet qui défigurera un peu d'île mais la fera entrer dans la modernité.Bientôt, un autre projet beaucoup plus romanesque voit le jour qui bousculera les certitudes villageoises
Ce roman est très doux, très poétique.Le trait n'est jamais appuyé. Les personnages sont attachants. L'histoire est belle et triste. Si vous voulez rêver quelques heures sur une île grecque, lisez ce petit bijou.
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Beaucoup de choses dans ce roman qui n'est pas très long. Une île grecque, la crise que traverse le pays, un enfant autiste doué avec les chiffres et de parents divorcés : la mère vit de la pêche et son père est maire et entrepreneur, un architecte new-yorkais venu prendre sa retraite dans le pays de son enfance après la mort de sa fille, une journaliste qui écrit des articles sur le projet de construction d'un complexe hôtelier. Un mélange de tous ces ingrédients, façon Metin Arditi, et il en ressort un texte intelligent, intéressant et surtout une amitié touchante. Une belle histoire façon ‘Le vieil homme et la mer.'
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C'est sur une toute petite île grecque, Kalamaki, que vient s'installer l'architecte new-yorkais Eliot Peters, autrefois Elias Petropoulos, à la suite d'un deuil tragique. Après la publication d'un ouvrage en hommage à la personne disparue, Eliot ouvre alors les yeux sur ce qui l'entoure : une communauté soudée et chaleureuse, des commerçants bienveillants, et surtout une voisine pêcheuse, qui vit solitaire avec son fils autiste, préoccupé de façon obsessionnelle par les chiffres.
S'occuper de l'enfant va distraire Eliot de son chagrin, mais aussi permettre son intégration parmi la population, alors divisée sur un projet immobilier grandiose.
Un très joli roman sur la possibilité de surmonter le deuil en nouant de nouveaux liens.
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Ce livre s'appuie sur la destinée d'une île partagée entre ses origines grecques attestées par son amphithéâtre et la nécessité de vendre son poisson, destinée vue à travers les yeux d'Eliot, revenu des États Unis pour pleurer sa fille décédée dans les gradins du monument, et ceux de Maraki qui vit difficilement de la pêche.
Les deux protagonistes se rencontrent grâce au fils de Maraki, Yannis, un enfant autiste.
L'auteur mêle des histoires de villages, des faits historiques (les pouvoirs successifs gouvernant le pays), des éléments politiques (la difficulté de garder la tête haute face au mépris de l'Europe), aux tribulations uniques d'un enfant qui se sert des chiffres pour accéder au monde et aux autres : autour de Yannis, paradoxalement, des liens se tissent, des réactions influent des décisions majeures. Tout en évoquant le marasme grec, cette fable nous initie aussi aux beautés de l'architecture.
Le style est sobre, l'histoire est riche de personnages que l'on découvre au fil de chapitres efficaces. Ce roman rapproche le pêcheur du ministre, mêle passé et arcanes de l'actualité, et raconte le parcours d'un enfant extra-ordinaire : dans cette île au centre du monde, Yannis trouve peu à peu sa place grâce au courage et à l'inventivité d'Eliot, qui s'ajoutent à l'obstination de Maraki.

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Un avis mitigé sur ce livre qui m'avait attiré suite à une citation de Blandine5674.
Il faut attendre une centaine de pages avant d'être harponné par les différents sujets abordés. :
La crise économique avec son questionnement ; garder sa dignité dans la pauvreté ou trouver un débouché économique
Quel destin Dieu a-t-il pu tracer pour un enfant autiste
Comment faire le deuil de son enfant
Une belle histoire, joliment contée mais sans plus.
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Trois jour d'évasion dans un île (fictive) des Îles Saroniques.

Kalamaki est un véritable paradis resté authentique : 1100 habitants qui se tutoient, des pêcheurs, une plage vierge, un théâtre antique qui flamboie sous les coquelicots, un petit chantier naval, un marchand de peinture,  le café Stamboulidis qui réunit les habitants, Kosmas, le pope philosophe....

Île bienveillante qui accueille Eliot, le père endeuillé, architecte dont la fille est décédée dans le théâtre antique. Île bienveillante qui entoure Yannis,  L'enfant qui mesurait le monde, autiste, que seuls apaisent ses rituels de comptage : arrivée des bateaux pesée des poissons, affluence au café. 

La Crise économique est passée par Kalamaki :entreprises ruinées, chômage élevé. Un investisseur se présente avec un projet immobilier le Periclès Palace qui va bétonner la plage, installer une marina, défigurer le paysage. Tous, sur l'île y voient une opportunité. Kalamaki deviendra-t-elle une autre Mykonos. Perdra-t-elle son âme? 

Metin Arditi livre une réflexion sur l'harmonie des chiffres que perçoit de manière très aigüe le petit autiste. Son équilibre fragile repose sur la stabilité du monde menacé justement par le projet des promoteurs. Harmonie de l'architecture antique reposant sur le Nombre d'Or. Mathématiques comme un ordre idéal. 

Joli livre qui mêle les thématiques de l'autisme, et du surtourisme... dans un cadre méditerranéen. 



Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Un roman tout en pudeur, en tendresse porté par la beauté de la Grèce et la bienveillance de ses habitants.
Au centre de l'histoire, Yannis, un enfant autiste, rassuré par les chiffres qu'il mémorise et collectionne chaque jour, Maraki sa mère, qui l'élève seule et ne cesse de se battre contre des crises encore trop fréquentes, et Eliot, architecte américain, venu sur l'île où sa fille Evridiki est morte il y a des années.
Ces trois personnes, cabossées par la vie, vont petit à petit retrouver le sourire et une forme d'espoir grâce à leur soutien mutuel. En parallèle de cela, une histoire de nombre d'or et d'architecture sacrée qui va enrichir un roman déjà riche en émotions.
C'est pour moi le 3ème roman de Metin Arditi. Si L'homme qui peignait les âmes reste sans conteste mon vrai coup de coeur, l'Enfant qui mesurait le monde ne laisse pas indemne. le style est puissant, lent, juste. Les personnages sont attachants, complexes.
Assurément une belle lecture à recommander.
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L'enfant qui mesurait le monde de Metin Arditi est le 1er roman que je termine depuis ma convalescence. Sans être un véritable coup de coeur, ce récit reste convainquant. Vous passerez le temps de votre lecture à Kalamaki, une île grecque touchée par la crise économique.
Et puis, il y a cet enfant particulier : Yannis, autiste. Un autre personnage qui m'a touché est le pauvre Eliot qui a perdu sa fille dans des conditions étranges. Par contre, la théorie du nombre d'or m'a laissé de marbre, autant vous le dire.
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Nous sommes sur l'île grecque de Kamalaki. Yannis est un enfant autiste. Sa mère lui apprend à nager, jour après jour. Elle s'occupe du mieux qu'elle peut de ce fils différent, qui réclame toute son attention et son énergie. Yannis a besoin d'habitudes, de rituels, de repères. le même dîner tous les soirs, dans la même assiette, de la même couleur. Chaque chose à sa place. Et surtout, il a besoin de mesurer, de compter ; cela le rassure et l'apaise. L'enfant qui ne parle presque pas entretient une relation unique avec les chiffres.

Pour survivre au désordre du monde, Yannis s'est fixé deux tâches : « mesurer l'ordre du monde » – en comptant les clients du café et les poissons lors de la pesée au retour des pêcheurs – et « rétablir l'ordre du monde » – grâce à ses pliages. Il a ainsi le sentiment de restaurer l'ordre du monde et de donner une forme au chaos.

Le jour où le grand-père meurt, c'est Eliot qui s'occupe de Yannis. Si l'enfant est au début méfiant, une indéfectible amitié se noue finalement entre eux. Eliot a la soixantaine, il ne s'est jamais remis du chagrin causé par la perte de sa fille unique dix ans auparavant. Architecte, il est fasciné par le Nombre d'Or. Pour Yannis, Eliot ne crée pas de désordre, au contraire du reste du monde. Il se sent rassuré à ses côtés. Chaque jour, l'architecte lui offre un dessin et lui raconte un épisode de la mythologie, pour l'aider à apprivoiser le monde et ses émotions.

Le fragile équilibre de l'île se trouve menacé par le projet de construction d'un complexe hôtelier ; une menace qui prend pour Yannis la forme d'une pieuvre emprisonnant l'île entre ses tentacules.

Un beau roman qui offre matière à réflexion sur les liens entre les êtres, l'amour et l'amitié. Une lecture sensible et poétique, mais à laquelle il m'a manqué un je ne sais quoi pour l'aimer vraiment… En fait, j'ai eu la même impression d'éparpillement qu'Hélène ! Il est dommage que l'auteur ait voulu aborder autant de thèmes dans un si court roman ; philosophie, autisme, tourisme, théâtre, religion… J'aurais aimé que le roman se concentre davantage sur la figure de Yannis, son amitié avec Eliot. de ce fait, le roman m'a légèrement glissé des mains par moments.
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J'ai aimé cette histoire touchante qui m'a emmenée en Grèce, à la découverte d'une petite île et de ses habitants. Une petite île qui se débat pour survivre. Nous accompagnons quelques uns des habitants. le jeune Yannis, qui se débat pour que les choses restent ordonnées dans sa tête, sa Maman qui se débat avec cet enfant déroutant. Eliot d'origine grecque qui étudie les amphithéâtres antiques.

C'est une histoire qui se lit rapidement, qui nous donne un petit aperçu de différentes thématiques (crise grecque, autisme...) Ce ne sera pas inoubliable, mais cela reste un moment de lecture agréable.
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