Citations sur Les mémoires d'un chat (181)
Bon, c'est vraiment la fin de mes chroniques, cette fois. Rien de triste à ça. C'est en énumerant les souvenirs de voyage qu'on se dirige vers le voyage suivant. On pense à ceux qui sont déjà partis, à ceux qui viendront ensuite. Et on se retrouve tous ensemble avec les amis, un jour, au-delà de l'horizon.
Bien sûr, maintenant, ça me fait encore plus plaisir de le voir. Parce que depuis que j'ai reçu le nom Nana, j'ai eu cinq ans de vie avec Satoru et que je l'aime dix fois, cent fois, mille fois plus qu'à cette époque. Maintenant, je peux venir librement lui rendre visite. Maintenant, je suis heureux.
Rien de plus banal que de laisser mourir un chat errant, et pourtant Satoru m'a sauvé, alors que j'avais une patte cassée. Et comme si ce n'était pas suffisant comme miracle, il m'a adopté définitivement, ce qui fait certainement de moi le chat le plus heureux du monde, au moins.
Et puisque maintenant on a vu le double arc-en-ciel parfait et qu'on l'a regardé jusqu'au bout, maintenant, c'est sûr, à la fin de la fin, notre avenir sera heureux. Promis juré!
En revanche, nous, les chats, on a beau être de taille très modeste, on n'en est pas moins des prédateurs. Un prédateur, c'est celui qui a l'initiative du combat. Bien sûr, nous aussi, on se méfie de ce qu’on connait pas, mais s'il le faut, on se bat, et on est capable de gonfler notre queue même contre un ennemi beaucoup plus grand que nous.
On dit que les chats avec la queue pliée savent crocheter les petits bonheurs.
C'est en énumérant les souvenirs de voyage qu'on se dirige vers le voyage suivant. On pense à ceux qui sont déjà partis, ceux qui viendront ensuite. Et on se retrouve tous ensemble avec les amis, un jour, au-delà de l'horizon.
Et puisque maintenant on a vu le double arc-en-ciel parfait et qu'on l'a regardé jusqu'au bout, maintenant, c'est sûr, à la fin de la fin, notre avenir sera heureux. Promis juré!
D'ailleurs, qui a eu cette idée de faire flotter des morceaux de fer aussi énormes? Celui qui a inventé ça devait être un peu fou. Le bon sens voudrait que les objets lourds coulent. Les animaux ne vont jamais contre le bon sens, il n'y a que les humains. Ce sont vraiment des animaux spéciaux.
Et puis, prenez-le dans le sens que vous voulez se faire rembarrer parce que vous êtes un chat alors que si vous aviez été un chien ça n'aurait pas posé de problème, eh bien, c'est du racisme. Je préfère encore qu'on me dise que c'est interdit aux chiens et aux chats, là au moins c'est clair.