Ekhö Monde miroir, tome 2 : Paris Empire

J'ai lu le premier tome de cette série il y a quelque temps déjà et elle m'était pour ainsi dire un peu sortie de la tête jusqu'à ce que mon mari rentre de la médiathèque avec non seulement le tome deux sous le bras mais également le troisième. Inutile pour moi alors de relire le premier volet car, d'une part, j'ai très vite pu me remémorer l'histoire en lisant la critique que j'en avais faite et d'autre part, l'histoire nous est en quelque sorte rappelée dans ce second tome.
Fourmille Gratule, notre belle et jeune héroïne et celui qui allait devenir son compagnon d'infortune, Yuri Podrov. Ces deux-là auraient très bien pu ne jamais se croiser si le destin n'en avaient pas fait des voisins de siège dans l'avion qui était censé les mener à New-York. Cependant si c'est bel et bien à New-York qu'ils se ont atterri, c'était cependant dans un univers parallèle et que l'on nomme Ekhö. Dans cet étrange univers, les villes sont les mêmes à l'exception près que l'on ne s'y déplace pas en taxi jaune mais à dos de dragon. Sigibert de Motafuime , autre grande figure de cette série (quoique petit par sa taille puisqu'il ressemble étrangement à un écureuil) appartient à la race des Preshaum. Sa mission : veiller sur ses deux protégés afin qu'ils ne mettent pas trop la pagaille dans son univers et pour lui,, autant dire, ce n'est pas chose aisée tous les jours.

Ici, les comptes de nos chers amis sont au plus bas et se voient dans l'obligation d'assurer leur contrat au "Poulain Rouge", célèbre cabaret de Paris. C'est ainsi que Fourmille va se transformer en strip-teaseuse d'un soir mais pour cela, elle bénéficiera d'es conseils de leur amie qui, elle, est une vraie professionnelle. Cependant, si les choses s'arrangent de côté-là, vous vous doutez bien qu'il y a un hic et il est de taille : Fourmille ayant hérité d'un étrange don (ou malédiction, cela reste à voir) qui se résume à recevoir des âmes errantes dans son corps lorsque celles-ci n'ont pas achevé leur mission, vous comprendrez bien qu'il n'est pas toujours évident d'être une jeune femmes blonde à forte poitrine qui plus est lorsque l'on reçoit en soi l'âme d'un prince de France. Comment notre cher trio va-t-il réussir à faire entendre raison à l'empereur de France qu'un immense complot est en train d'être manigancé contre lui ?

Un graphisme riche en couleurs et extrêmement bien travaillé et un scénario rondement bien mené avec des personnages tous plus attachants les uns que les autres ! Il me tarde de lire le troisième tome, ce qui ne saurait tarde... A découvrir !

Le premier tome nous présentait un New-York miroir du nôtre, avec la fée électricité en moins, les dessins étaient super (ici, ils ont encore évolués), les parallèles entre notre monde et Ekhö amusants, alors, qu'allait-il être du suivant ?

Et bien, Paris restera toujours Paris et son tunnel de l'Alma aussi… on ne change pas un paparazzi, qu'il soit de notre monde ou de celui d'Ekhö…

Ici, c'est une fricassée de prince qui nous attend, enfin, qui attend Fourmille (et Yuri), débarquée de New-York afin d'aller présenter un spectacle au Poulain Rouge et non, je ne me suis pas trompée de touche sur le clavier !

De l'humour, de l'excitation sexuelle refroidie avec une tête dans le seau, l'esprit du prince mort qui s'incruste dans notre Fourmille (et oui, il n'y avait pas que celui de sa tante) qui va devoir résoudre le mystère que le prince allait dénoncer si elle veut qu'il arrête de squatter son corps et son esprit !

Notre Sigisbert le Preshaun est toujours rempli de mystère et leur enquête les mènera dans des lieux bien connus de nous, mais revisités pour l'album.

Frais, amusant, rempli de clins d'oeil à notre monde, de petites piques, de ballotage entre Fourmille et Yuri, oscillant sans cesse entre la romance et l'animosité et le fait qu'elle doit toujours non loin de Yuri afin de ne pas foutre en l'air les équilibres du monde d'Ekhö ajoute du piment.

Bref, une chouette petite enquête qui n'a de dommageable que sa brièveté. 49 pages, c'est peu, alors qu'on a un univers riche et dense.

Un bon moment de rigolade en compagnie de nos deux amis, qui, bien que catapultés dans un autre monde ont l'air de bien s'y accommoder.

Reste plus qu'à conclure… dans le foin ou dans un lit, mais là, elle veut toujours pas !

Pourtant, Sigisbert voudrait bien qu'ils fusionnent leurs énergies intimement, charnellement, afin de pallier au dérèglement thaumique que la présence de Yuri implique vu qu'il n'était pas prévu dans le voyage de Fourmille sur Ekhö…
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Voici le second tome de cette bande-dessinée fantastique et délirante qui nous transporte dans un reflet étrange de notre monde. J'ai retrouvé avec délice Fourmille et Yuri qui ne cessent de se chercher et de se repousser. La jeune femme délurée est à nouveau habitée par un fantôme mais cette fois-ci c'est le fils de l'Empereur de France décédé dans un terrible accident de carrosse sous un pont en voulant réchapper aux paparazzis (ça ne vous rappelle pas une histoire similaire avec une princesse anglaise ?). Ce dernier avait reçu un message très important à transmettre à son père, l'empereur Napoléon VII. L'aperçu de ce Paris si l'histoire avait été modifié est très imaginatif (cerise sur le gateau, la réelle utilisation de la Tour Eiffel !)
J'ai adoré ce monde miroir de Paris ! J'ai bien ri ! Les dessins et les couleurs sont superbes. Bref, je dois me procurer la suite pour savoir où Fourmille et Yuri vont atterrir et, surtout, si leur relation va se développer !
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Ce monde miroir est décidément plein de surprises. Cette histoire humoristique nous plonge dans les souvenirs tragiques du décès de Lady DY, tout en relatant des faits totalement différents. Entre le siècle de Napoléon III et nos propres us et coutumes, les personnages rebondissent au gré des envies de leur auteur, entrainant sourires amusés et véritables éclats de rires. On y retrouve Paris, à la fois bien réel et métamorphosé, charmant et dangereux. Quant au pouvoir de Fourmille, il donne lieu à des blagues de potaches parfaitement orchestré et du plus bel effet. Bref, c'est à lire pour se sortir ses problèmes de la tête.
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J'en ai pensé quoi, de l'histoire ? Fourmille est maintenant à la tête de l'agence artistique et a besoin d'argent. Un contrat à Paris ferait le plus grand bien, et elle s'embarque donc avec Yuri et de Grâce... Mais les Preshauns veillent... Et d'autres surprises les attendent... Quel plaisir de retrouver ces personnages, et de les voir évoluer dans un autre univers ...




L'album ? Chez Soleil, format franco-belge classique, 49 pages.




Le dessin ? Toujours aussi fan du travail des deux auteurs, fin, détaillé et drôle. J'adore ...




Donc j'en retiens... Que j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à suivre la suite des aventures de Fourmille et ses amis, après un premier tome très réussi. Toujours aussi cocasses, les événements s'enchainent et ne laissent que peu de répis. Les dialogues sont drôles, pleins de jeux de mots, et le Paris imaginé est vraiment très original. Bref, j'adore ! Vivement le troisième !
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De niveau égal au tome précédent.
Un dessin intéressant, une Fourmille agaçante ... je ne pense pas lire la suite.

On reconnait bien le style d'Arleston dans cet album d'inspiration steampunk (ou du moins qui m'y fait irrésistiblement penser). Une intrigue rondement menée, pleine de vivacité, beaucoup d'humour (bon, on appréciera plus ou moins selon les lecteurs, par exemple l'épisode du prince qui meurt dans un accident de circulation dans un tunnel de Paris…). Un peu de sensualité aussi, et un Paris étonnant, brillamment dessiné par Alessandro Barbucci.
J'ai apprécié cet univers fantastique créé par les auteurs, ce « monde miroir » où l'électricité n'existe pas, où l'on se déplace sur des dragons, où la tour Eiffel est en bois ; un monde sur lequel veillent (avec de bonnes ou de moins bonnes intentions) de drôles de créatures à l'air d'écureuils : les Preshauns.
Bref une bonne BD pour ados mais qui pourra aussi intéresser les adultes.

C'est sympa, on retrouve la touche d'Arleston, pas toujours en finesse. le dessin est très plaisant.

C'est vraiment une bande dessinée à découvrir. le principe est super sympa, voir une nouvelle possession à chaque tome apporte un renouveau constant et pique la curiosité des lecteurs. Si dans ce volume, l'histoire de fond n'avance pas, celle concernant le fantôme du moment accapare suffisamment et reste très bonne pour pardonner à l'auteur de ne pas nous avoir lâché quelques pistes sur les secrets entourant Ekhö et le souci causé par la présence de Yuri, entre autres.
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J'avais bien aimé le premier tome, et j'ai tout simplement adoré celui-ci !

le spectacle est à nouveau au rendez-vous, à travers un crayonné tout en courbes et sublimé par une mise en couleurs des plus judicieuses. Mais ce qui impressionne le plus, c'est sans conteste le sens du détail des auteurs. de la mamie qui promène un crocodile en laisse avec un manteau de caniche, de la Tour Eiffel faite de bois et de pierre, à ce point publicitaire des « petits pois Loku », je me suis surprise à pouffer bêtement et à fouiller les décors par curiosité. Un peu à la mode de « où est Charlie ? ». La lecture se prolonge par là-même et m'a pleinement laissé le temps de savourer l'univers d'Ekhö. Les bateaux-mouches sont réellement en forme de mouches, les dragons toujours omniprésents (pour mon plus grand bonheur), l'adaptation de l'accident de Lady di dans un univers où un Napoléon serait à la tête de la France et d'un régime calqué sur le modèle anglais,… Arleston et Barbucci semblent avoir pensé à tout, et forment un duo de chic et de choc !

L'action n'a pourtant rien à envier aux graphismes ! En voulant sortir de l'impasse l'entreprise dont elle a hérité, Fourmille se retrouve une fois de plus hantée par l'esprit d'un défunt. Mais, dans ce second tome, cet aspect de l'intrigue est géré à la perfection. Il y a un temps pour tout : le drame, les indices, les plans, le passage à l'acte,… et je n'ai pas retrouvé cette impression de pages manquantes que j'avais pu ressentir dans la résolution de la mort de tante Odelalie. Les gags ne manquent pas de pleuvoir lors des épisodes de possession de Fourmille. Il faut dire que le clash « jeune fille sans pouvoir » contre « seul héritier de tout un empire » s'y prêtait bien !

Mais on retrouve également les Preshauns - si mignons et si terrifiants à la fois, l'élégance des scènes de danse, le lien entre chorégraphie et paroles, le côté sexy des costumes... Les relations explosives entre Fourmille et Yuri, qui oscillent entre solidarité et conflits ouverts. J'ai eu peur pendant quelques instants que la scène à l'hôtel vienne gâcher le paysage, mais elle s'est conclue pour le mieux à mes yeux et je suis repartie de plus belle dans leurs aventures sur fond de mouvement révolutionnaire. Les parallèles à tirer entre notre Terre et Ekhö sont toujours aussi nombreux, et reflètent bien le travail d'équipe émanant de cette bande-dessinée.

Arleston et Barbucci nous ont prouvé ici qu'ils pouvaient assurer autant dans une intrigue à la française qu'en jouant sur la vague américaine, souvent plus populaire. Ils nous offrent ici leur vision d'une France à la sauce fantasy et c'est un festin aussi succulent que les gratte-ciels new-yorkais aux accents de donjons ! Et je piétine d'impatience : quelle sera la prochaine ville-étape ?
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