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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les forêts d'opale ou la tentation de la fantaisie, un titre alternatif qui correspond assez bien à ce que l'on ressent en lisant cet album. Au premier contact, les dessins paraissent fouillés mais sévères très sévères. La ligne, très claire, en est d'une maigreur toute ascétique. Dans les premières planches, on trouve la somme des petits détails répétitifs un peu lassante et on perçoit le manque de ce quelque chose que l'on essaye de cerner mais sans jamais vraiment s'avouer que finalement les dessins, ou tout bêtement le scénario, sont tout simplement ennuyeux. Pas de nymphette en bas résille, en bikini super court ou en décolleté ultra plongeant pour relancer l'intérêt, c'est peut-être un peu ce qui rend l'ensemble si pénible au premier abord. Il faut bien l'avouer la vie dans l'héroïque fantasy, et surtout dans le village barbare de Drummor (le nom lui-même est déjà par sa seule sonorité le signe d'un profond ennui), est particulièrement sobre pour ne pas dire franchement barbante sans un peu de torture ou un bon massacre de temps en temps (pour tout dire, c'est même généralisé à la planète entière s'il faut en croire le scénario puisque, contrairement aux villages gaulois, les bardes sont rares et itinérants, donc ce n'est pas la fête tous les samedis soir, bien au contraire !). Heureusement au bout de quelques pages, on est servi : un pontife local aussi bouffi que barbu crame la main d'un ados. Un bon début, ça ne fait que commencer. On est déjà pris par l'histoire. Faute d'érotisme, on a droit à de la violence aussi bien morale que physique. Un peu plus loin, à quelques pages de là, un autre pontife du clergé moins local, fait massacrer un village entier pour se baigner dans une rivière de sang de manière à dynamiser son épée de flamme (pas un sabre laser, juste une épée en ferraille standard qui crache des flammes de temps en temps, les psychanalystes de tous les bords auront retranscrit l'image dans leur système interprétatif perso, moi je n'en dis pas plus). Pour l'équilibre de la justice et relancer un peu la violence (faute de faire l'amour, on fait la guerre), le groupe qui s'était adonné au génocide local, se fait lui-même exterminer; y compris deux benêts de chevalier de lumière qui n'avaient pourtant pas participé ni de près ni de loin au joyeux massacre. Mais, bon, ils y passent quand même dans le feu de l'action. Et pour le compte, c'est un guerrier ressemblant à un "prédator" hollywoodien qui se colle à la tache d'éradiquer tous les malfaisants ce qui justifie le sous-titre de l'album puisqu'il doit être invoqué par l'intermédiaire d'un bracelet magique. Évidemment, il est parfaitement invincible, ce qui le rend tout aussi ennuyeux qu'il est moche.

Encore une série que je ne suivrai pas tant elle me colle un cafard monstre. Coup de chapeau au coloriste, ceci dit.

Post Scriptum :
la seule chose vraiment marrante, c'est l'importance que prennent les onomatopées au fil des pages. D'un timide "flap ! flap !" qui se cache en arrière plan à la première page, derrière une scène très recherchée, on passe à des "OUMPF! HEY!" plus présents qui partagent l'image avec un seul personnage quand il ne s'agit pas d'un "VZIINGK!" très coloré qui dépasse même des bords du cadre de la vignette. On a même droit à un "AAAAAAAAAA" géant en dégradés de rouge qui se déploie sur deux vignettes passant devant le sujet principal de la seconde (est-ce que c'est assez clair ? c'est la première scène de torture, le jeune qui se fait rôtir la main). Puis, timidement, de nouveau, la sonorisation passe en mode discret : page douze un personnage est haché menu en poussant un très petit "ÏÏÏK" tout noir, pour revenir en force sur la fin de l'album. Je passe sur la description des pages 26, 27, 37 et 43 à 45...
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très très loin d'un Schninkel, du Feul, et autres chefs d'oeuvre, on le lit, mais sans chercher à connaître la suite. Bof !
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