Les Naufragés d'Ythaq, tome 6 : La révolte des pions

- L’architecture n’est pas sympathique.
- Espérons que les gens le soient plus.
- Sympathiques ? Je ne pense pas : ils ont des enfants.

Le ciel était charmant, la mer était unie
Pour moi, tout était noir et sanglant désormais
Hélas ! et j’avais, comme un en suaire épais,
Le cœur enseveli dans cette allégorie.

- La poésie aide à vivre, oui.

- Fa f'est fur.

Bienvenu au camping des flots bleus… peuplé de gens qui se sont réveillés sur cette île sans savoir pourquoi.

La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme qui y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.

Les maitres du jeu sont aussi les maitres de la règle.

- Alors ? Vous voyez où on est ?
- Callista : Pffft ! Ça on le sait déjà ! C’est dans la merde qu’on est.

- Pour comprendre le jeu dans lequel nous sommes pris, nous devrions peut-être justement tenter d'orienter nos esprits autrement.
- Oui, Tao, c’est l'heure de la révolte des pions !

- Callista : Vous voulez dire que je suis là entourée d’une bande de cinglés avec des pouvoirs pas possibles ?
- Klaus : Je le crains, Madame. Vous-même en êtes donc dénuée ?
- Granite : À part le pouvoir d’être insupportable…

Le ciel était charmant, la mer était unie. Pour moi tout était noir et sanglant désormais hélas ! Et j'avais, comme un suaire épais, le cœur enseveli dans cette allégorie.

Pfft !