La vie ce n'est pas ce que l'on ne peut pas faire. C'est ce que tu peux faire.
— Cependant, poursuivit-il en levant une main, les demi-démons ne possèdent généralement pas de pouvoirs démoniaques. Ils sont justes un peu tarés. Tu sais, le genre de gosses qui arrachent les ailes des papillons ou mettent le feu à leur maison pour s’amuser. En général alors qu’ils sont à l’intérieur. Ils ne sont pas très malins, mais ce sont des choses qui arrivent. On ne naît pas tous égaux.
C’est quoi ? Il s’immobilisa. — C’est quoi, quoi ? — Cet air que tu fredonnes tout le temps. — Oh. Paradise City, répondit-il dans un sourire. Il me fallut quelques secondes pour comprendre. — Guns N’ Roses ? — Excellent morceau
Alors que je connaissais à peine mon héritage, Roth en savait beaucoup trop sur lui-même.
— Tu sais ce qu’on dit à propos des premiers baisers ?
— Qu’on les regrette ?
Son sourire disparut.
— Non. J’allais plutôt dire qu’on ne les oublie jamais.
— Les âmes les plus pures sont capables des plus grands maux.
Je me suis perdu à l'instant où je t'ai trouvée.
« 𝙹𝚎 𝚖𝚎 𝚜𝚞𝚒𝚜 𝚙𝚎𝚛𝚍𝚞 à 𝚕’𝚒𝚗𝚜𝚝𝚊𝚗𝚝 𝚘ù 𝚓𝚎 𝚝’𝚊𝚒 𝚝𝚛𝚘𝚞𝚟é𝚎. »
- Mets-la à l'abri ! Cria Roth, retenant Paimon dans le piège. Zayne, fais le !
- Non ! Non !
Je me mis à courir, mes pieds nus glissant sur le sang et les sanies tandis qu'Abbot saupoudrait le piège de sel noir.
- Roth ! Non !
Dans ce minuscule intervalle de temps, à peine une seconde, les yeux dorés de Roth plongèrent dans les miens.
- Le libre arbitre, hein ? Enfer et damnation. C'est vraiment une saloperie.
Il me sourit, un sourire authentique révélant ses fossettes.
- Je me suis perdu à l'instant où je t'ai trouvée.
- Si je te remercie, tu t'en iras ?
- Oui.
- Merci, dis-je avec empressement.
- J'ai menti.
- Quoi ?