Dans mes chroniques sur
le Sang et La Cendre j'ai l'impression de toujours dire : celui-ci, c'est LE meilleur de la saga. Puis je lis le suivant. Et, si dès le début je ne savais pas comment vous faire sentir à quel point cette saga était un chef-d'oeuvre, c'est d'autant plus difficile maintenant que l'on atteint le quatrième tome (le cinquième de l'ordre de lecture).
En parlant de l'ordre de lecture, il est vraiment nécessaire de lire Une Ombre sous la braise avant celui-ci parce qu'on y retrouve beaucoup de références. J'ai d'ailleurs encore plus hâte de savoir ce qui se passe après le préquel et comment on en est arrivé à cette situation finale.
En tout cas, prenez votre souffle tant que vous le pouvez encore car ce roman déborde d'action. On ne souffle pas avant plus de la moitié du livre, les batailles, les intrigues et les révélations s'enchaînent et se déchaînent. Sérieusement c'est un rythme impressionnant et difficile à tenir autant pour le lecteur que pour Poppy, mais je vous assure que le jeu en vaut la chandelle.
L'histoire, déjà d'une complexité plus qu'impressionnante, continue à être étoffée et à gagner en ampleur. Honnêtement, je n'oserais même pas me risquer à faire un état des lieux de ce qu'il s'est passé depuis le premier tome (même en prenant une après-midi, j'aurais encore des difficultés à tout résumer).
Mieux vaut avoir les tomes précédents bien en tête, ce qui m'inquiète pour les prochains (le temps de traduire j'aurais oublié des détails importants mais je pense qu'on peut trouver de bons résumés détaillés sur Youtube, c'est une idée de vidéo si quelqu'un veut se lancer prévenez moi).
La richesse du monde en termes politiques et mythologiques mais aussi le développement des anciens personnages développés et l'introduction des nouveaux rendent la lecture plus que passionnante. Je me demande réellement quel chemin cette saga va prendre par la suite et je peux vous assurer que je serais là pour vous chroniquer les avancées de Poppy.
Un petit résumé pour vous remettre dans le bain. A partir d'ici, spoiler des tomes PRECEDENTS !! (pas de celui-ci, don't worry)
(Mais quelle idée de regarder les reviews sur plusieurs tomes d'avances ?)
Poppy et notre joyeuse bande ont découvert qu'Isbeth était en réalité en vie et que c'était la mère de Poppy. Afin de protéger Poppy, Casteel a accepté d'être capturé par Isbeth. Poppy, en colère, va chercher les drakens de Nyktos (seul leur feu peut éliminer les mystérieux Revenants de la Reine de Sang) qui lui "prête" en échange de la promesse de ramener le frère de Malek, retenu par Isbeth, qui est en vérité le père de Poppy (alors qu'on pensait que c'était Malek). Quant à Malek, il est en fait en vie. La Consort est endormie. Poppy décapite le Roi de Sang en guise de déclaration de guerre.
C'était simplement le final du dernier tome, pour rappel, donc notre situation initiale. Dans ce tome, c'est la guerre avec Isbeth qui se révèle être une femme complètement perturbée mentalement (on le savait déjà mais non, sérieusement, elle a un problème en plus d'être une femme méchante). L'objectif de Poppy est évidemment de rendre la vie plus décente aux humains mais il lui faut aussi libérer Casteel à tout prix. de nombreuses batailles les attendent et les surprises sont à la hauteur de vos attentes, je peux vous le dire.
Un aspect que j'ai particulièrement aimé dans ce tome est le développement de personnages secondaires féminins. Certes il y avait Poppy mais elle était toujours entourée d'hommes. C'est notamment ce qui maintenait Acotar en top 1 dans mon classement. Mais dans ce tome quelques femmes introduites gagnent en importance : Vonetta et Isbeth notamment. C'était quelque chose qui me manquait (et continue un peu à manquer pour moi), mais l'autrice y remédie !
La seule chose que j'ai trouvé dommage, sans vous en dire trop, c'est qu'on a une révélation finale sur Poppy et honnêtement, je pense que tout le monde s'en doutait déjà avant ce tome mais les allusions de Reaver sont également plutôt éloquentes depuis le début.
Reaver est d'ailleurs un de mes personnages préférés, il me fait mourir de rire.
Pour ceux qui me connaissent bien et savent que j'adore Kieran, un certain passage (oui, je sais que vous voyez lequel pour ceux qui l'ont lu), m'a plus que ravie.... je ne vous en dit pas plus..
Je n'ai rien à dire de plus sur l'écriture, elle était déjà parfaite dans les tomes précédents, au même titre que tous les aspects du livre. J'ai cependant bien aimé l'italisation de certains mots frappants, je trouve que ça les rend plus marquant dans certains passage et ça aide à s'y retrouver dans tout ce joyeux bazar guerrier.
En bref, des dragons, des batailles, des femmes fortes, de l'action et encore de l'action sans fin. Je n'en attendait pas moins de Jennifer l'Armentrout qui nous vend toujours du rêve et arrive à faire mieux que ce dont on rêvait.
Je ne sais pas ce que vous attendez pour le lire si vous l'avez entre les mains vous pouvez y aller les yeux grands ouverts (non pas fermés) parce que vous ne serez pas déçus.