Un royaume de chair et de feu

"Mais quelqu'un m'a dit un jour que les relations les plus solides sont celles où la passion est la plus forte."
"Je suis tombée amoureuse de toi quand tu étais Hawke et j'ai continué lorsque tu es devenu Casteel."
"Parce que la douleur m'aide à me rappeler et à ne pas reproduire les mêmes erreurs."
"J'étais le feu, et Casteel était l'air qui l'alimentait."

Ses cicatrices n'étaient pas des imperfections. Pas même ça marque au fer rouge. Elles étaient la preuve de sa force, des épreuves qu'il avait surmontées, le témoignage qu'il avait retrouvé des morceaux de lui-même.
Je compris alors pourquoi à ses yeux ma peau était si belle. Il voyait la même chose que moi quand je le regardais.
Et ce depuis qu'il m'avait aperçue sans voile pour la première fois.

Nous nous battons pour vivre

L’idée que Casteel puisse mourir, qu’il ne soit plus là avec ses sourires et ses regards en coin qui me rendaient folle, avec sa répartie implacable et ses satanées fossettes, me paraissait impensable. Il était trop brillant, trop lumineux pour disparaître.

"Tu sais comment s'appellent les animaux duveteux qui habitent dans les arbres près de la capitale ? demandais-je.
- Quoi ?
- Ceux qui s'accrochent aux branches, expliquais-je. Ils sont tout doux et mignons, mais apparemment, ils sont dangereux.
- Seigneurs... est-ce que j'ai vraiment envie de savoir pourquoi tu penses aux ours des arbres ?
- Les ours des arbres ?" Je fronçai les sourcils. "Ils s'appellent comme ça ?
- Poppy", soupira-t-il.
Je levai les yeux au ciel. "Tu me fais penser à un ours des arbres.
- Je te dirais bien que tu me vexes, mais cela nécessiterait de parler et on est censés dormir.
-Peu importe", marmonnai-je.

Bonjour, quelqu’un peux me renseigner sur la date de la sortie du deuxième tome en France s’ils vous plait? Merci à vous

Depuis le début, ton coeur est en sécurité avec moi. Il le sera toujours. Il n'y a rien que je protégerait plus férocement ou avec plus de dévotion, Poppy. Aie confiance en cela, en ce que tu perçois de moi. En moi.

Nous n'étions plus qu'un amas de bras et de jambes, de chair et de feu.

Alors, Casteel m'embrassa et j'ai l'impression que c'était la première fois que nos lèvres se touchaient .
Dans un sens, c'était un premier baiser.
Casteel et moi en avions eu plusieurs. A chaque nouvelle vérité, chaque changement, c'était comme si nous recommençons à zéro, tout en gardant notre expérience et nos souvenirs.
Embrasser Casteel, c'était comme embrasser le soleil.

Nous n'emprunterions pas les problèmes de demain.
Ou même ceux que nous aurions à affronter quelques heures plus tard.
Car j'allais épouser l'homme dont j'étais tombée amoureuse.
L'homme qui, je le savais, ressentait la même chose, même s'il n'avait pas prononcé ces mots.
J'étais heureuse.
J'avais peur.
J'étais plein d'espoir.
J'avais hâte.
Toutes ces émotions étaient réelles.