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sur 655 notes
C'est l'été dans les Pyrénées. Gaspard, berger solitaire, a conduit ses brebis sur l'estive. Tourmenté par la mort tragique d'une jeune bergère survenue l'année précédente, il se pose des questions sur son activité pastorale. Il croise le chemin d'une éthologue, surnommée « la fille-aux-ours. » Alma suit pas à pas, obstinément, la réintroduction des ursidés dans ce coin de montagne, persuadée qu'une meilleure connaissance du comportement des ours est nécessaire à la cohabitation. Au grand dam des villageois de la vallée pour qui l'ours exerce encore et toujours « un mélange de fascination et de peurs archaïques, … en plus de la haine. » En effet le retour du grand plantigrade n'est pas sans conséquence et ses attaques contre les troupeaux provoquent de vives tensions. Les vies parallèles de Gaspard et d'Alma sont mêlées à l'animal dans une nature vivante et fragile, violente parfois, avec « ses forêts-cathédrales, ses orages théâtraux, le spectacle pyrotechnique de ses éclairs. » « le démontagnage » ne sera pas facile pour ces deux-là. Comment « quitter cet océan d'altitude, cesser de penser brebis pour penser humain ?«

Chaque personnage trouve sa place à tour de rôle dans les chapitres de ce livre dense et fascinant où Jules, le troisième protagoniste, a toute son importance. Né en 1867 dans la maison que Gaspard a achetée, il capture une toute jeune oursonne, l'éduque pour en faire une bête de foire qu'il exhibe jusqu'en Amérique. L'histoire du saltimbanque Jules, dont l'ourse pathétique est l'antithèse de notre ourse indomptable (et contemporaine), retentit intensément avec le présent.

Le roman de Clara Arnaud, exigeant et fort riche, distille un suspense très habile. Bien documenté, il livre une foule d'informations sur les ursidés, sur les métiers de berger, d'éthologue, de montreur d'ours et surtout sur les grands espaces montagnards. le livre chante les beautés d'une nature broyant parfois des destins, et incitant toujours à l'humilité.
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Le Couserans, vallée reculée des Pyrénées ariégeoises, est une terre d'ours. Ils y ont été chassés, exterminés puis réintroduits, non sans luttes et débats. Clara Arnaud, fidèle de ces montagnes escarpées, nous raconte cette histoire à travers trois personnages.
Jules est un montreur d'ours du XIXe siècle, Gaspard un jeune berger dont le troupeau peut être attaqué et Alma une écologue de terrain qui étudie l'ursidé. Chacun d'eux a son point de vue et Clara Arnaud ne les juge pas. Pas même Jules dont les mauvais traitements (enlèvement, blessure, entrave) paraissent aujourd'hui inacceptables.
Le roman est remarquablement bien écrit. La montagne y est sauvage, comme ces habitants à deux ou quatre pattes. le lecteur est emporté là-haut, entre les pierres, dans le brouillard ou sous le soleil qui brûle. C'est beau, mais pas sûr qu'on aie envie de s'y balader. le récit monte peu à peu en intensité, le caractère des personnages s'affirme au fil des pages. On sent poindre le drame.
J'ai été conquise par cette lecture aussi belle sur le fond que sur la forme.
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Une plongée au coeur des Pyrénées, où la réintroduction de l'ours fait débat. D'un côté, les pro-ours prônent sa nécessité pour l'équilibre de l'écosystème pyrénéen ; de l'autre, les bergers craignent pour leurs bêtes.

À travers Alma, Gaspard et Jules, trois personnages avec un point de vue différent sur la question, nous sommes transportés dans ces montagnes, tantôt accueillantes, tantôt hostiles. L'écriture fluide et poétique de Clara Arnaud nous emporte aux côtés des bêtes et des Hommes dans un grand ballet perpétuel.

Une lecture qui donne envie d'un bon bol d'air frais !
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J'ai adoré ce roman ! On plonge à travers les siècles dans trois récits de vie humaines et animales, un paysage pyrénéen où il est question de la difficile cohabitation avec l'ours, figure emblématique mais sujette à controverse dans la région. L'écriture est fluide, les descriptions des sentiments, émotions des personnages et des paysages sont majestueuses, j'ai été facilement transportée dans les pas et les rêves des trois figures qui composent ce roman. La construction de l'ouvrage est agréable, avec l'alternance des différents récits. Un livre poétique et politique, riche et puissant. Je recommande chaleureusement cette lecture aux amoureux de grands espaces et de nature !
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Malgré un début poussif et une construction trop scolaire, ce roman s'avère prenant. Un chouette récit qui questionne notre rapport aux grands prédateurs (ours, loup) et le poids de l'anthropisation des montagnes françaises.

Le roman suit deux personnages principaux, tous deux trentenaires. Gaspard d'abord, ex-citadin revenu vivre dans ses Pyrénées natales pour devenir berger avec sa femme et ses filles. Ses rêves de vivre en proximité avec la nature se confrontent aux doutes, notamment depuis qu'un tragique accident à tué une de ses collègues devant ses yeux. Alma ensuite, éthologue qui étudie le comportement des ours au sein d'une équipe de recherche, passionnée par son travail au point de bousculer souvent sa hiérarchie.

A côté de ces deux personnages, on a une série de portraits d'idéals-types ariégeois : Marco, le paysan un peu hippie qu'on imagine volontiers à la confédération paysanne, Yves et Kévin, qui sont le pendant de Marco, éleveurs eux aussi mais plutôt adeptes du chiffre et du rendement, chasseurs et anti-ours, Jean, le vieil éleveur plein de sagesse, mais on a aussi l'amoureux artiste un peu perché, le patron grande gueule de PMU, la vieille épicière qui aime les ragots…

Cette galerie de portraits dessine une vallée ariégeoise crédible et attachante, qui m'a semblé assez « bien sentie » par rapport à l'Ariège que je connais.

Mais il y a aussi les personnages animaux, avec en première place : les ours. Ils sont souvent invisibles mais pourtant omniprésents dans les discussions, notamment parce qu'une ourse imposante attaque régulièrement les troupeaux sur les estives.

Ces attaques vont réveiller les débats houleux sur la réintroduction de grands prédateurs dans des montagnes largement anthropisées. L'auteure ne prend pas clairement parti et fait parler ses personnages qui ont différents points de vue, différentes expériences par rapport à l'ours. Cela permet de montrer toute la complexité du sujet, notamment lorsqu'elle fait le lien avec le réchauffement climatique qui oblige les bergers à chercher des pâtures toujours plus hautes en montagnes car les estives traditionnelles sont brulées par le soleil – ce qui augmente le risque de prédation.

Tout cela est donc très bien réalisé, même si j'ai trouvé le livre un peu scolaire dans cette envie de bien faire en présentant toute une palette de points de vue.

Au niveau du rythme, j'ai trouvé la première moitié très lente, l'histoire peine à se mettre en place. Quand les attaques de l'ourse s'intensifient, le rythme s'accélère et j'ai été complètement pris dans le récit. J'ai donc trouvé ce livre inégal, peu intéressant au départ puis très captivant finalement.

L'écriture de l'auteure est douce, souvent sensuelle. Mais là aussi, j'ai trouvé ça un peu scolaire, agréable sans être transporté.

A noter que le récit est entrecoupé de chapitres contant l'histoire d'un montreur d'ours du 19e siècle parti aux Etats-Unis faire fortune. le lien entre les deux espaces temps ? Ce montreur d'ours vivait dans la maison où s'installe Gaspard et sa famille. Sans être indispensable, ces chapitres apportent une respiration agréable dans le roman.
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Une très jolie découverte !

A travers le quotidien de Gaspard, un berger, et d'Alma, une éthologue passionnée d'ours, on découvre les secrets de la montagne
Les difficultés pour s'occuper des brebis, les accidents et les pertes rencontrés au sein du troupeau, et la peur des prédateurs comme l'ours
Cet ours qu'Alma étudie voire vénère au fil de ses journées en bivouac à guetter la bête majestueuse
Cette bête qui fait peur et qui agace les bergers et autres habitants du village, mais qui est protégée

Pourquoi cette haine envers cet animal omnivore à la mauvaise réputation de tueur ?

On découvre également les mystères de la montagne, sa rudesse mais aussi sa fragilité face à un climat de plus en plus perturbé par le réchauffement
Canicules, sécheresses et orages mettent à rude épreuve les bergers et leur troupeau, mais surtout la faune et la flore montagnardes

Les personnages sont tous touchants et très profonds
J'ai été totalement embarquée par ce voyage au coeur des Pyrénées aux côtés de Gaspard et Alma
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Mon amour pour la montagne m'a attiré vers cet ouvrage dont j'ai, de plus, entendu de bons échos.
Et en effet, dans « Et vous passerez comme des vents fous », la montagne est au centre de l'histoire avec cette relation compliquée entre les ours et les hommes.

Je dois admettre que ce roman ne fut pas le coup de coeur attendu.
Je salue le travail documentaire de l'autrice, Clara Arnaud, ainsi que le retranscription qu'elle en tire pour faire ressentir à ses lecteurs l'atmosphère et les habitudes montagnardes. En revanche, elle a tendance à trop verser dans la description au détriment du récit même. Les lenteurs utiles à un tel sujet se transforment parfois en longueurs, et ces longueurs en ennui. Si j'ai bien apprécié quelques effets de style dans l'écriture, je ne peux dire m'être passionné par ces histoire mêlant hommes et ours. Pourtant, elles soulèvent de bonnes réflexions sur notre rapport à la nature et à l'animal.

Une lecture en demi-teinte pour ma part qui n'a pas réussi à faire vibrer ma sensibilité et mon intérêt. Pour un prochain roman peut-être...
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Dans les pas de Gaspard, le berger, gardien du troupeau de brebis, d'Alma, l'éthologue du Centre National pour la Biodiversité, et de Jules, le montreur d'ours vivant au siècle dernier parti pour l'Amérique avec son carnet de saltimbanque dans la poche, le lecteur découvre l'étude comportementale des plantigrades. Semaines après semaines, au sein de la montagne pyrénéenne, avec eux nous surveillons les déplacements, récoltons les poils sur les troncs, étudions les empreintes et les crottes, cherchons les branches cassées, posons les caméras et relevons les données. Sur les crêtes, 820 bêtes à garder avec les chiens, à soigner (piétin, panaris, coupures, etc.), à protéger d'une Ourse, Négra, que les autochtones maudissent après le terrible accident de l'année passée. « Et vous passerez comme des vents fous » de Clara Arnaud, une immersion dans cette nature où la beauté sauvage émerveille les randonneurs le jour et fait ressurgir les peurs ancestrales à l'approche de la nuit quand les ours let les loups rôdent ; une cohabitation narrée avec justesse.
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Je ne connaissais ni l'auteur, ni le thème du livre quand j'ai commencé la lecture. Je suis allée au bout même si cela m'a très peu intéressée : il y a énormément de descriptions, que j'ai trouvées souvent redondantes. le fil conducteur de l'intrigue est pauvre. Tout tient dans l'amour de la nature et des ours. Seule la psychologie des personnages m'a plu. On n'a pas de réponse aux énigmes posées.
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Clara Arnaud a 37 ans.
« Et vous passerez comme des vents fous » (un vers lumineux tiré du texte « Impromptu » du Poète Arménien Hovhanes Chiraz), est son 5ème livre. Cette jeune femme a déjà beaucoup bourlingué à travers la planète, souvent seule, depuis l'âge de 17 ans. le Québec, l'Irlande à Vélo, la Chine, le Kirghizistan , à pied ou à cheval, la République du Congo s'inscrivent à son tableau de marche. Titulaire d'un master à Sciences Po, Géographe, elle participe à des programmes de développement en Afrique ou au Honduras.

La guerre des ours, dans les Pyrénées est au centre de son livre. de tous temps, se sont affrontées dans des guerres pastorales, bergers gardant leurs brebis dans les estives, et défenseurs des ours, de leur écosystème, de leur mode de vie. de tous temps mais plus encore ces dernières années, où les antis ours (bien décidés à s'en débarrasser), et les écolos et les pro ours participant à des programmes de réintroduction des espèces menacées en voie de disparition, s'affrontent avec violence à travers deux visions opposées et irréconciliables, dont les arguments cependant sont parfaitement recevables des deux côtés. Si pendant longtemps les bergers acceptaient la présence des ours au prix de quelques brebis égorgées, la coexistence plus ou moins pacifique a désormais bien disparu.
C'est la trame de ce livre formidable.
Nous assistons à deux représentations si différentes, de la nature, de la vie pastorale, du respect de l'animalité et de la volonté de maintenir puis de réenrichir la biosphère.
Alma est une jeune éthologue, qui vient défendre dans les Pyrénées non seulement un programme de réintroduction de cette espèce menacée, mais surtout comme éthologue, étudier de façon novatrice le comportement des ours, comprendre pourquoi, comment des attaques sanguinaires de troupeaux, analyser avec finesse les relations avec l'habitat et leur progéniture. Beaucoup de temps passé dans une montagne aride, à l'affut pendant des heures, à guetter le moindre indice sur cet animal qui se fond avec dextérité et intelligence, dans son habitat rocailleux, mais bouleversé par la sécheresse et le dérèglement climatique.
Gaspard, lui, est berger, marié, papa de deux petites filles, et s'en va faire seul la transhumance, avec un troupeau regroupant les cheptels de plusieurs bergers, pas moins de 500 brebis, de plus en plus haut, dans des estives toujours plus hautes et difficilement accessibles. Défenseur de ses brebis, bien sûr, mais aussi respectueux des ours, si souvent hostiles.
Le troisième focus se fait sur Jules, qui au siècle dernier, quitta ses Pyrénées natales pour partir en Amérique, avec son ourse, (capturée bébé dans une scène magistrale, digne des meilleurs thrillers) pour y faire fortune comme montreur d'ours. Ça marchait bien à l'époque ! C'est la juxtaposition de ces trois récits, parfaitement bien entrelacés, qui compose cette fresque magnifique.
Clara ARNAUD sait manifestement de quoi elle parle, faisant corps avec cette région des Pyrénées Centrales, imprégnée de ses us et coutumes, de ses archaïsmes qui n'en sont plus forcément aujourd'hui, apte à en deviner les odeurs, les couleurs et les sons, au point pourrait-on dire d'être elle-même devenue, bergère. Ou brebis ! Gaspard a fui la ville, et son activité de paysagiste, pour se mêler aux montagnes, où garder, s'occuper des brebis , les aimer, les connaitre, les voir vivre est devenu une seconde peau. En arrière-plan un drame survenu l'année précédente se dévoilera peu à peu, densifiant encore la dramaturgie de l'histoire.
Le livre est… passionnant, somptueux. Il est … beau. il résonne aux sons des clochettes, du vent, des aboiements des patous, ces terribles et efficaces chiens de garde, et de Luna la chienne, l'écriture est d'un style, d'un éclat et d'une poésie splendide. J'ai aimé lire et relire certains passages, les gouter, et me projeter dans ces estives. Ce n'est pas du Giono. C'est vraiment autre chose, naturaliste mais sociétal, bucolique mais politique.

« Ici, il lui semblait (Alma) que les jeux étaient trop déséquilibrés-on avait déjà tout détruit ou presque- que l'ours servait à racheter la bonne conscience collective. Un ours qui devenait le porte étendard de militants, d'associations, de touristes et de politiques, qui n'avait plus grand-chose à voir avec la montagne. Et elle, qui se battait jour et nuit pour un individu alors que les plaines, les montagnes, les forêts, avaient cramé tout le mois de juillet, qu'on déversait encore du glyphosate dans les champs en toute légalité, que la France investissait massivement dans les énergies fossiles. N'était-ce pas un peu grotesque ?
Et pourtant, tant de fois ces dernières semaines lorsqu' elle rentrait du terrain après avoir rencontré des isards, repéré un triton dans le ruisseau, trouvé des traces d'ours et collecté des images des caméras, observant le passage d'un chat des bois, ou les tergiversations d'une martre, - elle avait pensé que tout n'était pas perdu. Car il y avait dans la démarche, le regard, le corps en mouvement de ces bêtes, leur singularité, leur imprévisibilité, quelque chose qui échappait au contrôle, à la statistique, qui se déjouait des politiques publiques et des conflits territoriaux, une nécessité propre, une poésie, cette part sauvage qui avait résisté dans les interstices du monde. »
Pour ceux qui la connaissent, j'ai pensé à l'écrivaine Québécoise Gabrielle Filteau-Chiba qui dépeint si bien la forêt et son monde dans « Sauvagines. » Mais aussi , quelquefois, à l'esprit de Baptiste Morizot.
L'histoire est terrible, tragique, politique, lorsque l'on voit Alma, « la salope aux ours » comme il est tagué sur sa voiture, se démener seule dans un temps imparti pour fournir des informations et un rapport, sur l'habitus des ours, les conflits avec son organisme d'étude pris en tenaille entre la nécessité de réintroduire une espèce pour ne pas la voir disparaitre et une population farouchement décidée à s'en débarrasser. On apprend beaucoup de choses, sur ce monde seulement évoqué habituellement dans les faits divers. La vie est souvent nuance, pas seulement bloc contre bloc.
On comprend enfin la dureté d'un travail choisi, loin d'une société envahie par le numérique et la surconsommation, et où l'on garde encore quelques valeurs de l'humain. Nous sommes ici aux antipodes du Sylvain Tesson des « Forêts de Sibérie » qui organise sa solitude pendant 6 mois dans un univers nécessairement hostile, pour y provoquer images et source d'inspiration.
C'est aussi , me semble t il, un livre très terrestre et très Terrien, de par l'infini respect de son autrice à notre Monde , dans sa bigarrure, sa richesse, sa multiplicité, un livre où l'on marche beaucoup, mais où l'on sait s'arrêter le temps qu'il faut, pour regarder, épier, autour de soi, la vie, l'infiniment petit comme la beauté de la nuit où se découpent avec majesté la crète des montagnes, où l'on se surprend à lever les yeux vers les sommets, comme si c'était l'évidence de voir se dessiner les monts, obscurs, secrets, imprévisibles, éclatants de beauté juste au-dessus de nos têtes. La montagne. Ses bouquetins autrement plus agiles et graciles que nous, en fusion avec la roche et virevoltant, avec grâce, survolant les précipices, métaphore de nos vies. Mais aussi et enfin, la Montagne, cruelle, qui ne rend pas de compte, prend, et n'a rien à justifier.
Un livre tragiquement beau, une autrice à découvrir absolument, une histoire qui demeure dans le coeur, des images et des paysages, des caractères trempés, et des ours, qui au final ne nous font plus aussi peur qu'avant.
Et une envie, celle de découvrir les précédents livres de Clara Arnaud.
Humainement et Naturellement recommandé.
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