Maintenant, comme avant

Cela n'arrive pas souvent mais la je n'ai pas terminé ce roman.
J'ai pourtant insisté mais j'ai finis par abandonner.

Un livre qui s'adresse directement au lecteur, une façon très particulière d'écriture, avec des avis sur tout et rien.
Je pense que c'est de style très particulier de l'auteur auquel je n'ai pas accroché.

Par ailleurs il y a de nombreuses critiques positives sur ce roman.

Heureusement on a pas tous les même goût 😉

Rose attendait beaucoup de cet été, celui de ses 18 ans. Elle avait planifié un certain nombre de choses mais ce qu'elle n'avait pas prévu c'était le retour de Manette, sa mère. L'envie lui prend de la renvoyer d'où elle vient. Mais son père n'a pas l'air d'être du même avis.

Emiliano est l'homme d'une femme, il a passé sa vie à attendre le retour de Manette, car il en était sur, elle reviendrait.

Rose quant à elle s'est construite sans elle, c'était un fantome. Ce retour bouleverse ses plans et elle se trouve déstabilisée mais c'est surtout la réaction d'Emiliano qui la met en rogne. Pour lui, les années d'absence ne comptent maintenant qu'elle est de retour.

Qu'est-ce que l'amour ? Est-ce que c'est laisser partir l'amour de sa vie pour assouvir son rêve ? Est-ce partir plutot que de rester et de faire souffrir les autres ? Est-ce pardonner les erreurs du passé ?

C'est pendant ces quelques mois que Rose va devoir répondre à ses questions avec tendresse et humour.

J'ai beaucoup aimé ce roman tout en délicatesse.

Rose a dix-huit ans. C'est l'été et elle n'a qu'une idée en tête: perdre sa virginité avec Bruno, le meilleur ami de son père. Quand, soudain, réapparait Manette, sa mère qui l'a abandonnée alors qu'elle n'avait que quelques mois.

Je ne connais pas Juliette Arnaud mais j'avais entendu beaucoup de bien de son roman précédent et j'ai donc eu envie de découvrir sa plume.

J'ai trouvé ce roman très singulier. Les personnages sont attachants et je suis rapidement entrée en empathie avec Emiliano, abandonné par son grand amour sans parvenir à tourner la page.

L'essentiel de l'histoire est dialogué et même la narration est écrite dans un style très « parlé », ce qui m'a beaucoup gênée. J'ai toujours ce problème avec ces styles très familiers d'écriture. Mais j'avais tout de même envie de connaître le dénouement de l'histoire de Rose et Emiliano.

Et là, je suis grandement restée sur ma faim. Jusqu'à la dernière page, j'ai attendu les clés de l'histoire. J'aurais aimé entrer un peu plus dans le coeur des adultes du roman mais le récit reste finalement celui d'une jeune fille de dix-huit ans.

A lire à la plage.

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