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Anna, jeune anglaise de 25 ans, a jusqu'ici vécu dans le foyer de son frère sous la coupe de sa belle soeur qui veut à tout prix la marier (et s'en débarrasser !) . Et voilà qu'elle hérite miraculeusement d'un vieil oncle : un grand domaine en Allemagne, entre mer Baltique et forêt de pins , qui lui rapporte suffisamment pour la rendre indépendante. Débordant d'enthousiasme et de bonheur, elle projette de partager cette bonne fortune avec une douzaine de femmes de bonne famille mais désargentées en leur offrant un asile et un avenir heureux.

D'une plume légère et pleine d'humour, Elizabeth von Arnim dresse toute une galerie de portraits très vivants et très caustiques . Anglais ou Allemands, hommes ou femmes, tout le monde y passe : le frère absent, l'obséquieux et odieux intendant, le pasteur pontifiant, le jeune vicaire ridiculement romantique ou le fils de bonne famille désargenté coureur de dot, voilà pour l'essentiel de la gent masculine ! Tous ces messieurs considérant bien sûr la femme comme inférieure , un être faible , « née pour aider et pour servir » , un « matériau brut inutilisable tant que la main d'un homme ne l'a pas façonné ».
Mais l'auteure n'épargne pas les femmes non plus : de l'insupportable belle-soeur anglaise, riche mais vulgaire, aux allemandes hypocrites, jalouses et méchantes , le tableau n'est pas reluisant et seules quelques unes trouvent grâce à nos yeux, à commencer par Anna bien sûr !

Quand on lit la biographie d' Elisabeth von Arnim, on comprend qu'elle s'est un peu inspirée de sa propre vie ( les différences de mentalités entre Anglais et Allemands par ex) , qu'elle a dû souffrir d'être une femme « moderne » et indépendante à une époque où c'était plutôt mal vu (fin XIX e) et que le personnage d'Anna lui ressemble par certains côtés .

Une riche galerie de portraits, une défense et illustration de la condition féminine , auxquelles il faut ajouter de beaux paysages et une nature sublimée : une lecture très plaisante et une belle découverte.
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C'est en parcourant la toile que je suis tombé sur le nom d'Elizabeth von Arnim qui m'était totalement inconnu et semblait assez peu populaire. Pourtant, cette auteure m'a très vite attiré pour les éloges que j'ai pu lire de ses écrits et bien que moins connu semble-t-il qu'Avril Enchanté, le résumé de la Bienfaitrice m'a de suite interpelé grâce à son héroïne qui se devinait moderne et indépendante.

Il est indéniable que ces promesses sont belles et bien tenues et que le personnage principal dévoilé reste la grande force de ce récit. En effet, Anna se démontre bien différente de ses consoeurs et prône fièrement sa singularité. Ainsi, cette dernière trop peu romantique préfère largement se définir comme une jeune femme libre et indépendante, un poil philosophique et fière de l'être. C'est pourquoi, lorsque celle-ci hérite d'un domaine en Allemagne ainsi qu'une importante rente financière rêvera d'émancipation plutôt que de mariages. J'ai vraiment été séduit par ces attraits qui font de ce protagoniste un personnage en avance sur son temps et totalement actuel et moderne. D'autant plus que malgré ses grandes convictions et cette différence Anna ne cessera de faire preuve d'altruisme envers ses compères et mettra à profit cette liberté durement acquise en venant en aide à nombreuses femmes en détresses. Malgré toute sa bonté et sa bienveillance notre héroïne se fera bien souvent dupée et malmenée dans cette société où l'hypocrisie et les différences sociales sont de mises. J'admets que même si cela accentue le côté attachant et empathique de sa personne, je l'ai trouvée par moments bien trop naïve et crédule. Fort heureusement, Anna ne manque pas pour autant de caractère, ce que j'ai beaucoup apprécié. de plus et malgré ses voeux de célibats, notre jeune gentleman Axel se trouvera vite charmé par cette dernière et mettra tout en oeuvre afin de lui faire baisser sa garde. J'ai beaucoup aimé ce personnage qui permet à Elizabeth von Arnim d'offrir un brin de romance à son roman satirique.

En effet, La Bienfaitrice est une très nette et juste critique de la société dans laquelle évolue notre héroïne aussi que son auteure. Ce récit sans pour autant être totalement autobiographique semble s'inspirer de manière conséquente de la vie tourmentée d'Elizabeth von Arnim. Cette inspiration personnelle lui permet d'offrir un récit attrayant et assez touchant, à la dimension humaine impressionnante. D'une fine plume parfaitement maitrisée et remplie de poésie, cette dernière offre une oeuvre qui se lit avec facilité et qui se vit avec intérêt. D'autant plus que cette dernière ne manque nullement de cynisme et le retranscrit à merveille grâce aux nombreuses femmes qui peuplent ce roman. Mise à part notre héroïne aucune ne semble faite de bons caractères et chacune entache encore plus l'image que se faisaient les hommes de l'époque à leur propos. Pour autant et à l'image d'Anna, le style d'Elizabeth von Arnim se veut lui aussi moderne et actuel. Ainsi nulle chinoiserie n'est venue compliquer ma lecture excepté les thermes et le vocabulaire allemand spécifiques à cette oeuvre. Bien entendu, ce choix de ne pas traduire certaines parties permet de mettre en avant le choc des cultures entres ces deux pays dépeint avec réalisme par l'auteure. Quel plaisir de découvrir de nouvelles coutumes et autres modes de vie que ceux déjà bien connus des classiques anglais. Sans pour autant être totalement différents, cette comparaison et cette nouvelle contrée permettent à l'auteure d'apporter une oeuvre rafraîchissante.

En conclusion, ma première rencontre avec Elizabeth von Arnim est couronnée d'un véritable succès. J'ai adoré découvrir son fin style parfaitement maîtrisé, fortement actuel et moderne, à l'image de son héroïne fière et indépendante, largement en avance sur son temps.
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J'ai beaucoup aimé ce livre. L'auteur raconte si bien les événements qu'on se croirait vraiment au xixeme siècle au fin fond de l'Allemagne... Anna est une jeune anglaise qui vit faute de moyens chez son frère avec sa pénible belle-soeur Susie... elle ne rêve que d'indépendance et de gérer seule sa vie pour faire du bien autour de soi...elle hérite d'un domaine en Allemagne et part vivre la bas... beaucoup de choses vont lui arriver et notamment l'amour.
Un très bon roman avec des personnages intéressants que l'on prend plaisir a suivre.
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Au début du XXe siècle, Anna Escourt, orpheline de 25 ans, vit à Londres avec son frère et sa belle-mère tyrannique qui ne cesse de lui rappeler qu'elle lui est redevable et de la traîner de bals en soirées pour la marier à un bon parti. Anna préférerait de loin gagner son indépendance en balayant les rues. À la suite du décès de son oncle, Anna hérite d'un grand domaine en Allemagne, dont les revenus lui permettent de vivre à sa guise, en restant célibataire, et d'accomplir son rêve : offrir un toit aux femmes seules et sans ressources.

Cette héroïne résolument moderne, rejetant tout sentiment amoureux, agit selon ses propres convictions, quand bien même celles-ci feraient fi des convenances et des critiques. Néanmoins, en dépit de sa force de caractère, Anna fait preuve d'une grande naïveté quant à son projet philanthropique et à ses protégées qu'elles considèrent comme ses « soeurs » (car elle voit en elles la détresse à laquelle son héritage lui a permis d'échapper). Mais au fil du temps, les mensonges et l'hypocrisie de ces dernières lui ouvriront les yeux et lui feront reconsidérer sa vision du bonheur.

Elizabeth von Arnim nous offre une belle galerie de personnages secondaires. Parmi mes préférés, Letty, la jeune nièce d'Anna, qui raffole des souvenirs romantiques que lui conte sa gouvernante, et accumule les maladresses malgré ses louables intentions, ainsi qu'Axel von Lohn, un voisin qui tente de protéger Anna des ruses de son régisseur et de ses résidentes.

Cette fable, gorgée d'humour et d'ironie, savoureusement écrite par Elizabeth von Arnim, dénonce la condition des femmes considérées comme des êtres inférieurs, destinés à vivre sous la coupe d'un mari, et met également en avant le choc des cultures entre ces deux pays aux coutumes extrêmement dissemblables mais tout aussi étriquées et emprisonnantes.
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La Bienfaitrice raconte l'histoire d'une jeune fille anglaise du début du 20eme siècle. Celle-ci vit avec sons frère et sa belle-soeur depuis des années. En effet, elle refuse de se marier! Cette idée (loin de plaire à tout le monde) est vue auprès de son entourage comme une hérésie et sa belle-soeur devient oppressante dans son idée de marier Miss Anna Escourt.
La visite de son oncle vivant en Allemagne va tout changer. Celui-ci respecte vraiment sa nièce et à sa mort décide de lui léguer son manoir en Allemagne. Celle-ci après réflexions part vivre là bas malgré le fait qu'elle n'a jamais visité ce pays.
Changement de décor, de moeurs, de coutumes... L' auteure nous fait sourire dans les descriptifs des personnages si différent de ceux de l' Angletterre.
Miss Escourt se retrouve à être scrutée, jugée...
Elle a un rêve en plus de ne jamais se marier, celui d'ouvrir une maison pour femme démunie.
Elizabeth von Arnim nous montre sans fioritures ce qu'était de vivre femme à cette époque qui n'est pas si lointaine (deuxième ou troisième génération en fonction de l'âge du lecteur)
On découvre là ses difficultés à la mise en place de ce projet, ses doutes, ses réflexions, ses déconvenues, mais aussi son courage pour réussir ce qu'elle entreprend.
J'ai vraiment apprécié ce personnage précurseur de son époque, l'écriture de l'auteure qui cible de belle vérité. Les descriptifs du bonheur simple (paysage, amitié...). Les défauts de caractère du personnage principale la rende touchante et criante de vérité.
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Anna Estcourt est une jeune fille de bonne famille qui ne considère pas le mariage comme son objectif. A la charge de son frère - ou plus exactement de sa riche belle-soeur- il est donc mal vu qu'à vingt-cinq ans elle soit célibataire. Sa vie change le jour où son oncle Joachim lui lègue une petite propriété près de Rügen. Elle s'y installe et décide de partager son bonheur avec des femmes sans ressources, aidée en cela par le pasteur du coin et sa gouvernante. Quelques désillusions l'attendent mais elle maintient le cap, ses promenades dans la nature contribuant à faire passer les tracas quotidiens, tout en ignorant le séduisant et courageux Axel von Lohm, un de ses voisins épris d'elle. L'oncle Joachim avait-il d'ailleurs une idée derrière la tête en la couchant sur son testament?

"C'est la seule vie possible pour une femme, dit oncle Joachim avec gravité. Ne me parle pas d'indépendance. de tels mots ne sont pas faits pour la bouche d'une jeune fille. C'est la fierté d'une femme de se tenir près d'un bon mari. C'est sa joie d'être entourée et protégée par lui . Hors du cercle proche de son foyer, il n'y a pas de bonheur pour elle. Les femmes qui ne se marient jamais ratent tout cela."

Kinder, Küche, Kirche, c'est dur, mes soeurs, en cette Allemagne fin 19ème siècle. Elisabeth von Arnim utilise beaucoup ses expériences dans ses romans souvent partiellement autobiographiques, expériences matrimoniales pas bien heureuses d'ailleurs. Sa douce ironie fait merveille. Quelle réussite que ce roman original! le lecteur connaissant les pensées des personnages -sans peser- peut sourire des quiproquos. Toujours sans abuser, la description des beautés de la nature environnante est une petite merveille, où se détecte la sensibilité personnelle d'Elisabeth von Arnim.

Pendant les journées qui précédèrent leur arrivée, Anna planait dans les nuages. le mot "extase" est trop faible pour décrire son état. le temps était radieux et voir la nouvelle vie commencer sous le soleil décuplait son bonheur. Elle n'avait jamais le moindre doute concernant leur bonheur futur, lorsqu'elle se promenait dans la forêt traversée par le soleil , devant la beauté de la mer étincelante, dans la tranquillité de la vie à la campagne, si calme que chaque jour semblait être dimanche.Tout cela ne lui suffisait-il pas? Se lasserait-elle un jour de ces pins, de cette étroite bande de ciel d'un bleu légèrement plus clair à la cime des arbres qui ondulait doucement? le murmure du vent dans la forêt lui donnait un plaisir exquis, l'éclosion d'une fleur nouvelle, la pure fraîcheur de l'air, toutes ces choses étaient pour Anna pleines de délices. Il ne lui venait pas à l'idée qu'il pût en être autrement pour ses pensionnaires. Lorsque les pauvres femmes épuisées, enfin libérées de leur anxiété et de leur peine, seraient revigorées par la musique et les odeurs de la forêt, il y aurait encore le jardin de l'autre côté de la rue, et les marais parsemés de boutons d'or de l'autre côté de la haie, elle-même déjà verte, puis la mer, avec les barques de pêche qui allaient et venaient, les goélands argentés tournant autour des voiles orange, et les aigles tout là-haut, comme des taches dans l'infini du ciel. Il y aurait aussi les promenades le long de la côte nord, où le vent vif semblait plus frais que dans la forêt, et puis chaque soir, cette maison spacieuse, où tout ce qu'on attendait d'elles était qu'elles fussent heureuses.

Anna peut paraître naïve (ou folle selon son entourage), elle n'en est pas moins extrêmement attachante et saura reprendre contact avec la réalité lorsqu'il le faudra...

Jetez-vous sur ce roman (et sur ceux de l'auteur : Avril enchanté, le plus connu, Elisabeth à Rügen, Mrs Skeffington, Vera...), où se retrouvent les qualités de celui-ci.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Avril enchanté m'a tellement plu que j'ai vite déniché un autre roman de Elizabeth von Arnim à lire. La bienfaitrice est plus long, l'histoire a de ce fait un peu plus de ramifications.

Quand Anna Estcourt, jeune et belle anglaise noble mais sans fortune, hérite d'une propriété en Allemagne, elle y voit là l'occasion de prendre son indépendance et également de faire profiter de pauvres âmes de sa bonne fortune. Mais dans sa candeur, elle ne perçoit pas ce que ce projet a de difficile à mettre en oeuvre, d'autant plus dans un pays dont elle ne connaît pas les us et coutumes.

De la belle-soeur riche mais vulgaire au pasteur pontifiant, en passant par les personnes intéressées et manipulatrices, l'auteure offre une galerie de personnages piquants et drôles et des descriptions pleines de malice.

Une très agréable lecture.
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Un peu déçue, après mon enthousiasme pour "Avril enchanté" et " Mr Skeffington "." La bienfaitrice " reprend les thèmes chers à Elisabeth von Arnim, l'indépendance tant désirée par les femmes, du moins certaines, nous sommes au début du 20ème siècle, avec ce paradoxe que tout est bien qui finit bien en général par un mariage.
Anna, l'héroïne, vit avec son frère et sa belle-soeur qui désire absolument la marier pour s'en débarrasser. Anna est sans le sou, lorsqu'une demeure lui est léguée avec des revenus conséquents dans un coin perdu d'Allemagne. Les descriptions de ce pays, du modus vivendi des habitants est certainement autobiographique, les anglais se sentant un peu plus civilisés, raffinés que les prussiens. La jeune Anna est néanmoins séduite par cette vie simple, sans prétendant à ses trousses, d'autant qu'elle échappe à sa redoutable belle-soeur, en trouvant une autonomie financière inespérée. Elle se met dans la tête de faire le bien autour d'elle, puisqu'elle en a les moyens. Mais tenter de faire le bonheur d'autrui à tout prix lui apporte bien des revers et les personnes qui l'entourent ne sont pas forcément ce qu'elles prétendent être. Tout est bien qui finit bien grâce à l'amour d'un jeune voisin, de bonne famille et noble également de caractère. L'auteur se livre alors à l'apologie du mariage pour les femmes.
On retrouve dans ce roman son l'impertinence, l'ironie et la causticité ainsi que la belle plume d'Elisabeth von Arnim. Toutefois, le rythme est un peu mou et bien des longueurs finissent par lasser.
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Noble mais désargentée, Anna Escourt, 25 ans, était condamnée à faire un riche mariage pour pouvoir prétendre au mode de vie lié à son rang (comprendre : vivre sans travailler). Mais voilà qu'un vieil oncle lui lègue en Allemagne un domaine dont les revenus vont lui permettre de réaliser son rêve d'indépendance. Mieux encore : Anna peut dorénavant faire le bien autour d'elle et elle décide d'accueillir une douzaine de femmes sans ressources -les "élues"- pour vivre ensemble en toute amitié, comme des soeurs.

La naïve et enthousiaste Anna va découvrir qu'être une bienfaitrice n'est pas chose facile et qu'on s'expose à susciter plutôt le ressentiment que la reconnaissance chez ceux qui nous sont redevables. Pour affronter le pasteur du village, un homme assommant qui n'a que la religion à la bouche ; le régisseur du domaine qui espère profiter de son inexpérience pour s'en mettre plein les poches et supporter les mésententes entre les "élues", elle aura bien besoin du soutien de son voisin, le bel Axel von Lohm. Mais promis, Anna ne va pas tomber amoureuse puisqu'elle a choisi de rester indépendante.

J'ai pris grand plaisir à la lecture de ce roman écrit en 1902, plein d'humour et d'ironie et qui traite de la possibilité pour une femme d'être indépendante. Nul doute que je lirai de nouveau cette auteure que je découvre ici.

Quelques extraits :

"Comme beaucoup d'analphabètes, elle vantait son bon sens, considérant cette qualité, qu'elle possédait effectivement, comme plus précieuse que d'autres, qu'elle ne possédait pas."

L'avis du pasteur sur les femmes : "... c'est un matériau à l'état brut. Et il est inutilisable tant que la main d'un homme ne l'a pas façonné.

- Très vrai, convint son ami, d'autant plus cordialement qu'il avait à la maison une femme qui résistait au façonnage depuis maintenant plus de vingt ans."
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Anna Escourt est une jeune fille londonienne de bonne famille orpheline mais élevée par la femme de son frère aîné. Malgré les efforts répétés et assidus de sa belle-soeur, Anna tente par tous les moyens de rester vieille fille. Elle rêve d'indépendance et d'autonomie et est prête à déroger à son rang pour travailler. Cependant, un oncle lui laisse en héritage une propriété en Allemagne. Elle projette alors de s'y établir et d'y accueillir d'autres femmes dans le besoin qui veulent s'émanciper...
Anna Escourt et son projet fou m'ont permis de retrouver avec bonheur le charme de la littérature du 19ème siècle. Elle est une femme attachante et volontaire. Elle trouvera dans sa tâche un allié en la personne de son voisin, Axel Lohm.
Un bon roman, une belle surprise de lecture.
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