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3,81

sur 74 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un jeune garçon narcoleptique, trop grand, introverti et maladroit. Voici le héros de cette histoire. A première vue, rien pour en faire un héros captivant et pourtant l'auteur a ce je ne sais quoi dans son style qui fait que cette histoire d'école se transforme en folle aventure.
Et le timide Magnus s'étoffe au fil des pages. Les personnages secondaires ne sont pas en reste. J'ai particulièrement apprécié l'ambivalent Anton Split, la caractérielle Mimsy, le grand benêt de Vaclav. Bref une joyeuse bande bien mal assortie mais puisque les circonstances l'exigent, il faut bien mener l'enquête et découvrir pourtant les cauchemars investissent peu à peu les rues.
Originale, inventive et rythmée, cette histoire est plein de rebondissements, très facile à lire.
Une aventure fantastique jeunesse comme on les aime et comme les aimera toujours.
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La première phrase :

"Au moment où commence cette histoire, minuit sonne au clocher du lycée des sciences de Friecke."

La dernière :
"C'est peut-être pour ça qu'ils en ont fait la mascotte de l'établissement."
Entre les deux, Magnus Million, un ado de quatorze ans, le futur héritier de la plus grande fortune de Sillyrie. Et pourtant, ce statut ne remplace ni l'affection d'une mère partie trop tôt ni la présence d'un père bien plus préoccupé par son business que par son fils. Ce n'est pas davantage au glacial et sinistre lycée des sciences de Friecke qu'il peut trouver un peu de chaleur.
Un matin, alors qu'il s'est levé en retard, notre jeune héros trouve une solution inespérée pour ne pas louper le début des compositions. Malheureusement, celle-ci se termine en catastrophe et le voilà collé pour 1341 heures ! Il intègre alors le terrible dortoir des punitions où il fait la connaissance, un peu brutalement, avec le gang des Ultras, des gamins orphelins de la Ville Basse qui font régner leur loi sur le lycée.
Pas simple de s'imposer ni de mener l'enquête sur les troublants événements qui ont lieu la nuit quand on est victime de narcolepsie et qu'on s'endort pour un oui ou pour un non ! Magnus n'est pas au bout de ses peines ni de ses surprises !

Un roman jeunesse comme je les aime !

Tout d'abord, l'aventure est menée tambour battant (avec quelques épisodes de sommeil forcé au vu du "petit" souci de notre héros !). Celle-ci implique les élèves du lycée pris, bien malgré eux, dans un sombre complot menaçant la sécurité de l'Etat mais, au-delà, c'est à l'amorce d'une révolution sociale qu'on assiste. Dans cette société inégalitaire et dominée par les hommes, on voit en effet émerger les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité ! S'y ajoute une petite pointe de fantastique avec cette histoire de gaz émeraude surgi des entrailles de la Terre et qui amène avec lui les créatures de nos cauchemars. Et une pincée d'humour avec les interventions sous forme de clins-d'oeil de l'auteur lui-même.

Ensuite, les personnages sont hauts en couleur. Il y a Magnus, bien sûr, tout un poème à lui seul ! Trop grand pour son âge, trop gros, trop peu courageux, il est un peu l'anti-héros par excellence. Et pourtant ! Il faut se méfier de l'eau qui dort ! Il y a aussi Mimsy Pocket qui m'a fait penser à Fiffi Brindacier de par son caractère espiègle et indomptable et Anton Spit, l'Ultra particulièrement attachant.

Quant au cadre, l'atmosphère de pensionnat d'antan est particulièrement crédible et prenante. Avec ses couloirs sombres, son personnel qui l'est encore davantage, ses coins et recoins, ses blagues de potaches, son odeur de cantine, on s'y croirait !

Ajoutons enfin la présence des livres et de la lecture comme moyen de s'émanciper et on aura fait le tour des qualités de cet excellent titre de Jean-Philippe Arrou-Vignod.

"Savoir que les hommes sont ce qu'ils sont ne doit pas nous empêcher de vouloir les changer."
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Un héros qui ne l'est pas vraiment. Une réalité qui se dissout. Un pays des rêves qui s'affranchit du sommeil. Les frontières deviennent floues pour notre plus grand bonheur et non celui de Magnus Million, un jeune garçon narcoleptique et maladroit, confronté à d'étranges phénomènes.
Humour, enquête et suspens se mêlent dans ce récit qui ne nous fera plus prendre nos rêves à la légère
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J'affirme que mon mois de février débute plutôt bien avec cette lecture et c'est tant mieux. Au moins, je ne ressens pas le besoin de me fâcher avec les livres pendant un moment, à cause de certaines lectures ennuyeuses et forcément, je vais continuer tout ça. D'ailleurs, il serait bête de ma part d'arrêter sachant que j'ai une masse critique à faire dans les jours à venir. Sinon, je vais tenter de faire une belle chronique même si je suis assez malade en ce moment. Ma petite nièce de bientôt trois mois n'a rien trouvé de mieux que de me contaminer… du coup, on broute des herbes et des plantes dans l'espoir de se sentir mieux dans les heures à venir. Bref, le personnage de Magnus est plutôt attendrissant. Même si c'est un grand peureux, il reste avant tout assez casse cou et il souffre d'un mal qui surgit souvent : la narcolepsie. Concernant Mimsy Pocket, elle reste un personnage haut en couleur et l'univers dans lequel ces deux individus évoluent est une petite dystopie, si je ne me trompe pas. Comme d'habitude, je vais faire ma liste des éléments négatifs et ensuite, celle des positifs.

Ce que je n'ai pas aimé :

- Certaines révélations étaient faciles à deviner, ce qui gâche un peu le plaisir. J'ai découvert très vite l'identité d'un personnage important et j'aurais aimé que cette surprise soit un peu plus dure à trouver.

- La façon dont est utilisée la narcolepsie. Je trouve que l'auteur utilise cette maladie avec mauvais escient. Parfois, elle refait son apparition comme pour clore un chapitre et cela donne une impression d'être là juste pour permettre à l'auteur de passer à autre chose. Par moment, on aurait tendance à oublier que le personnage principal est souffrant.

- le personnage d'Anton Spit. Je pense que c'est l'individu que j'ai le plus apprécié dans cette histoire. Une petite frappe qui fait les pires crasses à notre héros et qui pourtant, apprendra à le connaître et à devenir son ami. Ce que je regrette, c'est qu'on ne le voit pas souvent alors que pourtant, il est très appréciable avec sa maladresse.

- La fin. Je l'a trouve molle et vite expédiée.

Ce que j'ai aimé :

- La taille des chapitres. Des petits, des grands, j'aime quand ce rythme est soutenu et ainsi, j'ai pu apprécier pleinement cette histoire.

- le vocabulaire de l'auteur. Même si ce livre est destiné à la jeunesse, on y trouve une pléiade de mots très compliqués. Même moi, j'ai dû m'armer de mon dictionnaire pour en comprendre certains, ce qui veut tout dire.

- L'introduction de créatures mythologiques. Etant un féru de la mythologie grecque, retrouver certains monstres étaient fort plaisant.

- PAS DE ROMANCE !!! Et ça, c'est le pied. Pourtant, avec deux couples, je l'a sentais venir grosse comme une maison et au final, nada. Un livre sans romance, à mes yeux, cela mérite un petit point supplémentaire.

- Les petites trahisons. C'est quelque chose que j'aime beaucoup lire dans les histoires car elles sont le don de me faire bondir de mon siège. D'ailleurs, à la place de Magnus, je me serais montré beaucoup moins clément car les occasions pour se débarrasser du traître étaient nombreuses. Preuve que j'ai encore du chemin à faire pour être entièrement bon.

En conclusion, c'est un livre jeunesse que j'aurais tendance à recommander aux enfants et aux adultes car l'histoire est sympathique comme tout.
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Magnus Million est un fils de milliardaire. Mais malgré cela, il n'a pas une vie de rêve. Sa mère est décédée, son père l'a abandonné dans un horrible pensionnat jusqu'à en oublié son existence, il est atteint de narcolepsie. Mais malgré tout cela, Magnus Million va vivre de grandes aventures. Dans son pensionnat, il se passe de drôles de choses. Des personnes étrangères apparaissent dans l'établissement, par la suite des personnes disparaissent et personne semble s'en inquiéter.
Dans ce roman, le suspense se dilate peu à peu au grand plaisir du lecteur. On a pas d'histoire lourde comme on pourrait le retrouver dans d'autres oeuvres jeunesse. On est un peu, nous adulte, choqué par la représentation des personnages ne notre espèces, le père est négligent, il en oublie même qu'il a un fils, fait passer l'argent avant son fils. Les personnels enseignants auraient eu les inspecteurs académiques à leurs portes. Mais on apprécie la profondeur des personnages enfants. On les sens respirer, être dans ce roman de Jean-Philippe Arrou-Vignod. A lire.
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À partir de 11 ans. Ce livre est très bien mais l'histoire des fantômes est très étrange. Je le conseille.
Joséphine, 11 ans et demi.
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Magnus a un nom de famille prédestiné. Ou plutôt c'est son père qui le porte le mieux, puisqu'il est le plus grand industriel de toute la Syllirie. Cependant le patriarche met un point d'honneur à ce que son fils unique soit élevé dans les mêmes conditions que tous les rejetons de l'élite de son pays. Et comme il est veuf depuis les trois ans de Magnus, il est le seul à avoir autorité en la matière. Alors le jour où la narcolepsie de son fils le fait arriver à un examen primordial pour son lycée d'une façon très insolite, mettant en scène un wagonnet et un trou dans le toit, l'adolescent devra traîner sa grande carcasse au pensionnat pour écoper sa peine de plus de 1200 heures de colle.
Et il est de notoriété publique que le dortoir est occupé par une bande de petits voyous orphelins qui font la pluie et le beau temps quand les pions dorment. Pourtant ce n'est pas ça qui devrait inquiéter le plus Magnus, mais plutôt cet étrange brouillard verdâtre qui semble faire sortir de la nuit des créatures de cauchemars.
Le jeune fils unique devra apprendre à jouer en équipe, et surtout faire face à ce que comprend son héritage, notamment l'usine d'armement Millions.

Un petit régal littéraire servi par le directeur de la collection Hors-piste chez Gallimard. Avec toujours cet amour de la langue française si communicatif. On ressent bien aussi la nostalgie des années de jeunesse passées au pensionnat avec les copains de chambrée donnant au roman un charme suranné très touchant.

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Depuis le temps que je me devais de lire ce livre, me voilà enfin ! Et comment dire ? A la base je pensais que c'était une série, mais finalement, un seul livre suffit. J'ai adoré l'histoire, on ignore dans quel époque cela se produit, ce pourquoi j'ai imaginé énormément de chose, je tentais de me situer, etc…. le lieu ou vis Magnus sonne presque comme une dystopie, ou comme une référence à ce qu'il pourrait se produire un jour, la grosse différence entre les riches et les pauvres. En fait, cela sonnait aussi comme l'époque victorienne, un peu (vous comprenez pourquoi il m'était difficile de donner une époque). L'histoire est très originale, et très intrigante, bien qu'il est facile de voir de quoi il en retourne. J'attendais avec impatience ce qu'il se passerait, en m'inquiétant pour tel ou tel personnage. Magnus est en somme un personnage très charimastique, intéressant et drôle. Narcoleptique, il n'a pas vraiment de chance de ce côté-là, et au caractère tout de même très fort. Ce qui m'a le plus plu chez lui, c'est sa relation avec les Ultras, sa façon de leur répéter leurs fautes d'orthographe etc. J'ai d'ailleurs adoré Anton, il était adorable à mes yeux, un peu casse-cou, méchant, mais avec un bon gros coeur d'or. Magnus est un pauvre garçon aussi, riche mais sans réelle affection venant de son père. Seulement, il y a des raisons, et je n'ai ainsi pas trop détesté Richard Million… J'ai apprécié Mimsy Pocket et sa façon d'être partout, et Sven, qui joue un peu le maitre des deux enfants… Je me suis immédiatement douté de qu'elle était sa réelle identitée d'ailleurs. Je me suis aussi douté de qui était le méchant, mais je pense que pour certains enfants cela sera un peu plus difficile. L'écriture en soit était très intéressante, et amenait presque quelque chose d'inquiétant, mais sans non plus terroriser. La couverture étant vert pollution, je voyais tout ce livre tout vert pollution, quand je l'imaginais. C'est assez étrange à dire, mais on va dire que quand j'imaginais l'école elle était de cette couleur, et l'ambiance colorée complète aussi. Et je trouvais que ça allait parfaitement avec le livre. J'ai aimé les rebondissements, les cauchemars, ce qu'il se passe à la fin, etc. J'aime beaucoup, et j'en redemanderais presque (juste pour passer plus de temps avec Anton, Mimsy et Magnus).
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Magnus Million, 14 ans, est le fils héritier du multi-millionnaire Richard Million. Ce titre pourtant glorieux ne ...
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Quel travail ce fût que de résumer ce roman! En effet, il y a une foule d'éléments qui se tissent pour former un récit riche et enlevant. Ceci dit, j'ai mis environ cent pages à vraiment embarquer dans l'histoire, ce qui pourrait en décourager plusieurs. L'attente en vaut pourtant la chandelle puisque je n'ai plus été capable de m'arrêter ensuite.

En effet, outre l'histoire qui est assez captivante, c'est l'écriture qui m'a plu. Les descriptions sont visuelles et originales, les personnages ont du coffre et les répliques sont parfois hilarantes. de plus, l'auteur modifie le langage selon les personnages, ce qui leur donne vraiment une couleur propre.

Seule la fin m'a un peu déçue. J'ai eu l'impression que tout allait trop vite et que ces méchants, ne montrant aucun coeur et beaucoup de ruse dans le reste du roman, abandonnaient trop vite. J'aime l'idée d'un volume unique, mais j'aurais préféré une fin plus lente, une vraie bataille!
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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