Il y a quelque chose des haïkus dans les premiers poèmes de ce recueil : une sagesse humble s’y murmure où l’homme n’est souvent qu’un fétu de paille face au monde. C’est dit sans pathos, sans grandiloquence, mais avec cet art poétique qui donne à quelques vers une ouverture immense : « Sur la route de la montagne, / Je n’accompagne personne. / Personne ne m’accompagne, / Seul un cœur immense résonne. » L’humilité permet aussi une douce auto-ironie qui fait sourire,... >Voir plus