AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La Terre vue du ciel : Un portrait aérien de la planète (39)

Depuis les premiers relevés, en 1880, la température terrestre moyenne a augmenté de plus de 0,8°C ; cela semble peut-être peu, mais la dernière fois que les températures étaient de 3°C au-dessus des moyennes de 1880, c'était il y a trois millions d'années. Et nous ne devons pas oublier que l'Homo Sapiens n'existe que depuis environ 200.000 ans. Les quinze années les plus chaudes jamais enregistrées sont toutes postérieures à 1998. (p.9)
Commenter  J’apprécie          20
La crise actuelle a en effet deux aspects. Le premier est un drame humain, celui des populations les plus pauvres qui souffrent durement des crises financières et de l'inégalité croissante alors que les riches sont peu affectés et en profitent même pour s'enrichir davantage. Le second est lié à la quête du superflu. Mieux vaut choisir une simplicité volontaire, à la fois heureuse et altruiste : heureuse du fait qu'elle n'est pas constamment tourmentée par la soif du "davantage" ; altruiste car elle n'incite pas à concentrer entre quelques mains des ressources disproportionnées qui, réparties autrement, amélioreraient considérablement la vie de ceux qui sont privés du nécessaire. Aujourd'hui, il faut donc oser l'altruisme. (p. 431)

Matthieu Ricard
Commenter  J’apprécie          10
Notre époque est confrontée à de nombreux défis. L'une de nos difficultés majeures consiste à concilier les impératifs de l'économie, de la recherche du bien-être et du respect de l'environnement. Ces impératifs correspondent à trois échelles de temps, le court, le moyen et le long termes, auxquelles se superposent trois types d'intérêts - les nôtres, ceux de nos proches et ceux de tous les êtres. L'altruisme apparaît comme le seul concept qui nous permette de relier naturellement ces trois échelles de temps en harmonisant leurs exigences, et d'oeuvrer ensemble à un monde meilleur. Le défi est immense et nous n'avons pas de temps à perdre, mais il y a quelques raisons d'espérer. (p. 427)

Matthieu Ricard
Commenter  J’apprécie          10
La croissance verte repose essentiellement sur des innovations technologiques qui font appel à des métaux moins répandus, aggravent la complexité des produits, et utilisent des composants high-tech plus durs à recycler. Elles requièrent souvent des performances techniques très pointues qui nécessitent des métaux et des alliages de plus grande pureté et rendent inutilisables les métaux mélangés issus du recyclage. La lutte technologique contre le changement climatique aggravent les risques sur les ressources. (p. 392)

Philippe Bihouix
Commenter  J’apprécie          10
Eduquer, et éduquer les femmes en particulier, c'est donc lutter contre une injustice majeure, combattre la pauvreté et la surpopulation. Et pour une écologie humaniste, il n'est pas d'enjeu plus important. (p. 355)

Olivier Blond
Commenter  J’apprécie          10
Il est important de souligner que l'estimation du capital naturel n'est pas une fin en soi. Elle doit être considérée seulement comme un outil pour nous aider à voir clair et à décider parmi les différentes options de gestion, afin de faire les bons choix pour la société. On ne saurait trop insister sur le fait que l'économie n'est qu'une arme - mais la direction dans laquelle nous la pointons est un choix éthique. (p.314)


Pavan Sukhdev et Florian Eppink
Commenter  J’apprécie          10
Tous les produits manufacturés nécessitant le recours à des ressources naturelles avant leur mise en vente, l'ampleur du problème est évidente. Economistes et écologistes s'intéressent mêmement au défi d'estimer la valeur des services fournis par la biodiversité et les écosystèmes. Si cette valeur était intégrée dans un système économique gouverné par les prix, les schémas de production et de consommation s'ajusteraient automatiquement et réduiraient la pression excessive exercée sur l'environnement. (p.313)

Pavan Sukhdev et Florian Eppink
Commenter  J’apprécie          10
L'année 2008 restera dans l'histoire comme celles de crises multiples : pénuries alimentaires, choc pétrolier, et bouleversement majeur du crédit qui a entraîné des faillites bancaires, paralysant le système financier et déclenchant la pire crise économique depuis 1929. Les gouvernements se sont empressés de proposer des mesures de sauvetage afin d'aider les banques et les assurances à rester debout. A la fin de 2008, le Fonds monétaire international estimait le coût du renflouage des institutions financières à 2,2 trillions de dollars. Ce "capital financier" perdu équivaut à peu près à 3 % du produit intérieur brut mondial. [...]

En 2008 également, [...] les études de la TEEB (Economie des écosystèmes et de la biodiversité) montrent que la seule déforestation a entraîné une perte de "capital naturel" (bénéfices récurrents apportés par la nature à l'humanité) située entre 2 et 4,5 trillions de dollars. De plus, à la différence de la dépense isolée pour maintenir à flot le système financier, ces coûts reviennent chaque année. (p.313)

Pavan Sukhdev et Florian Eppink
Commenter  J’apprécie          10
Toujours dans cette région du Congo, j'ai connu un Tutsi rwandais qui, pour survivre au génocide, était resté caché pendant trois semaines dans une fosse septique en se nourrissant de blattes et de lombrics. Les Hutus avaient scié son père en deux, empalé sa mère et massacré ses frères à coups de machette. Après avoir miraculeusement réussi à traverser la frontière, il était aussitôt parti pour Kinshasa où l'attendait un cousin. Mais la voiture à bout de souffle dans laquelle il voyageait était constamment arrêtée par la soldatesque congolaise qui exigeait de l'argent pour le laisser repartir. Au bout de quelques jours, fatigué du harcèlement de ces détrousseurs en uniforme, il avait mis sur le pare-brise un écriteau avec ces mots : "Vous ne me faites pas peur et vous ne pouvez pas me faire peur, parce que ce que j'ai vécu avant de vous rencontrer est de toute façon infiniment plus atroce que tout le mal que vous pourriez me faire". (p.238)

Pietro Del Re
Commenter  J’apprécie          10
Le poète W.H. Auden a dit : "Des milliers de gens ont vécu sans amour ; aucun sans eau." Si vous pensez que la mer n'est pas importante, imaginez la Terre sans elle. Mars vient immédiatement à l'esprit : pas de bleu, pas de vert. (p.199)

Sylvia Earle
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (281) Voir plus



    Quiz Voir plus

    L'écologiste mystère

    Quel mot concerne à la fois le métro, le papier, les arbres et les galères ?

    voile
    branche
    rame
    bois

    11 questions
    255 lecteurs ont répondu
    Thèmes : écologie , developpement durable , Consommation durable , protection de la nature , protection animale , protection de l'environnement , pédagogie , mers et océansCréer un quiz sur ce livre

    {* *}