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J'aime beaucoup les dessins de Rie Aruga et le sujet est vraiment intéressant, mais ce quatrième tome est aussi larmoyant que le précédent, ce qui n'est pas trop à mon goût.
Cette fois, l'auteur s'attarde un peu moins sur les difficultés au quotidien du jeune homme tétraplégique pour se concentrer davantage sur les peines de coeur de ses personnages. Et de ce côté, tous sont servis, même Kore-éda, qui a enfin pris son courage à deux mains pour avouer ses sentiments à Tsugumi, semble vouer à une inéluctable déception...
Et pour en rajouter côté mélo, le père de l'héroïne tombe gravement malade et elle se sent obligée de rentrer dans sa famille pour les soutenir, ce qui est aussi l'occasion pour elle d'essayer de tourner la page.
Je suis ressortie de cette lecture avec l'impression que tous les personnages sont malheureux, plus ou moins, et ce n'est pas pour plaire à l'adepte du happy-end que je suis...
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Perfect World Tome 4 de la talentueuse Rie Aruga, sorti en 2017 aux éditions Akata
Salutations aux Phoenix qui m'aiment ! (ou du moins qui ne me détestent pas trop !), beaucoup d'IRL aujourd'hui donc je vais rapidement faire la chronique de Perfect World Tome 4 car le T3 m'avait énormément ému ! Je vous souhaite une agréable lecture et une bonne soirée.
(...)
Kawana Tsugumi a pleurée tout le long du trajet… Ayukawa a pris une décision irrévocable, il la quitte pour son propre bien (a elle) ! C'est dur à accepter quand on veut faire le don de soi. D'ailleurs je pense honnêtement que l'amour est un don de soi, sinon, c'est juste un plan Q.
Kawana se sent « maaaaaal », Koré-Eda (bonne poire ?!) se plie en 4 pour elle.
Koré-Eda est devenu mon nouveau personnage préféré !! Il est un peu comme moi… Toujours dans la Friend Zone, mais il s'accroche, sans jamais s'imposer. Il est toujours là à veiller, bienveillant.
Que Kawana fasse son affaire avec Koré-Eda, même si ça fait très « Team Jacob », c'est comme l'histoire de la Belge et de la Suisse.
Le dernier chapitre à réussi à tout me retourner, m'a complétement surpris !
Une lecture indispensable à tout fan de Shojo.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Le tome post-rupture, forcément pas le plus joyeux ! Mais encore une fois j'ai trouvé les réactions des deux très justes. Ayukawa ne laisse rien paraitre mais ce n'est pas le cas de Tsugumi, qui est très triste. Elle fait le choix de se rapprocher de Kore-Eda, qui n'est jamais très loin !
Le doute s'installe ainsi que les regrets mais il semble que le timing ne joue pas en la faveur de l'ancien couple ....On se doute qu'ils se retrouveront mais bon j'ai déjà mal au coeur pour Kore-éda !
Challenge BD 2022
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Quatrième tome de la série, et sincèrement je la trouve assez réaliste. En même temps, elle a reçu le grand prix Animeland du meilleur shôjo 2016, et c'est mérité, je pense.
La thématique sur le handicap est bien abordée jusqu'aux détails les plus intimes parfois. Ce ne doit pas être évident à vivre et certainement encore difficile à former un couple. Et j'espère que dans les prochains tomes, Ayukawa et Kawana vont vaincre les obstacles.
J'ai hâte de découvrir la suite.
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Suite à leur rupture, le tandem va apprendre à avancer l'un sans l'autre. du côté de Tsugumi, cela passera par la dépression, les soirées beuveries entre amies et la gestion difficile du quotidien, notamment avec une nouvelle bouleversante concernant sa famille. Puisqu'elle était amoureuse d'Ayakawa, je pensais qu'elle se battrait davantage… Mais ce ne fut pas le cas ! Cela dit, j'ai beaucoup aimé le fait que Koré-éda, mon chouchou, en profite pour jouer cartes sur table. Il a bien conscience de ses sentiments et du fait que sa relation ne soit pas saine toutefois, il est prêt à s'impliquer, à être encore une fois présent pour elle et à la combler comme il le peut. C'est vraiment un garçon en or…

Du côté de notre jeune héros, ce sera la prose de conscience. Il va réaliser qu'il s'est mis lui-même une barrière et va regretter… Les réflexions avec son aide-soignante / infirmières sont intéressantes… Néanmoins, ces deux protagonistes me lassent déjà un peu : avec eux, on va beaucoup dans le mélo et la sensibilité. J'espère que les choses changeront.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Ayukawa, malgré ses sentiments pour Kawana, a rompu avec la jeune fille. Persuadé qu'il ne sera qu'un fardeau pour elle et qu'il la rendra malheureuse, il préfère mettre fin à leur relation. Kawana, effondrée, se plie à sa décision.Mais les deux jeunes gens sont toujours amenés à se croiser dans le cadre de leur travail. Kore-Eda, l'amoureux transi de Kawana jusque-là resté dans l'ombre, va alors profiter de cette situation pour se déclarer tandis que la jeune fille apprend une nouvelle qui remet en cause beaucoup de choses dans sa vie.

Ce quatrième tome de "Perfect world" met cette fois-ci l'accent sur les sentiments d'Ayukawa et de Kawana, tandis que le sujet du handicap passe au second plan par moment. La jeune fille est vraiment au centre de l'histoire, tant dans ses relations amoureuses que familiales. L'heure des choix a sonné et alors qu'Ayukawa semble enfin réaliser qu'il doit lui aussi se remettre en questions et dépasser ce mur invisible qui le sépare des gens valides, la jeune fille prend un nouveau tournant dans sa vie. Entre la famille de Kawana et sa rupture avec Ayukawa, on frôle parfois le pathos et parfois le mélo. Mais on frôle juste car l'histoire reste belle et réaliste

Les dessins, avec un graphisme toujours simple mais très doux, collent très bien avec cette histoire d'amour contrariée.

Alors ? Que va-t-il advenir de nos deux amoureux ? Ce quatrième tome laisse une porte ouverte sur le suivant avec une fin qui pique notre curiosité.

Un manga à l'histoire classique mais suffisamment bien ficelée pour qu'on s'attache aux personnages et qu'on en redemande.
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Ayukawa et Tsugumi sont séparés, c'est maintenant un fait.
Si tous deux tentent comme ils peuvent de donner un sens à ce fait et de faire face aux sentiments et pensées que cela fait surgir, cette séparation n'est pas perdue pour tout le monde...

Un tome qui fait réfléchir sur les sentiments qu'on ne s'autorise pas à exprimer et qui nous empêche parfois d'avancer.
Toujours d'une grande justesse.
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Je continue ma lecture de ce manga avec le tome 4, qui est un tome remplie de frustration, lol.

Déjà, c'est un tome assez triste, nos deux protagonistes ne sont plus ensembles, et emprunte chacun des chemins différents.

Aussi, la relation Tsugumi / Koréada m'a beaucoup frustrée, c'est arrivé beaucoup trop vite après la rupture. C'est un peu une relation pansement.

Par contre, Ayukawa à eu un déclic, ENFIN, il se rend compte que son handicap ne repulse pas les gens.
Et que des personnes peuvent l'aimer malgré ça. Dommage qu'il s'en soit rendu compte trop tard. :(

Le suspens à la fin me pousse à tout de suite commencer le tome 5 !
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Le fameux "je me rends compte que je ne peux pas vivre sans toi, une fois que je t'ai quittée"... ça m'a fait penser à la dernier histoire d'amour de ma meilleure amie.
Les réactions décrites sont très humaines, les bonnes comme les mauvaises.
Ce manga ne baisse pas en qualité. Il ne cesse de se renouveler.
Une belle réflexion sur l'amour et les freins qu'on se met qu'on soit handicapé ou pas.
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Ayukawa a finalement larguée Tsugumi, persuadé qu'il était de n'être qu'un fardeau incapable d'apporter du bonheur à celle qu'il aime.

Ce tome 4 est beaucoup plus centré sur l'aspect romance de l'histoire, et n'étant moi-même pas une grande fan de romance, j'avoue qu'il m'a moins passionnée. Les personnages ont un peu tendance à toujours répéter les mêmes choses en boucle, ils ont l'air incapables d'enfin se parler à coeur ouvert pour mettre les choses à plat. J'ai trouvé ça un peu longuet, mais j'imagine que ça fait partie des composantes traditionnelles des romances que de créer ce genre de quiproquo un peu stérile.

Tsugumi se remet beaucoup en question, elle pense qu'elle est incapable de rendre heureux Ayukawa, j'avoue qu'elle m'agace un peu à force. Elle sait pertinemment bien que l'angoisse principale de Ayukawa est de devenir un fardeau pour elle, de l'épuiser avec son handicap, elle en parle aussi avec d'autres personnes handicapées et leurs conjoints... mais non, elle reste un peu en boucle comme un Caliméro.

Koré-Eda devient alors plus entreprenant. Je le trouve attachant mais je peine à comprendre son attitude : il sait que Tsugumi ne l'aime pas, alors pourquoi insister un peu bêtement ?

L'aide-soignante continue de me mettre mal à l'aise. Ayukawa est son patient, et pourtant elle continue de s'immiscer dans son couple et d'être insistante. Elle fracasse toutes les limites de la déontologie et du respect.

Concernant Ayukawa, autant j'ai bien aimé l'idée de l'interview sur les maisons plus adaptées et ce qu'il en ressort (quand il parle des difficultés que peut provoquer une simple marche et qu'il souligne qu'entre les handi et la population vieillissante, c'est vraiment un souci sur lequel il faut se pencher), mais la pensée magique du ''il y a un mur entre handi et valide, et ce mur c'est l'handi qui l'érige'' m'a vraiment fait grimacer.
Oui, il y a un mur entre handi et valide. En fait, il y en a même plusieurs :
- déjà, il y a un mur physique, parce que force est de constater qu'être en fauteuil limite drastiquement les possibilités. Je ne peux pas aller sur la plage, je ne peux pas monter/descendre des escaliers, beaucoup de lieux publics me sont inaccessibles (resto, café, cinéma...), des lieux indispensables sont aussi galères (cabinets médicaux pas aux normes, et ça il y en a plein !), et la plupart du temps je ne peux même pas aller aux WC. Et sincèrement, quand des amis propose une après-midi et que je suis obligée de tout décliner (''oui j'adore ce resto, mais il y a des marches'' ''oh un laser game, ce serait génial mais je peux pas en fauteuil'' ''oui j'adorerai voir ce film mais le cinéma n'est pas adapté PMR''...) c'est frustrant, humiliant. Et c'est pire lorsqu'ils finissent par le faire sans moi, parce que bien entendu, tous mes proches ne mettent pas leur vie en stand by pour moi. C'est normal mais c'est blessant.
- le mur est aussi psychologique/moral : honnêtement, sortir en ville en fauteuil roulant, c'est usant ! Bien peu d'endroit sont accessibles, chaque sortie doit être aussi planifiée qu'un raid militaire, et même s'il est possible de bien tout préparer pour gérer au mieux l'aspect pratique, le comportement des gens a tôt fait de vous balancer en pleine tronche ce qu'ils pensent de vous. Si vous pensiez que les gens étaient globalement tolérants, sortez-vous tout de suite ça de la tête. Dans leur grande majorité, les gens sont méchants ou je-men-foutistes, et il faut avoir les reins solides pour encaisser les remarques, les regards, voire les comportements totalement irrespectueux (je ne compte plus le nombre de fois où des inconnus se sont permis de me pousser pour accéder à un rayon au supermarché comme on déplace un caddie, à la place de me demander de bouger comme ils l'auraient fait avec un valide).
- enfin, c'est quelque chose qui n'est pas du tout abordé dans ce manga, mais le mur peut aussi être financier. Ayukawa est architecte, il gagne bien sa vie et peut donc assumer financièrement son handicap sans souci. Mais la vérité, c'est que beaucoup d'handi vivent sous le seuil de pauvreté, et qu'être handi coûte cher. Les médicaments ne sont pas toujours remboursés, et ne parlons même pas du fauteuil qui coûte un bras ! En France, des milliers d'handicapés vivent littéralement enfermés chez eux, parce qu'ils n'ont pas les moyens d'avoir un fauteuil adapté à leur santé, parce qu'ils ne peuvent pas déménager et se retrouvent piégés dans un appartement situé en étage sans ascenseur. Si vous avez trouvé les quelques mois de confinements difficiles à supporter, essayez d'imaginer ce que ça vous ferait, un confinement de 10 ans, 20 ans, 30 ans...

Donc voilà, cette idée que tout est beau pour les handi mais que c'est eux qui s'érige des murs, je trouve ça totalement faux. La ficelle est évidente, je suppose que ça va permettre à Ayukawa d'avoir un déclic, de se rendre compte que son amour et l'amour de Tsugumi suffisent pour franchir tous les soucis. C'est très mignon, je ne dis pas le contraire, mais c'est malheureusement assez faux.

Ceci dit, je continue tout de même, le manga reste très sympa !
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