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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'auteur a vendu la mèche avec son titre : "Le carré de la vengeance. Dès le début on imagine facilement que nous n'avons pas affaire à un vol de bijoux mais à une vengeance.

La question n'est donc pas de savoir qui est le meurtrier ou le voleur, mais qui veut se venger et pourquoi.

Cette approche permet à l'auteur de nous montrer une intrigue bien ficelée avec de fausses pistes qui semblent nous mener dans un cul de sac mais un revirement de dernière minute nous aiguille vers une nouvelle piste.

La finale est un petit bijou, avec tellement de revirement et rebondissement que j'étais presque physiquement étourdit.

Nous avons aussi droit à une histoire d'amour entre le commissaire Van Inn et la très très belle Hannelore Martens où, là aussi, nous avons droit à un développement très surprenant. J'en profite pour signaler la supériorité sans conteste du livre sur l'écran. Jamais l'écran ne pourra me montrer une femme aussi belle que celle que j'ai imaginée dans le rôle d'Hannelore.

Par contre, j'en avais marre de le voir boire autant de Duvel à croire qu'il avait été payé par cette brasserie pour écrire ce roman. J'ai aussi été très surpris de voir les représentants le l'ordre de boire autant sur les heures de travail

L'auteur à une écriture facile à lire avec plusieurs images très cocasses et aussi des descriptions chargée de détails sans importance. Je me suis même attendu, à un certain moment, à ce qu'il nous raconte pourquoi et comment il est allé au petit coin.

En résumé, une intrigue de qualité de maître soutenue par une narration sans prétention. Oui, je vais en lire d'autres.
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Un policier sans meurtre ni assassinat, un commissaire adjoint qui fraternise avec un substitut du procureur de sexe féminin, une enquête qui débute à Bruges, le décor est planté. le commissaire adjoint, Pieter van In, grand amateur de Duvel et de Cognac, en compagnie de Hannelore Martens, substitut, va-t-il réussir à démêler les embrouillamini d'une enquête qui révélera beaucoup de secrets de famille ?
Le Carré de la vengeance est le premier volet d'une série d'enquêtes du commissaire Pieter van In. A bientôt commissaire !
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J'ai profité de ma semaine de vacances dans la douce province de Flandre-Occidentale pour découvrir un auteur du cru : Pieter Aspe. La recette de la série de romans policiers est connue. Il faut un cadre original : Venise,Los Angeles, Ystad ou Reykjavik et un héros récurrent, policier de préférence, qui mène une enquête où personne ne croit en lui tout en gérant des problèmes personnels et familiaux et des conflits avec sa hiérarchie. Pieter Aspe a situé ses romans à Bruges, la « Venise du nord » et a fait du commissaire adjoint Pieter van In son personnage principal. van In est divorcé et lourdement endetté : homme de goût, amateur de belles choses, il paie le crédit de sa demeure de charme pleine de bazar. Il aime la bière, plus particulièrement la Duvel, le bourgogne et le cognac. Et là, les professionnels du placement de produit qui imposent au héros d'un blockbuster de boire une canette de cola entre deux scènes d'action sont battus à plate couture : la Duvel est mentionnée à plus de trente reprises dans le roman ! Grand amateur de cette bière, j'ai résisté avec bravoure à cette réclame et je n'ai consommé que des "Brugse Zot" (blondes) pendant la lecture de ce roman.
Avant de revenir au roman, je prends une petite minute pour chercher une nouvelle Brugse Zot au frigo. Je l'avoue, je suis prêt à citer cette marque 30 fois par critique contre un paiement en nature du brasseur... le récit débute par un cambriolage de bijouterie assez surprenant car les bijoux ne sont pas dérobés mais détériorés sur place dans le but de porter préjudice au propriétaire de la boutique. Ce propriétaire n'est pas n'importe qui. C'est un des hommes les plus puissants de Bruges, ville où les élites politiques, économiques, policières et judiciaires se serrent les coudes et s'entendent pour se distribuer les places à l'approche des prochaines élections municipales. van Inn qui a l'intuition dès le départ que la victime connaît l'identité des cambrioleurs va être écarté de cette affaire. Tout va s'accélérer lorsque le petit fils du bijoutier va être enlevé. Ses ravisseurs vont émettre une demande de rançon peu ordinaire… van In est rappelé. Il retrousse les manches, et enchaîne les blondes en compagnie d'une belle blonde. Une jeune substitut au physique de Miss Belgique, ce qui tombe plutôt bien vu que – comme précisé plus haut - van Inn aime les belles choses, l'épaule dans son enquête. A vous de découvrir la suite.
J'ai pu apprécié le savoir-faire de la Belgische politie qui, ignorant tout de ma sympathie nouvelle pour ses équipes, a profité d'un moment de relâchement (autrement dit de lecture sur la plage) pour verbaliser mon véhicule, mais ça, c'est une autre histoire.
« le carré de la vengeance » est d'une lecture agréable mais bon… Il manque une dose de charisme ou un trait de caractère spécifique à son personnage principal pour le rendre attachant. le récit est bien construit avec quelques « ficelles » qui font le bonheur des scénaristes des feuilletons de l'été (« je ne suis pas ton père…»). le roman est garanti 100% sans homicide, ce qui n'est pas banal. le livre n'est pas mauvais mais après avoir lu de nombreux romans policier de qualité, on devient plus exigeant et on apprécie moins de déjeuner à la cantine (autre image : à boire de la Brugse Zot, on apprécie moins la Kronenbourg).
Pour conclure, j'imagine la surprise du brasseur flamand quand il découvrira que l'explosion de ses ventes en France est partie d'une critique sur Babelio…
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Un mystérieux cambriolage est commis dans la prestigieuse bijouterie brugeoise Degroof.
Le commissaire-adjoint van In est chargé de l'enquête. Dès le début, tout porte à croire que le mobile du vol est la vengeance.
Le commissaire, accompagné par la charmante substitut du procureur Hannelore Martens va être plongé dans une bien dramatique histoire de famille.
Première enquête du commissaire van In, je ne suis absolument pas déçu. L'intrigue est menée avec un suspense et une ironie constante qui m'a gardé en haleine tout au long de cette plaisante lecture.
Vite, la suite...
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Pour l'été, à la bibliothèque, les lecteurs se voient proposer des pochettes surprises : un titre énigmatique étiqueté sur un sac en kraft contenant cinq ou six ouvrages en lien avec le mystérieux intitulé. Curieuse de sortir de mes ornières, j'ai choisi "carré" et, outre le célèbre John, un bouquin sur le potager, il y avait cette enquête du commissaire van In. C'est en regardant la date de première publication que j'ai réalisé combien les romans policiers pouvaient dater. Outre le fait qu'il n'y ait quasiment ni sang ni sexe, que les téléphones portables et Internet soient évidemment inexistants, c'est aussi l'ambiance du roman qui m'a paru d'un autre temps. le commissaire peut sans vergogne blaguer sur l'homosexualité de son brigadier, réduire les personnages feminins à leurs attraits physiques. L'inceste, la pédophilie, l'homosexualité, l'infidélité conjugale sont mis sur le même pued, comme d'equivalents ressorts de l'intrigue. Évidemment, il y a une idylle facile entre la charmante substitut et notre commissaire... Et ca clope autant que ça picole à toutes les pages. En choisissant de donner à tout cela une dimension documentaire et historique, j'ai dévoré le roman et pris plaisir à son avancée rassurante, bon enfant. Mais au bout du compte, même si nos mentalités contemporaines semblent, par comparaison, écorchées vives et aisément traumatisées, je suis bien contente de savoir que ce ramassis de clichés sexistes et normatifs ne constitue plus la trame de fond des polars aujourd'hui.
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Aaaah Bruges ! Comment résister, après avoir visité cette magnifique ville, à l'envie de retrouver ses rues si particulières grâce à un polar... C'est aussi pour ce que promet la 4e de couverture que je me suis plongée dans ce roman : un flic adorable, effectivement. le personnage est bien campé, imparfait mais qui sait le reconnaître et en devient attachant. Timide avec les femmes, avec un sale caractère, amateur de Duvel et de cigarettes, avec un bon coup de fourchette. Et surtout, surtout, Bruges. La ville est le personnage principal. L'auteur la décrit avec un réel amour : la basilique du Saint-Sang, le marché aux Poissons, le Zand... L'importance du cadre et du personnage central prend toute sa dimension dans ce polar ! ...
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Au cours d'une ronde de nuit, Versavel et Petitjean, découvrent qu'une bijouterie huppée de la rue des Pierres à Bruges a été cambriolée. Hannelore Martens, substitut du procureur, et le commissaire van In sont appelés en renfort. van In soupçonne rapidement que l'affaire est beaucoup plus complexe qu'un simple vol, comme le lui suggère la découverte des bijoux dans un bac d'eau régale et la présence d'un carré palindromique "sator" sur un bout de papier dans la bijouterie. Sans oublier que la victime est le fils d'un influent notable de la ville, Ludovic Degroof ! L'affaire va prendre une tournure plus dramatique, lorsque le petit-fils de Degroof est enlevé. van In va devoir faire appel à toutes ses capacités de déductions et compter sur l'aide de ses amis pour débrouiller les fils de cette enquête délicate. Entre vengeance, et manoeuvres politiques, l'intrigue se complexifie, les fausses pistes se multiplient ... et le dénouement apparaît aussi simple que sordide.

Une enquête policière très agréable à lire qui permet de découvrir un peu la ville de Bruges et la Belgique. van In est un personnage tout à fait atypique : un peu bourru, n'en faisant qu'à sa tête, jurant sans cesse avec son fameux "Benson in Himmel", buveur de bière invétéré, un peu mal-à-l'aise avec les femmes, amateur d'humour mordant, mais aussi féru d'art, l'esprit aguerri, et possédant un sens aigu de la justice. Il forme avec Hannelore un duo charmant et surprenant : elle, jeune et idéaliste et lui, vieux routard aguerri. L'enquête est très bien menée. Pieter Aspe manie les fausses pistes et les retournements de situation à la perfection et la fin est très habile !


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Van In : ce flic-là vous allez l'adorer ! Un sale caractère, aucun sens de la hiérarchie, un humour caustique … cet amateur d'art, de cigares, de bière et de jolies femmes ( et plus particulièrement Hannelore Martens, substitut du procureur) n'a pas son pareil pour déjouer les affaires les plus tordues. Bruges, la mystérieuse. Bruges, c'est sa ville. Elle ne peut rien cacher à van In. Un véritable phénomène d'édition. Les enquêtes du commissaire van In sont aujourd'hui célèbres en Belgique que celles du commissaire Brunetti de Dona Leon à Venise ou celles de l'inspecteur Rebus de Ian Rankin à Edimbourg. Ce polar est paru en version originale en 1995 en néerlandais. J'ai eu bien du plaisir à sa lecture non « infestée » de téléphones mobiles et d'e-mails. On découvre que la vengeance est un plat qui se mange parfois très froid. Un bon polar comme on les aime. CK
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Pieter Aspe installe avec ce Carré de la vengeance ses personnages fétiches : le commissaire van In, grand buveur de bière (de la Duvel et pas une autre), fumeur, sans respect de la hiérarchie, désordonné. Il est précieusement secondé de Versavel, flic à l'homosexualité revendiquée, qui remet son supérieur sur les rails de ses enquêtes et lui sauve la mise à l'occasion. Hannelore Martens, jeune substitut du procureur, va faire des dégâts avec ses charmes auprès du célibataire van In.

Dans ce tome, comme dans dans bien des suivants, le milieu feutré des notabilités brugeoises va regretter le passage au pas d'éléphant du commissaire van In.

Patron, une Duvel !
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Alors qu'il subit une permanence calme et rébarbative avec un jeune policier obsédé par ses déboires amoureux, Guido Versavel constate l'effraction d'un des plus grands bijoutiers de Bruges. Croyant d'abord à un simple vol, les enquêteurs réalisent vite qu'ils ont affaire à une mise en scène bien plus complexe. Aucun signe d'effraction, une signature en latin et la totalité de la collection Degroof a été plongée dans de l'acide...

L'inspecteur van In est mis sur l'affaire, avec pour ordre de ses supérieurs de régler l'affaire avec discrétion et rapidité. Mais la belle Hannelore Martens, jeune substitut du procureur, ne voit pas les choses du même oeil. Ensemble, ils vont contrer les ordres et tenter de faire le jour sur de bien sombres secrets de famille...

Premier opus de la série mettant en scène l'inspecteur van In et ses acolytes, ce titre m'a immédiatement séduite. Ce policier est en effet de facture tout à fait classique, et comporte bien quelques clichés, mais l'intrigue est intelligente et extrêmement bien ficelée.

On retrouve avec plaisir une ambiance belge, parfois pluvieuse, une Bruges joyeuse malgré ces milliers de touristes, une certaine drôlerie typique du pays.

Et oui, contrairement à beaucoup de livres de ce genre, celui-ci recèle beaucoup d'humour, distillé au fil des pages. L'auteur n'hésite pas à employer des comparaisons surprenantes, et ses personnages portent souvent un regard amusé sur le monde. van In, bien que bourru, est un bon vivant, amateur de Duvel et de jolies femmes. Un héros beaucoup moins sombre que Wallander ou Erlendur (que j'aime beaucoup pourtant), et ça fait du bien.

Ce petit polar se déguste comme une couque !

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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