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Emmanuèle Sandron (Traducteur)
EAN : 9782226215017
300 pages
Albin Michel (02/06/2010)
3.59/5   68 notes
Résumé :
Honni soit qui mal y pense…

Persuadé que sa femme Hannelore, juge d’instruction, le trompe avec Valentin, un amour de jeunesse, le commissaire Van In ne décolère pas. Quelques instants après le retour de la belle (passablement éméchée) au bercail, il est appelé sur les lieux d’un suicide. Marcus Heydens, le père de Valentin, a été retrouvé pendu. Que ce bon vivant très fortuné ait mis fin à ses jours semble peu probable. Lorsqu’Hannelore disparaît, l’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai décidé d'aborder cette période d'arbres illuminés, de fumets appétissants, de magasins dévalisés et de dissonance cognitive majeure en me bourrant la gueule aux polars. Vous voilà prévenus, ce billet n'est que le début d'une série visant à m'anesthésier sous les litres de sang.

Avec le commissaire van In, je ne pouvais compter meilleur camarade pour commencer. le bougre s'avère à la hauteur de mes ambitions : A neuf heures, il carbure à la Duvel (bière flamande si j'en crois ma perspicacité pas encore complètement assommée par les pintes). Sauf urgence. Auquel cas, il s'applique aussi sec un verre de whisky derrière le gosier. Clopant comme il picole, dévorant fondue bourguignonne, coq au vin et autres mousses au chocolat, le commissaire est un noceur, peu avare de bons mots, toujours à la limite d'orageuses humeurs, raide dingue de son Hannelore ce qui nous vaut quelques promesses de scènes torrides, dont on ne verra toutefois pas grand-chose.

Apparemment, comme d'habitude, j'ai pris la série en train. le couple est en effet assez bien installé dans son histoire pour qu'il y ait lassitude, déprime et eau dans le gaz. La belle Hannelore se laisserait bien conter fleurette par son premier amant qui l'a recontactée dix-sept ans après leur première idylle.

Le problème, oui, il y en a un, c'est un polar, j'arrive, j'arrive ! Ca va, y a pas le feu à la bouteille ! le problème, c'est que le père de Valentin choisit le soir de ces retrouvailles pour se suicider. Se suicider ? A moins que…

Forcément, quand l'inspecteur rival du commissaire van In va interroger les témoins et qu'il tombe sur l'illicite soirée entre un suspect potentiel et la femme de son chef, il jubile. Et le commissaire lui, il tonne. Et boit. Ca nous passe bien quelques pages peinards, cette histoire. de rades en rades, de verres en verres.

Allons, allons, concentrons-nous (vous connaissez la recette de la dinde au whisky ? Alors, vous prenez une dinde et un verre de whisky, vous… comment ça, je m'égare ?). Reprenons, les amis, c'est sérieux : le cadavre, c'était un type important, un genre de sommité qui fréquentait haut. Et qui menait de mystérieuses affaires sentimentales. Ce qui nous vaut toute une nébuleuse de personnages plus ou moins reliés par des attaches légales ou cachées. Et un deuxième cadavre. Enfin, je crois. Parce que, à ce stade…

Bref, ça fait du grabuge à Bruges. Encore quelques verres et je vais approcher les jeux de mots du grand ODP31, moi ! Hips ! Bah oui, parce que ça se passe à Bruges. Sinon mon jeu de mots, il est beaucoup moins drôle. du grabuge à Venise, ça fait flop. Vous en reprenez un petit ? c'est ma tournée !

Disons qu'au Saint-Julien, je buvais du petit lait, à la bouteille de Montrachet, je ne jurais plus de rien. Mais quand les personnages ont commencé à carburer au Baccardi-Coca, j'ai eu un sursaut de lucidité : non et puis quoi encore ?
Des petites phrases assassines, des personnages truculents, une vague intrigue dont j'ai perdu le fil, des mobiles… euh… des mobiles forcément, si, si, pas forcément à jeun, mais ça se tient, une élucidation dans un feu d'artifice d'action et de ruse. Bref, un bon petit polar des familles qui vous distrait agréablement. Allez au suivant ! La prochaine, elle est pour moi !
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Comme tout le monde, le roi des Belges a eu une enfance et une adolescence. Comme tout le monde il a eu des amis plus proches que d'autres avec lesquels ces liens sont restés tissés malgré sa position.
Van In, commissaire récurant chez Pieter Aspe, a une vie pleine de blessures, de rencontres, de séparations. Sa compagne du moment a, elle aussi, connu d'autres personnes. Lorsqu'elle rencontre, Valentin, un amour de jeunesse, van In est furieux surtout lorsque sa tendre revient totalement éméchée de cette soirée.
La situation prend encore une autre tournure lorsque van In est appelé sur un lieu où l'on a trouvé un pendu et qu'il s'agit du père de Valentin.
Le roman évoque plutôt bien les luttes d'influences entre les rouages du pouvoir, les intérêts d'état, les relations dans des groupes influents.
On déambule dans Bruges mais c'est bien parce que l'on en est informé par la quatrième de couverture car le récit n'évoque pas vraiment les lieux, la priorité est donnée à la trame policière.
Je n'ai accroché que moyennement au roman, le trouvant par moment un peu confus mais je ne l'ai pas abandonné cependant et là où je trouve un peu de confusion, certains pourront y trouver un peu de piment dans le déroulement.
Un bon classique de polar qui se lit avec plaisir mais qui ne m'a pas laissé de grand souvenir.
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La vie quotidienne du couple formé par le commissaire van In et Hannelore Martens, la très sexy juge d'instruction de Bruges, n'est pas un long fleuve tranquille. van In, manifestement déjà oublieux de ses incartades dans les tomes précédents, bougonne, persuadé que sa femme le trompe avec un ancien amour de jeunesse : Valentin. Alors quand il est appelé pour constater la pendaison du père de ce Valentin, pendaison bien peu vraisemblable, se déclenche une enquête qui va le faire fouiller avec mordant dans les dessous de la bourgeoisie brugeoise. Tous les obstacles, tenues de loges maçonniques ou interventions royales, ne sont rien devant l'ire du commissaire.

Un des plus faibles tomes de la série des van In, même si les démêlés familiaux du commissaire peuvent faire sourire, car c'est l'un des plus invraisemblables sur le plan de l'intrigue.
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Sixième tome de la série, les aventures du policier de Pieter van In et de la substitute Hannelore Martens, sa compagne. L'auteur est flamand, et les traductions en français accusent un certain retard. Pour cet opus, 10 ans entre la sortie en langue originale et la traduction française. Je ne ne saurai dire si les querelles linguistiques de nos amis belges en sont à l'origine.

Toujours est il que ce sont d'excellents bouquins, légers, humoristiques, enfin, jusqu'au dénouement, où la situation se tend.

Dans "de sang royal", une série de crimes, des histoires de filiation un peu compliqué, un amour de jeunesse, agrémentent la lecture de ces quelques 300 pages (en format poche). Scénario habile, riche, rythmé, des personnages attachants, avec leurs défauts, on se demande vraiment comment ça va se finir !

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, il ne faut pas hésiter. J'avais lu le premier de la série, en français, je ne regrette vraiment pas cet achat un peu au hasard.
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Quand le commissaire van In se rend sur les lieux du suicide par pendaison du conseiller à la cour de cassation Marcus Heydens, il est lui aussi d'humeur à se pendre. Hannelore est rentrée à pas d'heure et sérieusement éméchée d'un rendez-vous avec son amour de jeunesse, Valentin qui n'est autre que le fils du suicidé. Furieux car persuadé de la trahison de sa compagne, van In n'a pas la tête à son enquête mais garde suffisamment de lucidité pour conclure qu'il ne s'agit pas d'un suicide, d'autant qu'Hannelore lui remet les lettres de menace, confiées par Valentin, que recevait régulièrement le mort. Il se lance donc dans une enquête qui va l'emmener du monde très fermé de la franc-maçonnerie jusqu'aux secrets d'alcôve du palais royal.


Encore une enquête menée tambour battant par les amants terribles de Bruges. van In, consumé de jalousie, Hannelore à deux doigts de retomber dans les bras de son premier amour et autour d'eux, leurs habituels comparses : le commissaire en chef de Kee, le juge Beekman et le fidèle brigadier Versavel. Ils vont naviguer dans les méandres d'une famille très spéciale, se frotter au goût du secret des francs-maçons, Hannelore mettra sa vie en danger et van In rencontrera le roi en personne et au final, après avoir évité le pire, ils seront encore plus amoureux qu'avant.
Un très bon opus de cette série assez inégale qui a toutefois le mérite de promener le lecteur dans les rues de la belle Bruges.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Après un coup d’œil au rouleau de papier hygiénique maigrichon à côté de lui dans un porte-PQ rutilant, le bourgmestre Moens calcula mentalement le nombre de feuillets nécessaires pour effacer les traces de sa turista. Il devait ce léger désagrément au diner flottant dans l'huile d'olive qu'il avait partagé la veille avec un collègue espagnol. C'était la quatrième fois de la journée qu'il devait s'isoler aussi piteusement, et il commençait, façon de parler, à en avoir ras les roupettes. Il exprima sa frustration en jurant en anglais, sans se rendre compte que le mot de quatre lettres qui venait de franchir ses lèvres seyait particulièrement bien à la situation.
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Qui veut rester au pouvoir doit veiller à transformer ses ennemis en amis et à faire accroire à ses amis que leur statut n'est pas inébranlable. Broos m'attendra bien un moment dans l'antichambre.
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Des touristes transis de froid bayaient aux corneilles devant la statue de Jan Breydel et Pieter De Coninck, ces bourgeois qui avaient fait mordre la poussière à la chevalerie française en l’an de grâce 1302 et que le mouvement nationaliste flamand avait récupérés au XIXè siècle pour en faire les symboles du combat pour l’émancipation, tant vis-à-vis de la France que des élites francisées de Flandre. Contrairement à ce que prétendaient les manuels d’histoire, leur lutte n’avait rien d’idéaliste. Jan Breydel était grossiste en jambons. S’il s’était insurgé contre les Français, c’était pour ds raisons avant tout commerciales. De toute façon, se disait Van In en contemplant la scène, les guerres et les révolutions ont toujours une explication financière ou religieuse. Quant aux crimes, ils ont en général pour mobile la folie ou le désir.
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L’ironie de la vie a toujours le dernier mot. Personne ne s’éteint avec des certitudes, car la mort, c’est l’inconnu, et tout d’un coup, il faut faire face, dans l’ici et le maintenant
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Dans l'immeuble d'en face, un quadra à la bedaine rebondie - un croisement de Robert Bidochon et de Benoît Poelvoorde première période - celle de C'est arrivé près de chez vous.
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