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Emmanuèle Sandron (Traducteur)
EAN : 9782226183873
333 pages
Albin Michel (15/03/2008)
3.35/5   206 notes
Résumé :
A Bruges, la bijouterie Degroof a été cambriolée. Rien n'a été volé, mais le malfaiteur a fondu tous les bijoux dans un bain d'acide. Sa signature : un énigmatique message en latin ...
L'enquête est confiée au commissaire Van In, un flic buté étranglé par ses dettes, au sale caractère et à l'humour caustique. Amateur d'art, de cigares, de bières et de jolies femmes, il n'a pas son pareil pour déjouer les affaires les plus tordues.
Avec Versavel, jumeau... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
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L'auteur a vendu la mèche avec son titre : "Le carré de la vengeance. Dès le début on imagine facilement que nous n'avons pas affaire à un vol de bijoux mais à une vengeance.

La question n'est donc pas de savoir qui est le meurtrier ou le voleur, mais qui veut se venger et pourquoi.

Cette approche permet à l'auteur de nous montrer une intrigue bien ficelée avec de fausses pistes qui semblent nous mener dans un cul de sac mais un revirement de dernière minute nous aiguille vers une nouvelle piste.

La finale est un petit bijou, avec tellement de revirement et rebondissement que j'étais presque physiquement étourdit.

Nous avons aussi droit à une histoire d'amour entre le commissaire Van Inn et la très très belle Hannelore Martens où, là aussi, nous avons droit à un développement très surprenant. J'en profite pour signaler la supériorité sans conteste du livre sur l'écran. Jamais l'écran ne pourra me montrer une femme aussi belle que celle que j'ai imaginée dans le rôle d'Hannelore.

Par contre, j'en avais marre de le voir boire autant de Duvel à croire qu'il avait été payé par cette brasserie pour écrire ce roman. J'ai aussi été très surpris de voir les représentants le l'ordre de boire autant sur les heures de travail

L'auteur à une écriture facile à lire avec plusieurs images très cocasses et aussi des descriptions chargée de détails sans importance. Je me suis même attendu, à un certain moment, à ce qu'il nous raconte pourquoi et comment il est allé au petit coin.

En résumé, une intrigue de qualité de maître soutenue par une narration sans prétention. Oui, je vais en lire d'autres.
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J'ai profité de ma semaine de vacances dans la douce province de Flandre-Occidentale pour découvrir un auteur du cru : Pieter Aspe. La recette de la série de romans policiers est connue. Il faut un cadre original : Venise,Los Angeles, Ystad ou Reykjavik et un héros récurrent, policier de préférence, qui mène une enquête où personne ne croit en lui tout en gérant des problèmes personnels et familiaux et des conflits avec sa hiérarchie. Pieter Aspe a situé ses romans à Bruges, la « Venise du nord » et a fait du commissaire adjoint Pieter van In son personnage principal. van In est divorcé et lourdement endetté : homme de goût, amateur de belles choses, il paie le crédit de sa demeure de charme pleine de bazar. Il aime la bière, plus particulièrement la Duvel, le bourgogne et le cognac. Et là, les professionnels du placement de produit qui imposent au héros d'un blockbuster de boire une canette de cola entre deux scènes d'action sont battus à plate couture : la Duvel est mentionnée à plus de trente reprises dans le roman ! Grand amateur de cette bière, j'ai résisté avec bravoure à cette réclame et je n'ai consommé que des "Brugse Zot" (blondes) pendant la lecture de ce roman.
Avant de revenir au roman, je prends une petite minute pour chercher une nouvelle Brugse Zot au frigo. Je l'avoue, je suis prêt à citer cette marque 30 fois par critique contre un paiement en nature du brasseur... le récit débute par un cambriolage de bijouterie assez surprenant car les bijoux ne sont pas dérobés mais détériorés sur place dans le but de porter préjudice au propriétaire de la boutique. Ce propriétaire n'est pas n'importe qui. C'est un des hommes les plus puissants de Bruges, ville où les élites politiques, économiques, policières et judiciaires se serrent les coudes et s'entendent pour se distribuer les places à l'approche des prochaines élections municipales. van Inn qui a l'intuition dès le départ que la victime connaît l'identité des cambrioleurs va être écarté de cette affaire. Tout va s'accélérer lorsque le petit fils du bijoutier va être enlevé. Ses ravisseurs vont émettre une demande de rançon peu ordinaire… van In est rappelé. Il retrousse les manches, et enchaîne les blondes en compagnie d'une belle blonde. Une jeune substitut au physique de Miss Belgique, ce qui tombe plutôt bien vu que – comme précisé plus haut - van Inn aime les belles choses, l'épaule dans son enquête. A vous de découvrir la suite.
J'ai pu apprécié le savoir-faire de la Belgische politie qui, ignorant tout de ma sympathie nouvelle pour ses équipes, a profité d'un moment de relâchement (autrement dit de lecture sur la plage) pour verbaliser mon véhicule, mais ça, c'est une autre histoire.
« le carré de la vengeance » est d'une lecture agréable mais bon… Il manque une dose de charisme ou un trait de caractère spécifique à son personnage principal pour le rendre attachant. le récit est bien construit avec quelques « ficelles » qui font le bonheur des scénaristes des feuilletons de l'été (« je ne suis pas ton père…»). le roman est garanti 100% sans homicide, ce qui n'est pas banal. le livre n'est pas mauvais mais après avoir lu de nombreux romans policier de qualité, on devient plus exigeant et on apprécie moins de déjeuner à la cantine (autre image : à boire de la Brugse Zot, on apprécie moins la Kronenbourg).
Pour conclure, j'imagine la surprise du brasseur flamand quand il découvrira que l'explosion de ses ventes en France est partie d'une critique sur Babelio…
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le carré de la vengeance est le premier tome de la série de Pieter Aspe et j'ai vraiment apprécié cette lecture. Préparant un séjour à Bruges, le mois prochain, j'ai eu envie de découvrir la ville au travers d'un roman et je ne regrette pas mon choix.

On a affaire ici, à un très bon roman policier. Les enquêteurs sont attachants et c'est très prometteur pour la suite de la saga. Mais revenons a ce tome. On fait la connaissance du commissaire van In, d'Hannelore Martens, substitut du procureur et de Versavel qui vont, tous trois, enquêter sur la famille Degroof. "Léo Vanmaele rechaussa ses lunettes pour indiquer qu'il avait terminé son exposé. Il observa le couple de tourtereaux à travers ses verres épais. Pour lui, la situation était claire comme de l'eau de roche : une idylle était en train de naître entre ces deux-là. Mais il ne parvenait pas à comprendre comment une femme comme Hannelore pouvait tomber sous le charme d'un type comme van In. Son ami avait quarante-et-un ans, il fumait comme une usine du dix-neuvième siècle et il consommait autant qu'un Land Rover en régime tout terrain !"
Tout d'abord, la bijouterie du fils est vandalisée, puis le petit fils disparaît, tandis que le grand-père leur met des bâtons dans les roues. Pour nos trois enquêteurs, pas de doutes, la famille a bien des secrets à protéger. C'est une enquête sans aucun temps mort. le suspense est au rendez-vous et l'intrigue fonctionne a merveille.

La plume de l'auteur est pleine d'humour et rend la lecture encore plus agréable. "Des trois cravates dont il était l'heureux propriétaire, il choisit la plus fringante. Saint-Valentin 1984, se souvint-il, d'humeur sombre. le soir où Sonia et lui avaient dîné aux chandelles pour la dernière fois. Elle avait réservé une table au Septième ciel, un restaurant intime de la Walplein au nom parfaitement adéquat, qui avait fait faillite quelques mois plus tard. Comme leur mariage..."

Je pense que les tomes suivants ne devraient pas rester trop longtemps dans ma PAL.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Un policier sans meurtre ni assassinat, un commissaire adjoint qui fraternise avec un substitut du procureur de sexe féminin, une enquête qui débute à Bruges, le décor est planté. le commissaire adjoint, Pieter van In, grand amateur de Duvel et de Cognac, en compagnie de Hannelore Martens, substitut, va-t-il réussir à démêler les embrouillamini d'une enquête qui révélera beaucoup de secrets de famille ?
Le Carré de la vengeance est le premier volet d'une série d'enquêtes du commissaire Pieter van In. A bientôt commissaire !
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Voilà un roman à l'ancienne qui nous plonge dans Bruges. Pas celle de Rodenbach, ni celle de l'Oeuvre au noir, encore moins sous la forme de la Venise du Nord... Non, une Bruges mesquine, faite de compromissions, de calculs politiciens, de petites vengeances et de sordides comportements.

Lors d'une ronde de nuit, deux policiers se rendent compte qu'une bijouterie très chic a été cambriolée. On découvre vite qu'en fait les bijoux ont été dissous dans l'eau régale. Volonté de nuire. Vengeance personnelle. le crime est signé du carré des Templiers... Ce fameux carré Sator...

SATOR
AREPO
TENET
OPERA
ROTAS

Occultisme, ésotérisme... le commissaire adjoint van In mène l'enquête, mais il sait que les enjeux politiques sont tels qu'il marche sur des oeufs. En plus, le courant passe plutôt bien avec une nouvelle procureure qui souhaite arriver rapidement et rue pas mal dans les brancards, ce qui est aussi le style de van In, en mode quadra désabusé.

Enquête à l'ancienne, ai-je dit. Nous sommes en 1995. Premier roman de Pieter Aspe consacré au commissaire van In. Il ne sera traduit en français qu'en 2008, alors qu'en Flandre, c'est un succès considérable. le duo de choc est séduisant. le rythme est très bien étudié. On suit pas à pas les réflexions et les pistes. On a l'opposition police/gendarmerie (qui culminera avec l'affaire Julie et Melissa enlevées par Marc Dutroux). Pieter Aspe situe son roman dans l'actualité et on évoque quelques affaires belgo-belges de corruption. On est souvent fort proche des enquêtes du commissaire Maigret de Simenon. Haine ordinaire. Secrets de famille. On passe la Flandre riche au peigne fin. Une Flandre assez francophone, sinon francophile. le commissaire van In boit beaucoup, principalement de la Duvel (mais il ne délaisse pas le cognac). Il fume comme un sapeur. Il a du ventre. Mais il aime la déco moderne dans une maison typique du XVè siècle. Tout cela le rend sympathique et se révèle aux antipodes des nouveaux courants littéraires. Relire quelque roman policier old school de temps en temps, cela fait du bien. Personnellement, j'ai bien aimé.
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Citations et extraits (90) Voir plus Ajouter une citation
Van In alluma une cigarette.

« Je devrais peut-être commencer par te présenter au substitut, dit Versavel prudemment.

- C'est vraiment nécessaire ? grommela Van In. Tu sais que je n'aime pas travailler avec les bonnes femmes. Elles commencent par te piéger, puis elles jouent au boss avec toi et, avant que tu aies compris quoi que ce soit, elles se tirent avec ton fric. »

Versavel savait ce que Van In avait traversé, mais il reprit :

« Je crois que cette fois, tu devrais suivre mon conseil. Au premier regard, tu es perdu ! »
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« L'or pur de vingt-quatre carats est assez tendre et, par conséquent, insoluble. L'or d dix-huit et de quatorze carats est en réalité un alliage d'or et de cuivre, d'argent, de nickel ou de palladium. Plus il est jaune, par exemple, plus il contient du cuivre. Quant à ce que nous appelons l'or blanc, c'est un alliage d'or et de palladium ou de nickel. A quatorze carats, l'alliage contient septante-cinq pour cent d'or.
- Eh bien, intervint Hannelore, on en apprend tous les jours ! »
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Léo Vanmaele rechaussa ses lunettes pour indiquer qu'il avait terminé son exposé. Il observa le couple de tourtereaux à travers ses verres épais. Pour lui, la situation était claire comme de l'eau de roche : une idylle était en train de naître entre ces deux-là. Mais il ne parvenait pas à comprendre comment une femme comme Hannelore pouvait tomber sous le charme d'un type comme Van In. Son ami avait quarante-et-un ans, il fumait comme une usine du dix-neuvième siècle et il consommait autant qu'un Land Rover en régime tout terrain !
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Van In aspira une nouvelle bouffée de cigarette. Il venait encore de se faire avoir. D'un autre côté, il ne fallait pas négliger l'aspect financier. Les heures du dimanche étaient payées double et il avait deux mensualités de retard sur le remboursement de son prêt hypothécaire.
Pendant une longue minute, il fixa son reflet dans le grand miroir moderne posé sur le manteau de la cheminée. Cela faisait longtemps qu'il avait cessé de lutter contre cette coquetterie de mâle. La ceinture qu'il avait nouée négligemment au sortir de la douche s'était détachée. La vue de son ventre rond où disparaissait son nombril n'avait rien de particulièrement réconfortant. Comme dans la salle de bains, il avait une mine affreuse. Et
c'est pour obtenir ce résultat qu'il s'était entraîné sans relâche depuis huit mois? Les magazines féminins avaient raison : passé le cap de la quarantaine, les hommes redeviennent franchement puérils.
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La mémoire est un labyrinthe, un embrouillamini de ruelles intriquées où les souvenirs errent sans répit. Mais que l'un d'eux rencontre subitement un élément neuf, et une idée originale peut soudain jaillir.
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