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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'hisitoire est troublante et finalement insaississable....j'ai eu bien du mal à rentrer dans le livre tellement , malgré la belle plume de Pierre Assouline, le personnage principal est si dfficile à cerner; c'est bien cela qui est à la base du livre, ce côté anormal du traitre....La dernière partie , comprenant le procès succite plus d'enthousiasme...Vrai bénéfice pour moi? ce livre m'a donné envie de lire du John le Carré! incroyable,mais je n'en ai encore jamais lu!
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J'ai toujours trouvé une manie d'écriture étrange, celle qui consiste à faire vibrer la page par des associations de mots puissantes (par ex : « le silence fait homme » à la 3e page du roman d'Assouline) mais de poursuivre -malheureusement!- avec une référence (par ex : « n'est-ce pas Confucius qui dit que XX ») supposée offrir de la vigueur à l'écriture naturelle de l'écrivain. Je veux dire, pourquoi Assouline s'inflige-t-il cela ? Craint-il que la lectrice lise son propos sans en réaliser la perplexité ? Et donc veut-il démontrer qu'une phrase qu'il écrit n'est jamais anodine ? Pour la première question, je me demande si c'est forcément bien grave… ; la lectrice ne peut-elle pas justement s'émanciper et voir ce qu'elle souhaite dans la phrase « le silence fait homme » plutôt que d'être contrainte à penser à Confucius ? (Surtout que l'auteur donne lui-même la réponse quelques pages plus loin par « mais chacun n'est-il pas le faussaire de l'autre dès lors qu'il interprète ses paroles? »). Pour la seconde, je serais plus catégorique ; je pense qu'une phrase peut ne pas être pensée et retournée dans tous les sens avant d'être publiée, ce qui ne l'empêchera pas de devenir consciente et éternelle pour la suite du livre, et ainsi aucune phrase ne serait anodine, pourquoi mêler Confucius putain on s'en fout, on peut entendre des émotions sans que Confucius ne soit évoqué. C'est le second bouquin d'Assouline que je lis et toujours des détails d'écriture me prennent ainsi la gorge dès le tout début.
Bon, après… même sans référence à de graaands penseurs, le propos est quand même assez peu percutant : « le monde est plein de personnages de romans à la recherche de leur histoire », ok, pierre…, j'aurais aimé que l'idée du genre du roman ne soit pas mêlée à des finesses d'esprit de ce type.

J'ai aimé :
-la définition d'un innocent : celui qui « ne voit rien sous son nez mais clair à l'horizon ».
-la retranscription des idées de la femme du correspondant russe Gouvosky : « a force de parler de ce que l'on aime, on finit par l'aimer moins et elle ne veut pas courir ce risque ».
-la mention de Henri Matisse, roman (Aragon), que je connaissais pas + d'Adorable Clio (Giraudoux) + du Procès « un châtiment à la recherche de sa faute » (même si, bon…)
-mention du « Groupe Tala » d'Ulm + de la devise « simul et singulis ».
-la fine illusion à Annie Ernaux « contrairement a d'autres, il n'avait pas poursuivi de hautes études pour venger sa race » - ou plutôt croire qu'il s'agit d'une allusion.
-l'expression « donner de l'air à ses dents » pour parler des personnes parlant pour elles-mêmes devant d'autres
-le proverbe « qui prend son temps prend le nôtre » et savoir que Pâques l'ait sûrement sorti à un mec du KGB
-la phrase « leur petit Yalta », évoquant la répartition des taches ménagères du couple Pâques.
-les commentaires à la sauce de « Gênant. » « Inquiétant. » éparpillés
-«Grossouviski, son grand-père, m'avait fait remarquer que certains ne se retournent jamais une fois qu'on les as quittés, alors que d'autres, toujours, Georges Pâques par exemple ».
-Ces trois phrases à propos des noms :
« j'espérais que vous parleriez du nom propre comme forme linguistique de la reminiscence. Tant pis. » « Important, le nom. C'est un ambassadeur et un chevau-léger. Un nom peut claquer comme un drapeau. Notre nom nous précède et nous suit ». « On les mémorise aussitôt et ils se mettent à vivre car un passe sourd et surgit au seul énoncé d'une identité parfaitement typée ».
-la définition de l'orgueilleux par Pascal relatée : « celui qui se voile la face sur ses propres misères et révèle celles de la société pour mieux prétendre s'élever au-dessus d'elles ».
-étymologie de « capital » dans « péchés capitaux » : il part de la tête (caput) pour diriger le corps
-La citation de Giraudoux « C'est quand le monde prend la forme d'une feuille de papier qu'il pèse de tout son poids ».
-le lien entre orgueil et inactivité sexuelle
-mention de Maître Albert Naud
-Mention du roman La Conspiration de Paul Nizan
-Mention du mot de Gandhi disant que celui qui voit un problème et ne fait rien fait partie du problème
-La description de cette sensation-là : « un réflexe irrépressible qui me fait prononcer un mot dont j'ignore le sens tout en sachant qu'il convient parfaitement à la situation ».
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Alors qu'on s'attend à un roman, Pierre Assouline raconte sa quête d'une vérité finalement très simple d'un fonctionnaire qui, par anti-américanisme, se rapproche des diplomates soviétiques. Et c'est plutôt le récit d'une trop longue enquête personnelle que l'aventure d'un homme dans le monde de l'espionnage durant la guerre froide. Ça tire en longueur même si le style soigné mérite notre attention.
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