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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un avis un peu mitigé pour ce polar.
La commandant Suarez enquête parallèlement, et au détriment de sa famille, sur le car-jacking d'un riche saoudien et sur un cambrioleur qui le nargue en opérant presque invisible en passant par les toits.
Il est question de haute-voltige, de combat de boxe et d'échec, de méchants serbes, d'amitié, d'une jolie femme qui envoute le plus cruel des malfrats, de vol d'oeuvres d'art et de bijoux...
Un menu copieux donc pour faire un excellent polar avec une écriture presque poétique et des personnages haut en couleur qu'ils soient flics ou bandits.
Toutefois, il y a bien trop de longueurs et, au lieu d'un rythme qui aurait du être trépidant, on frôle à plusieurs reprises l'ennui.
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Décidément, je suis incapable de suivre mon programme de vacances : j'ai craqué pour Haute Voltige le dernier polar d'Ingrid Astier dont j'avais lu de bonnes critiques… Alors, que dire ? Bon, c'est vrai, ce genre de romans n'est pas ma tasse de thé : j'ai eu l'impression d'être plongée tête la première dans un James Bond au rythme effréné, et moi qui suis plutôt du genre Rohmer / Woody Allen, j'avoue que j'ai été un peu secouée et arrachée assez brutalement à ma petite zone de confort ! Mais bon, à ma grande surprise, j'ai fini par me laisser prendre au jeu en acceptant les conventions du genre...
En effet, on en a pour son argent ! de grandes scènes hyper cinématographiques dans des lieux ultra romanesques : toits de Paris la nuit, péniche somptueuse, l'Eendracht, où une femme magnifique en slip brésilien satin mandarine bordé de dentelle noire nage dans un aquarium avec des esturgeons (!), appartement du XVIe avec vue sur la Tour Eiffel, murs placardés de toiles de Basquiat, table basse tripode Jean Royère. et j'en passe !
Les personnages sont de richissimes truands portant Rolex ou IWC Portugieser (entre 5000 et 7000 euros pièce), costumes de marque et pulls cachemire, louant toute une terrasse de café pour pouvoir fumer sans déranger personne, buvant du Dom Pérignon 1993, se déplaçant entourés de gardes du corps, possédant Aston Martin « grise comme un lac à l'heure où blanchit la lumière », BMW ou Mercedes et évidemment, carte Visa Infinite.
J'ai lu que l'auteur avait le souci du « détail vrai » : aucun doute, tout existe, je me suis parfois amusée à vérifier sur la déesse Internet.
Le sujet : le convoi d'un riche saoudien est attaqué dans le tunnel de Saint-Cloud alors qu'il se rend au Bourget. Une attaque haut de gamme selon l'inspecteur Suarez qui va être obligé de se détourner d'une autre affaire qui l'occupe à plein temps : celle du Gecko, surnom qu'il a donné à une espèce d'homme-volant, gentleman cambrioleur des temps modernes, capable de s'introduire où il veut, quand il veut, de préférence par les étages élevés, toits ou fenêtres. La BRB, brigade de répression du banditisme, est sur les dents : ils ont affaire à des gens fortunés, sans scrupules, capables de tout pour obtenir ce qu'ils veulent et ce qu'ils aiment : objets de luxe, oeuvres d'art ou femmes si le désir est là.
Bref, on est dans le sensationnel, le grandiose, le spectaculaire… Il faut se laisser aller, s'amuser de découvrir tout un monde inconnu (vous connaissiez, vous, le chessboxing ou le parkour ? Pas moi!) Évidemment, on n'évite pas les clichés liés au genre et une recherche peut-être un peu trop systématique de la formule qui sonne bien mais finalement, encore une fois, on ne boude pas son plaisir et l'on se lance dans l'aventure...
Allez, je vous sers un verre de champagne (du Selosse, bien sûr, cuvée Substance – ça existe, j'ai vérifié !) accompagné de sa petite cuillère de caviar ?
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Tout d'abord, cet ouvrage fut pour moi une déception. Quelques critiques glanées au hasard m'avaient alléché… et je suis tombé du toit, allusion aux voltiges d'un des héros qui justifie le titre. Monte-en-l'air de génie, il est traqué par un flic dépressif – ça vient du métier – qui a le mérite de ne pas être un superman – rien à voir avec Castaner ! Les affres de ce limier reconnu donnent quelque vraisemblance et l'histoire, fort dispersée, en a besoin car l'ensemble fait un peu «  ouvrage Marvel » ! Histoire funambulesque donc, que l'on peut apparenter à un cake : quelques raisins secs savoureux dans une pâte qui a gonflé. Beaucoup de disgressions peu intéressantes, des personnages dont la profondeur m'a l'air tout aussi factice que le luxe tapageur – bling-bling pour être à la mode – complaisamment détaillé, des situations irréelles et le tout emballé dans un style certes soigné et descriptif mais parsemé d'expressions qui loupent leur humour.
En conclusion un polar qui me paraît raté, à tel point que j'ai failli le laisser en route et l'ai terminé plus par principe que pour connaître la fin… décevante, elle aussi.
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Etrange opus que Haute voltige. Ingrid Astier nous entraine avec la Brigade de Répression du Banditisme (BRB) à la poursuite du Gecko, voleur aussi habile qu'aérien, puisque ce sont ses dons d'escalade qui lui permettent ses exploits.
J'ai apprécié cette traque et la ténacité de l'équipe du BRB. Je déplore, par contre, les nombreuses digressions qui alourdissent le récit et cassent le rythme...
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Thriller intéressant, très compliqué sur les 100 premières pages (j'ai failli abandonner), un langage, une complexité à fixer les personnages, bref il faut s'accrocher c'est clair !
Ensuite, on rentre dans l'histoire, le "Gecko" devient plutôt sympathique, on a envie de savoir... Et on va au bout bien sûr !
C'est ma première expérience avec Astier, sans doute pas la dernière
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Dans Haute-Voltige, Ingrid Astier nous immerge dans deux milieux : d'une part celui du banditisme avec Astrakan et Ranko, et d'autre part celui des flics avec le commandant Suarez et son équipe. Je dois reconnaître notamment que j'ai trouvé le personnage de Ranko particulièrement intéressant, complexe, distrayant aussi par rapport à d'autres criminels. Mais à l'inverse, j'ai regretté ce foisonnement de personnages, de noms. Des hommes et des femmes auxquels Ingrid Astier donne vie mais en allant soit trop, soit trop peu dans la profondeur...

Un exemple tiens... Carmel, cet ami retrouvé de Suarez dont on comprend qu'il a eu un lien fort avec lui et avec Tamara, la femme de Carmel. Mais sans aller plus en profondeur, sans comprendre pourquoi ces trois-là se sont perdus de vue, ce qui s'est joué, quand... du coup, je n'ai pas saisi l'intérêt de nous raconter ça. Carmel aurait pu être un collègue de Suarez comme un autre, c'était suffisant. Ou alors, il fallait creuser, aller plus loin dans le trouble qui s'empare de Tamara...

Autre truc très agaçant dans ce roman, c'est la mise en avant d'un nombre incalculable d'objets de marque. Voitures, motos, montres, j'en passe et des meilleures : Ingrid Astier s'arrête sur des détails (en soit, ça peut être très bien pour créer une ambiance, définir un personnage) mais au point d'en faire un catalogue du luxe et une caricature. Sans parler des scènes au sein de la Police dont les dialogue m'ont semblé trop écrit pour être vrais au final.

Si on arrive à mettre ces défauts de côté, il faut reconnaître qu'Ingrid Astier imagine une intrigue originale, qui sort de l'ordinaire, à base d'échecs et d'oeuvres d'art. C'est d'ailleurs parce que cette intrigue m'a plu que j'ai réussi à dépasser les défauts pointés pour aller au bout de ce roman.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Ce fut une lecture mitigée pour moi qui ne restera pas dans les annales.

Déjà c'était très, trop long. On suit le train train des flics mais aucun n'est vraiment attachant et il ne se passe pas grand chose. Ranko est peut être le seul dont la fin nous indiffère. Mais j'en oublie le résumé : Celui de la maison d'édition dévoile tout simplement l'entièreté des 600pages. le roman débute par un braquage, qui on le comprendra vite ne servira que de prétexte pour nous présenter Ranko, un homme écorché qui a beaucoup de mal avec les règles de la société, taciturne et amoureux des hauteurs. Effectivement il ne prends plaisir que dans la grimpe et les cambriolages. Les flics cherchent a le coincer et ... voilà vraiment rien d'original. Il y a beaucoup de longueur mais la fin est prenante on se doute que ça finira mal. Il est, et restera libre. Elle est un peu précipitée, la vengeance de la sangsue ect j'ai pas vraiment adhéré...

La plume m'a parfois deroutée j'ai lu en travers à certains moments mais la fin rattrape (un peu) mon avis.
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Pas un grand moment, surtout pas un thriller ! Bonnes descriptions sur les objets d'art. M'a permis de découvrir Enki Billal et le Chessboxing.
Plus un roman policier. Evidemment quand on l'a commencé, nous avons envie de le finir.
Temps perdu. J'essaierai néanmoins de lire un autre roman d'Ingrid Astier pour confirmer ou infirmer cette première impression.
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