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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La kronik d'Eppy Fanny
J'ai découvert l'auteure via ce roman. Jamais lu auparavant et jamais rencontrée (pour le moment).


Ce livre m'a scotchée par la qualité et la maîtrise de l'écriture. Il y a longtemps que je n'avais pas été autant emballée par un roman, même si j'en ai lu de bons récemment.

L'histoire :
Carmel, garde du corps chevronné, vérifie dans les moindres détails le convoi de voitures qui s'apprête à emporter vers l'aéroport du Bourget un riche saoudien et quelques babioles :
Extrait page 20 : « Quand il transportait 500 000 euros de bijoux dans les voitures, des malles de fringues de luxe, du cash à filer la migraine à un trader et des hommes qui décidaient de l'ordre du monde, Carmel voulait juste être sûr. Etre sûr qu'il était du côté du plus fort. »

Mais voilà, un chauffeur qu'il ne connaît pas, un tunnel, un guet-apens, une balle qui fait mouche et ne reste plus que la nuit. Ranko, un serbe hanté par ses fantômes, est le chef de cette équipe de braqueurs, lui le loup solitaire, qui aime grimper, jouer aux échecs et boxer. Mais il ne sait pas dire non à Astrakan, son oncle. Oncle à qui il va offrir le bien le plus précieux du convoi. Cette femme sublime en qui il a fait confiance au 1er regard. Ylana.
Sur les lieux du braquage, nous faisons la connaissance du Commandant Stéphan Suarez, chef du groupe de répressions des vols par effraction, de permanence BRB pour le week-end. Une affaire qui changera de main dès le lundi. Puis le seul témoin est entre la vie et la mort. Stéphan ne pense qu'à revenir et se concentrer sur son obsession, pire qu'une maîtresse insatiable, le Gecko. Ce monte-en-l'air d'exception qui le fascine et le nargue et qu'il s'est promis d'arrêter. Il ne sait pas encore que le témoin que la mort enserre déjà d'un bras est Carmel. Plus qu'un ami…
Ylana et Astrakan apprécient l'art, les beaux objets, les pièces d'exception. Ils aiment le luxe. Ylana aime aussi la boxe (pour des raisons personnelles) et les oeuvres de Bilal. le seul. L'unique. Et voilà qu'une affiche chez Artcurial annonce un futur combat de chessboxing. Une invention de Bilal qui va prendre vie. Des combattants qui s'affrontent aux échecs puis sur un ring, puis de nouveau aux échecs… Elle veut absolument assister au combat. Astrakan n'aspire qu'à réaliser ses rêves, voire à les anticiper. Une idée de génie germe en lui. Il est fou de cette femme et il va lui décrocher la lune et les étoiles. Ranko le joueur d'échec, le boxeur, le solitaire, va une fois de plus dire oui à son oncle même s'il a envie de dire non. Une fois de trop ?
La liberté est à ce prix. Celui des sacrifices.
Et quoi de plus libre qu'un oiseau qui ne se complait qu'en l'air ?
De son côté Stéphan et son équipe poursuivent leur filature du Gecko, découvrent une de ses planques, l'observent s'entraîner sur des glissières de sécurité et n'en croient pas leurs yeux. C'est que le héros de l'artiste de la grimpe n'est autre que Patrick Edlinger – le grimpeur, le samouraï, le danseur, le guerrier.

Extrait page 207 : « Il se souvenait du titre d'une revue d'escalade, et aussi, de l'écriture jaune qui courait, dédiait à Edlinger : « libre d'être libre ». Les mots avaient ricoché. »

Extrait partiel page 217 : « Libre d'être libre…, ces mots lui rappelaient ce que chaque serbe avait de gravé en lui : « Sloboda ilismrt ». La liberté ou la mort. »
Ce type fascine Stéphan et son équipe. Ils admirent son talent. Oui c'est un voleur, de génie ! Pas un assassin. Leur filature du Gecko va les amener à observer un homme très malin qui n'a jamais été inquiété par la police. Un truand de haut niveau. Un de ceux qui sont insaisissables.

Ingrid Astier nous offre un récit prenant avec des personnages forts et attachants. Il est impossible de ne pas avoir d'empathie pour ce serbe solitaire et écorché vif et ce policier qui a du mal à trouver du temps pour ce qu'il y a de plus important : sa femme et ses filles.
Puis il y a les femmes de cette histoire, sensuelles et différentes à la fois (Ylana, Myriam et Tamara).
Mais avec un point commun : une force extraordinaire.
La fin du roman m'a laissé une drôle de sensation. Elle laisse présager une suite afin de connaître les tenants de certaines actions… Je refuse de me fier à la parole d'un indic.
Que voulez-vous j'ai foi en l'Humain.
Ingrid, par pitié, dis-moi que l'indic est un fumiste !

Lien : https://collectifpolar.com/
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Tout commence, un soir, par l'attaque du convoi d'un riche saoudien, aux abords de Paris. le commandant Suarez de la BRB (Brigade de Répression du Banditisme) est appelé le premier sur les lieux. Mais l'enquête qui le hante, en ce moment, est celle du Gecko : un monte-en-l'air se jouant de toutes les parois, de tous les systèmes de sécurité pour voler des oeuvres d'art.....
Pour l'écriture de ce livre, Ingrid Astier s'est complètement immergée dans son sujet. Elle a mis trois ans et demi pour finaliser le roman.
La romancière a besoin de se confronter au réel et tout ceci rend la lecture de son polar addictive. Elle ne sait pas écrire autrement.
Pour ses précédents livres, elle a plongé dans les eaux gelées de la Seine avec la Brigade fluviale, tirée à l'entrainement avec un SIg Sauer.....
Tout le travail de "repérage" fait partie de l'ADN de ses livres. Ingrid Astier a un besoin viscéral de s'imprégner de tout ce qui composera son roman.
Le socle de l'histoire repose sur le casse record du Musée d'art moderne de Paris en 2010. Cinq tableaux y ont été volés pour une somme d'environ 100 millions d'euros.
Mais le plus fascinant, pour l'auteure, est celui qui a réalisé ce vol : un Arsène Lupin des temps modernes, arrêté en 2011. Vjéran Tomic, surnommé "l'homme-araignée", à lui tout seul, est rentré avec une facilité déconcertante dans le musée : il est simplement passé par une fenêtre après avoir grimpé ses parois.
Elle a aussi eu besoin de six mois de plus avant la sortie de Haute voltige pour que son personnage de Gecko soit le plus authentique possible. Elle a eu pour cela de longs échanges avec un Serbe afin de cerner sa culture et ses rites.
Elle a côtoyé le champion de France de Freerunning, Simon Nogueira. "Pour écrire le livre, je suis partie de ce désir du personnage. Après, il y avait aussi le désir de bâtir ce Paris depuis les toits et c'était tout un travail. Il fallait vraiment construire une ville, c'est donc passé par Simon Nogueira, ce champion de France de Parkour pour m'expliquer la sensation aérienne de la ville. Que voit-on quand on est sur les toits ? C'est là où ça devient intéressant, c'est là où il y a toute la marge de l'écrivain..." (interview d'Ingrid Astier, France Culture). Elle a assisté au travail d'Enki Bilal pour comprendre l'attraction de son héros pour ses oeuvres picturales.
Pour Haute voltige, nous, lecteurs, grimpons des façades monumentales avec le Gecko. "Il (le Gecko) avait retiré ses baskets qui pendaient par un mousqueton à son anorak léger, ou peut-être à son sac à dos, et enfilé des chaussons d'escalade pour décoller du sol et s'élever, degré par degré, au-dessus de l'humanité. C'était un ballet d'une étrange beauté. le type se baladait, sans effort, à la verticale. Suarez était bluffé. Quelques secondes, la main sur la gueule de Yin, Suarez resta sans bouger. Fasciné par cette façon de vaincre la gravité. C'était la première fois qu'il voyait le Gecko grimper. La première fois. Et il dut se l'avouer, à ce moment, oui, à cet instant-là quelque chose le dépassa, une part infime, certes, mais qui se fraya un chemin en lui et enfla, eut envie de le laisser filer, de ne jamais arrêter le Gecko....." (Haute voltige d'Ingrid Astier, page 359).
Nous vivons l'enquête de l'intérieur, avec l'équipe du commissaire Suarez : à cent à l'heure, en pleine filature ; avec des moments plus calmes : les planques qui durent, qui durent. Nous vivons aussi le quotidien des personnages d'Ingrid Astier. Ceux-ci ont une "épaisseur" : un passé et un futur.
Tout ceci fait le charme de Haute voltige.
Nous ne sommes jamais dans le superficiel et l'approximatif.
Ingrid Astier arrive, même, à nous faire aimer son gentleman cambrioleur.
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Commencé avant, terminé après. Non, ce n'est pas le titre d'un roman ! Je voulais simplement dire que j'avais commencé "Haute Voltige", le roman d'Ingrid Astier, avant de l'avoir rencontrée et que je l'ai terminé après cette entrevue. C'est dans le cadre de "Quais du Polar" à Lyon que j'ai passé un moment fabuleux avec l'auteur. Je remercie les Editions Gallimard (Série noire) pour ces cadeaux inestimables.

L'attaque du convoi d'un riche Saoudien aux abords de Paris, Suarez, un commandant de police sur les traces d'un monte-en-l'air serbe qui le défie du haut des toits de la capitale de l'Institut de France à l'Eglise Saint Eustache, une jolie femme, un jeu d'échecs, Svetoar Glicorik un grand maître Serbe de la discipline et Enki bilal… pas question de dévoiler quoi que ce soit de cette aventure rocambolesque qu'il est important de découvrir pas à pas.
"Haute Voltige" est certes un roman policier, mais il est beaucoup plus que ça. En effet, l'auteur, elle nous l'explique, peaufine chacun de ses romans en s'immergeant totalement dans le monde qu'elle décrit. Elle écoute ses personnages, côtoie leur milieu pour apprendre leur culture, leurs rites, leur vocabulaire et leur manière de s'exprimer. C'est la raison pour laquelle tout sonne si juste. Et si elle part d'un fait réel – ici le vol de tableaux au musée d'art moderne à Paris en 2010 – elle le transforme au gré de son imagination, on peut même dire qu'elle le transcende.

L'écriture d'Ingrid Astier est flamboyante, sonore, imagée "La poussière du sol avait déjà poudré ses bottes à glaçage de couleurs… Avec son bonnet à grosses côtes, son oncle était méconnaissable. le Serbe prenait un air islandais." Et quand ses personnages parlent d'échecs… "Le jeu était superbe. Tout en ambre. Tout. Des pièces au plateau, avec des lions taillés pour pieds… Chaque pièce était vivante comme la chevelure d'une Vénitienne – ou celle de l'auteur ? – et renvoyait mille feux.", alors, on ne sait plus qui prend le pas sur l'autre : l'intrigue ou les mots pour la raconter.

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce roman. Je l'ai trouvé brillant, fouillé, ciselé. J'ai apprécié chacun des nombreux personnages et plus particulièrement le commandant Suarez – autant que les rapports qu'ils entretiennent. J'ai apprécié, dans le désordre, les descriptions de Paris, la découverte du chessboxing imaginé par Enki Bilal dans une de ses bandes dessinées et devenu un sport à part entière qui mélange les échecs et la boxe, l'alternance aléatoire de chapitres longs et courts qui donne le rythme, l'histoire d'amour, la partie d'échecs reproduite en fin de livre et last but not least les trois pages de remerciements, une nouvelle à elles seules qui rappellent des bons moments du récit et en particulier le passage sur l'hélicoptère… il faut lire le roman pour comprendre.

Brillantissime

http://memo-emoi.fr/
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J'ai eu l'occasion de rencontrer Ingrid Astier lors du festival Quais du Polar grâce au site lecteurs.com. Sa méthode de travail m'avait impressionnée et sa façon de nous présenter Haute voltige, son dernier roman, m'avait conquise. Je n'avais alors qu'une hâte, lire ce polar ! Je me suis lancée, et il m'a fallu plus d'un mois pour arriver à le terminer. Je ne sais pas pourquoi, car j'ai aimé l'écriture, ciselée et poétique, les personnages, réalistes et attachants, et l'intrigue, à la fois classique et originale... Haute voltige n'est clairement pas un livre que l'on dévore, il fait partie de ces romans qui se dégustent lentement, page après page, mot après mot...

Haute voltige mêle plusieurs intrigues passionnantes : un braquage parfaitement exécuté, un vol d'oeuvres d'art audacieux, une enquête policière, une vengeance et une histoire d'amour naissante... Nous suivons pendant plusieurs mois deux équipes que tout oppose : Il y a d'un côté Ranko, monte-en-l'air solitaire mais terriblement attachant dans sa recherche de liberté, Ylana, jeune femme un peu paumée et Astrakan, vieux chef de gang fantasque et dangereux ; de l'autre côté, il y a l'équipe de la BRB (brigade de répression du banditisme) menée par le commandant Stephan Suarez qui file inlassablement Ranko en espérant le prendre en flagrant délit... Criminels ou policiers, tous les personnages de ce roman sont uniques dans leurs genres ; leurs caractères sont bien développés, ils sont réalistes et pour la plupart attachants. Nous les suivons dans leurs actions et leurs réflexions, des plus banales au plus extraordinaires, nous prenons connaissance de leur passé et nous assistons aux rencontres qui les feront évoluer. D'ailleurs certaines rencontres sont savoureuses, quand elles concernent des personnes réelles on ne sait plus trop où s'arrête la réalité et où commence la fiction.
La plume d'Ingrid Astier est très belle, le texte est ciselé à la perfection, on voit tout de suite que chaque expression a été réfléchie avant d'être utilisée... Les mots ne sont pas là par hasard, ils ont été choisis avec soin. Il en ressort un texte vivant et musical, d'une grande beauté, comme les images qu'il véhicule, à la fois fortes et visuelles, parfois poétiques. Cette plume est un atout, mais je pense que c'est ce qui a considérablement ralenti ma lecture. Je m'en suis imprégnée, et cela ne peut se faire dans la précipitation. La lenteur du texte colle d'ailleurs parfaitement bien à l'intrigue, faite principalement de filatures, d'attentes, de préparations et de réflexions ; les moments d'action en ressortent plus intenses, plus marquants.

Haute voltige est donc un roman noir qui m'a beaucoup plu malgré le temps passé à le lire. J'y ai découvert une très belle plume, Paris depuis les toits, le chessboxing (sport hybride mélangeant la boxe anglaise et les échecs) et l'oeuvre d'Enki Bilal (Ingrid Astier m'a donné envie de me plonger dans ses bandes dessinées)... et rien que pour cela je ne regrette pas cette lecture.
Lien : https://andree-la-papivore.b..
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J'ai commencé ce livre, et j'ai du affronter les 80 premières pages , avec difficultés : car des langages particuliers , une intrigue floue . J'ai failli abandonner. Alors? je me suis dit "mince" et si ça valait le coup d'aller au delà des premières impressions? apparences?
Alors? je me suis tournée vers vos critiques. Et j'ai reçu du coeur à l'ouvrage....
Je viens de le terminer , en 3 ou 4 jours , il ne m'a pas quitté. C'est un bijou....
Bravo à l'auteur pour cette prouesse , ces prouesses, car elle nous initie à de nombreux mondes parallèles .... Par exemple , demain je ne regarderai plus les toits , les montres, les serbes, les pipes , les échecs, etc....de la même façon...
De plus : une intrigue étonnante , jusqu'au bout! de la subtilité , de la finesse, . jusqu'au bout! Bravo!
Merci
Merci
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Ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler l'intrigue.
Je suis l@ pour essayer de vous donner envie de découvrir cet écrivain si vous ne la connaissez pas.

Ingrid Astier n'en est pas à son premier roman noir.
Elle a su trouver une place particulière dans ce monde en laissant des empreintes marquées avec sa manière de marier les Lettres, l'Art, la Nature, la Poésie, l'Aventure et cette fièvre du détail dans sa façon d'écrire.

J'ai rarement été confrontée à des personnages aussi bien brossés; à des lignes, des mots à ce point aux p'tits oignons.
Rien n'est là par hasard.
C'est le fruit d'un travail, d'un vécu en amont de la plume hors norme.

Et quand au fil d'une rencontre littéraire organisée par Lecteurs aux derniers Quais du Polar on apprend de sa bouche qu'elle a passé du temps avec différents services de la Police, avec des Serbes et qu'elle nous a avoué, confié bien d'autres choses sous le sceau du secret, on se rend compte qu'écrire pour elle n'est pas un vain mot.
Elle est capable de se confronter à tout, de supporter tout pour atteindre cette justesse (réaliste) incroyable, cette sensibilité extraordinaire.

Et on se laisse emporter au fil des pages, irrésistiblement.

Ingrid est une femme à multifacettes digne d'un roman.
Elle me fait penser à un chat, qui aurait avalé un aigle…
Vous voulez comprendre ce que j'entends par là ? Lisez-là.
Lien : https://arthemiss.com/haute-..
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Au départ, je m'attendais à un roman policier classique. Pour ma première lecture d'Ingrid Astier, je suis agréablement surpris.
Point de départ : l'attaque à main armée du convoi d'un riche Saoudien.
Les deux personnages principaux entrent alors en scène : Ranko, cambrioleur par escalade devant l'Eternel, de nationalité Serbe, dont les talents font le bonheur et la richesse de son oncle Astrakan, big boss du milieu et Suarez, chef de groupe à la BRB, qui court depuis des semaines après un as de la cambriole qu'il a surnommé le Gecko.
Ingrid Astier prend le temps de dépeindre ses personnages, leurs forces, leurs faiblesses aussi, donnant ainsi de l'épaisseur aux protagonistes et de la consistance à cet excellent roman. A lire d'urgence !
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Si vous avez lu ma critique d'Angle Mort du même auteur (...ou allez le faire), vous retrouverez, pour Haute Voltige, le même enthousiasme "post rencontre" avec Ingrid Astier.
Dans ce "Haute Voltige, la magie opère toujours quant à la dimension "3D" ou "très vivante" des personnages et à la bienveillance/absence de condamnation de l'auteur.
Il y a les voyous ... et les flics bien sûr. Mais rien n'est tranché Noir/Blanc ou Bon/Méchant...
On y trouve des personnalités intéressantes et des parcours plus ou moins chaotiques pour les personnages principaux (Ranko - Ylana - Astrakan - le commandant Suarez), chacun évoluant de manière bien en phase avec la réalité actuelle.
L' histoire est toute aussi crédible que les personnages (loin des gadgets à effets spéciaux de James Bond par exemple) ...
Le tout saupoudré de la poésie (?) fantaisie (?) d'Ingrid. Quelques coups de coeur personnels :
+ quand Ranko, le voleur yougoslave à l'éthique d'un Arsène Lupin, rencontre son alter ego de l'escalade sur les toits de Paris, la scène est superbe ... et comment ne pas remarquer, dans cet étonnant face à face, ce qui les rapproche et ce qui les sépare
+ quand la trajectoire d'Ylana croise celle d'Astrakan, l'oncle de Ranko, et qu'un attrait partagé pour l'art se concrétise par un détour(nement) du côté de l'atelier d'Enki Bilal
+ quand le commandant Suarez, pour décompresser, va "voler" ... dans son garage ...à bord de son hélicoptère...

Le rythme est trépidant, les péripéties et rebondissements ingénieux. Je n'ai pas vu le temps passer et, à la dernière page, étais un peu triste que le bouquin soit fini.
Un grand MERCI, Ingrid !!!
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Très bon roman, dense, riche
Bravo !
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