_ Et c'est à quel moment que vous avez été mortellement blessé ?
_ Non mais mortellement blessé c'est manière de dire...Disons que j'y ai mis une calotte et que depuis, j'ai comme un genre d'eczéma sur le dos de la main.
_ Vous avez touché à cette horreur à mains nues ?
Nécromant : N'aurais-je pas affaire au roi Arthur ?
Roi Arthur : Tout juste. Le roi Arthur qui est venu vous botter le cul.
Perceval : Ouais ! Vous pouvez dire adieu à vos...
Père Blaise : À vos quoi ?
Perceval : Je sais pas. J'ai voulu balancer une phrase un peu classe mais j'ai pas la fin.
Bohort : Sire... vous avez un plan pour la suite ?
Roi Arthur : Ils viennent d'en haut, on vient d'en bas : ils descendent, on monte. Voilà le plan.
Père Blaise : Vous voulez dire qu'on continue ?
Karadoc : Évidemment !
Perceval : On va les déglinguer !
Bohort : Avec votre permission, je vais m'éloigner quelques instants pour pleurer...
Perceval : On va se péter une jambe, on aura l’air fin !
Karadoc : Non mais c’est quoi, ce détour pourri que vous nous faites prendre ?
Merlin : Pour la trentième fois, il y a une bestiole dans ce tunnel, alors on contourne !
Karadoc : Et vous pouvez pas la buter, la bestiole, avec votre magie ?
Perceval : ça sert à quoi qu’on vous ait fait venir si vous glandez rien ?
Merlin : Un druide, ça bute pas les animaux ! Je fais de la magie tellurique, moi !
Je suis pas dératiseur !
Avec votre permission, je vais m'éloigner quelques instants pour pleurer. (Bohort)
PERCEVAL : Peut-être que les mirages dans des yeux, c'est seulement dans le désert... Du coup, quand il fait froid, ça passe aux oreilles.
Avec votre permission, je vais m'éloigner une peu pour pleurer...
"- Sire ! Mon Dieu … Quelle méprise ! La vigie ne vous avait pas reconnu …
- Ça y est, ça va être de ma faute.
- Comme quoi, ça se confirme : vous n’avez rien à foutre en bas.
- Et sans indiscrétion, à part moi, vous attendiez qui ?
- Nous vivons dans l’angoisse depuis plus d’une semaine ! Il faut absolument faire quelque chose, Sire !
- Attendez, il faut quinze secondes à deux clampins de la garde pour en venir à bout ! Venez pas dire qu’on vit dans l’angoisse !
- On n’a même pas eu un blessé !
- Au château peut-être, mais des paysans ont été attaqués sur les terres !
- Les paysans, de toute façon, il y a toujours quelque chose qui ne va pas …
- Qu’est-ce que vous comptez faire ?
- Dormir. Demain on s’occupera de cette histoire.
- Bravo, Sire !
- Mais il n’y a rien à s’occuper, je vous dis ! On leur souffle dessus, ils tombent !
- Ce qui m’intéresse moi, c’est celui qui s’occupe de les relever."
Perceval: Non ! Là, y en a marre ! On nous confie jamais rien, à nous !
Karadoc: On est chevaliers ou pas ? Jusqu'à quand on va se laisser traiter comme des clodos ?
Merlin: Et qu'est ce que j'ai à voir avec vos histoires, moi ?
Perceval: Ben, c'est parce que vous, c'est un peu pareil...
Karadoc: Tout le monde vous prend pour un con et vous partez jamais en mission.
Perceval: Là, c'est l'occasion de remonter votre cote !
- Je ne demanderais pas mieux d’être mise à contribution pour les besoins de l’état ! Seulement, à part l’agencement des fleurs et le choix des tentures, vous ne me donnez pas de grandes responsabilités !
- Disons qu’elles sont à la mesure de vos compétences.