Il est curieux de constater comment nos lectures peuvent se croiser.
Ainsi, c'est en lisant la BD "Mjolnir", que je suis revenu sur ce livre acheté il y a presque 20 ans...
Freya Aswhynn, est une érudite et pratiquante des traditions ésotériques nordiques.
Son ouvrage, assez pointu, mais néanmoins accessible, décrit les différentes relations entre la religiosité nordique, le language oral et écrit et la signification que l'on peut apporter aux mots, non pas au sens dialectique mais magique.
Ou, pour être( un peu) plus clair, les sonorités et résonances des runes chantées ou psalmodiées, ont (auraient pour les septiques) des pouvoirs.
ici, l'on rejoint, les traditions de "sorcellerie", mais surtout dans le cas présent du chamanisme.
"Les feuilles d'Yggdrasil", sous titre de l'ouvrage de cette auteure passionnée et passionnante, propose donc une approche didactique et pratique du pouvoir accordé aux runes, dont chacune a la valeur d'une lettre, mais aussi une signification ésotérique.
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Les Walkyries sont censées être soit neuf soit treize. Les deux hypothèses sont sensées. Neuf est le nombre le plus magique de la tradition nordique et treize est particulièrement sacré pour les Mystères féminins, car il symbolise les treize mois de l'année lunaire dans l'année solaire. Les Walkyries sont armées de lance et de casques. Elles ont pour fonction de conduire les héros morts vers la Valhölle/Walhalla. Parfois elles ont le pouvoir de décider de l'issue d'une bataille. En d'autres occasions, elles ne sont que les porteuses du vœu d'Odin. Dans les mythes Islandais, on ne dit nulle part qui fut leur mère. La tradition germanique continentale leur donne Erda pour mère ou la Vala, c'est-à-dire un autre aspect de la Terre-Mère. Une autre tradition relative aux Walkyries ne les représente pas comme des êtres d'origine divine, mais comme d'humaines filles de roi.