Bertille a épousé un monstre, elle tente tant bien que mal de cacher ses blessures, aux enfants, à la famille...
Elle sourit en public et pleure une fois seule.
Le sujet me fait l'effet d'ongles qui crissent sur un tableau noir, j'ai pourtant plaisir à le rencontrer dans un roman pour le voir dénoncé.
Les pervers narcissiques sont des êtres abjects, aussi collants que des sangsues et qui jouissent en détruisant le mental de leur compagne.
Leur seul but, réduire le conjoint au doute, le rabaisser, le fragiliser psychologiquement pour mieux l'écraser.
J'ai envie de dire aux hommes violents, qu'il est sûrement difficile de se débarrasser d'eux, mais que des mecs biens y en a plein la planète.
Tôt ou tard ils se retrouveront seuls, donc il ne sert à rien d'user de perversité et de maltraiter.
Une femme, ça se respecte, ça donne la vie et ça a aussi un cerveau.
D'ailleurs on en parle peu, mais il existe aussi le contraire avec des femmes maltraitantes, dans un cas comme dans l'autre, les victimes directes sont toujours les enfants.
Et ça c'est intolérable, à dénoncer et à condamner.
Le personnage masculin "
l'Ex" est un beau spécimen, il laisse sa femme seule à l'hôpital suite à une intervention, ne prend pas de nouvelles et la laisse rentrer seule en scooter.
J'ai eu envie de lui arracher la tête, dire que ça existe des hommes toujours prêts à blesser, à décevoir, à humilier.
L'auteure a l'air de connaître parfaitement son sujet, et j'ai aimé le message que fait passer ce roman, il est pour la liberté des femmes, il ferait du bien à tous, qu'on soit confronté à la violence ou pas.
Il ouvre l'esprit sur ce qui est juste et ce qui ne l'est pas.
Nous sommes face à un roman noir et là, je peux vous assurer que c'est le lecteur qui a les envies de meurtres.
Ce qu'il s'y passe est rageant et désespérant, mais pas que...
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