Il faudra bien un jour
relier l'imaginaire au réel
avant que n'ait fondu totalement l'infini
A chaque arbre que l'on abat pend un lambeau d'horizon
Un oiseau à terre et c'est le ciel qui se vide
Le sac plastique jeté à la mer ne l'enrichit d'aucune mémoire
Un jour plutôt que l'autre
comprendre enfin l'harmonie Gaïa
Debout sur la pierre
le visage fouetté par la lumière
sous mes pieds la terre respire
Graines de soleil
graines de chaleur
Je cultive un été sidéral
dans la fournaise de mon corps
le temps d'une montée d'astre