“ Kharkiv, Ukraine plus de 100.000 habitants ont vécu sous terre dans le métro pendant des mois, le général Tymochko se rend tous les jours dans une des trente et une stations.
Il demande aux gosses:” Que voudrais-tu comme cadeau?” Des gamins de 4 ans ne réclament plus de jouets mais lui font tous la même réponse :” Je voudrais que tu tues les Russes. Quand est-ce qu'ils seront tous morts ? ..”
Pas de banalité avec
Florence Aubenas , la madone des reporters. Son livre parle entre autres des islamistes de Molenbeek , des gilets jaunes, de la crise grecque, d'une jeune femme enfant sauvage des bois cévenol, d'un éléveur de vaches qui coule, d'un Ehpad en grève et beaucoup de la guerre en Ukraine. Ce qui me frappe c'est la neutralité de son style , une espèce de perfection bourrée d'empathie sans tirade philosophique.
350 pages de
Florence Aubenas est-ce l'expression d'un bonheur perdu ? C'était avant le drame..
Cette immersion dans toutes ces vies multiples me touche au plus profond,
provoquant l' éternelle question sur chacune de ces situations : Comment en est-on arrivé là ?