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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ya un bordel dans la tête d'Elvira, mais un bordel !

En direct live de sa caboche qui turbine plus vite qu'un lave-linge en mode essorage linge délicat, Une Âme de Trop fait dans l'introspection paranoïaque sévère.
Faut dire que les sujets d'inquiétude sont réels.
Terriblement angoissée de nature, c'est dans les sous-sols de l'antre de Steven, un bien brave collègue aussi énergique qu'un escargot rasta perfusé au bédo, qu'elle passe désormais l'entièreté de ses mornes journées.
Surfant inlassablement sur le net à la recherche de l'Homme susceptible de faire battre la chamade son p'tit coeur de midinette trop longtemps sevré, c'est sur ce brave Ray qu'elle a jeté son dévolu.
Entre mails sirupeux, parfum Harlequin, avec son prince des ténèbres et confidences coquines avec quelques amies chatteuses, les journées déroulent inlassablement leurs cortèges de platitudes sans relief.
N'était ce meurtre sordide en lien avec l'hôpital qui l'embauche, rien de neuf sous le soleil.
Tiens un deuxième, puis un troisième présentant les mêmes particularités. Entendez par là le même profil féminin que notre quadra en mal de mamours.
De quoi vous faire flipper votre race pour peu que vous soyez de nature bilieuse.
A juste titre, peut-être...

La belle surprise que voilà.
Aucune attente particulière si ce n'était celle de passer un bon moment.
Et blam, personnage attachant, rythme plaisant et intrigue atypique accrocheuse ont fait de moi un poète dans l'âme.
Attention, je me lance : Aubert, c'est super !
Comment ? Une âme de trop qu'il serait bon de remiser en déchetterie rayon encombrant ?
Huuuum, je sens que le monde n'est pas prêt.
Qu'à cela ne tienne, m'en vais tenter ma chance au printemps des poètes sourdingues. Sur un malentendu...
Concernant l'âme d'Aubert bien plus affûtée et machiavélique, inutile de résister, vous y viendrez, avides de huis clos schizophréniques hautement addictif, c'est Jean-Jésus de la Fontaine qui vous l'affirmoît.
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Elvira, la quarantaine, est infirmière. Mais, coup de blues, burn-out ou dépression ? … toujours est-il que pour l'instant, elle reste cloîtrée chez elle. A moitié agoraphobe, elle ne sort quasiment plus, sauf pour aller faire ses courses à la supérette du quartier. Elle habite un logement qu'elle sous-loue à Steven, un de ses collègues. Un peu spécial, le fils quelque peu paumé depuis qu'il a perdu sa Môman, elle ne le fréquente que très rarement. Elle passe le plus clair de son temps devant son écran d'ordinateur, le plus souvent pour discuter de choses coquines, notamment avec un certain Ray, qui la pousse un peu pour qu'ils se rencontrent. Sinon, elle avale cacheton sur cacheton, le tout avec un doigt de cognac, et adore prendre soin d'elle. Mais, voilà qu'un soir, l'hôpital dans lequel elle travaille accueille une jeune femme assassinée. Elvira l'apprend très rapidement par sa collègue Cécile, qui se trouve être l'amante du commissaire Alvarez chargé de l'enquête. Rien d'anormal jusque là sauf qu'une seconde victime ressemblant à la première est retrouvée: jeune femme blonde, d'assez forte corpulence. Très vite, les flics font un rapprochement avec l'hôpital dans lequel elle travaille. En effet, les différents médecins avaient des liens avec les jeunes femmes tuées. Elvira, de chez elle, va tenter de mener son enquête et finalement mettre son nez là où elle n'aurait pas dû...

Pour une fois que c'est une infirmière qui mène l'enquête, ça change un peu des flics taciturnes et bougons ! Ici, nous avons affaire à une jeune femme pimpante, accro à internet, aux discussions coquines et à la lingerie fine. Et ça tient la route ! Elvira mène de bout en bout l'enquête, nous entraîne avec elle et nous livre même ses pensées et ses idées comme une sorte de journal intime. Avec ses personnages attachants, Brigitte Aubert nous mène en bateau. Même si on sent le coup venir, on est bluffé tout de même par la fin assez stupéfiante. L'intrigue est parfaitement menée, portée par une écriture qui se veut des plus agréables, des situations parfois cocasses parfois plus tragiques et on obtient un polar intrigant et original.

Une âme de trop... un coeur en moins !
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Elvira, infirmière en arrêt de travail pour dépression, vit sa vie par procuration. Elle vit enfermée chez elle, et surfe sur le Net sur des sites de rencontres pas très nets. Elle reste en contact avec ses collègues, et suit de près l'actualité meurtrière qui la stresse. Un polar bien mené, bien écrit, vu au travers des yeux de cette infirmière déjantée. La fin est bien trouvée même si on finit par se douter du suspect.
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