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3,72

sur 536 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avant de l'offrir, je viens de relire en version française ce livre lu en italien il y a deux ans.
le même plaisir de lecture à subsisté, , je vais d'ailleurs me procurer le second tome de cette saga qui vient de sortir en Italie.

C'est un roman historique. Ce premier tome nous relate l'histoire de la famille Florio qui suite à un tremblement de terre en Calabre décidé de s'établir en Sicile.
Les débuts sont pénibles mais grâce à son travail, son esprit d'entreprise, sa clairvoyance, elle bâtir un véritable empire et dans des secteurs diversifiés: herboristerie pour commencer mais s'étendant ensuite à la soie, au quinquina. Au soufre, à la dentelle, au thon à l'huile et au vin
Nous suivrons le destin de trois générations de cette famille partie de rien, les brimades qu'elle a dû endurer, le mépris auquel les palermitains de souche lui témoignent, et enfin le profond dédain de l'aristocratie devant elle Malgré sa richesse, ce ne sont que des “hommes de peine”.
Les caractères sont tranchés et intéressants.
Une généalogie en fin de volume nous aide à situer les personnages.
J'ai apprécié les brèves introductions aux divers chapitres exposant la situation politique de la Sicile au fil du récit. A travers cette famille, c'est l'histoire mouvementée de la Sicile qui se livre, ses luttes contre les Bourbons, ses velléités d'indépendance, la conquête de Garibaldi et le rattachement à l'Italie de Victor-Emmanuel II.

J'attends avec impatience le second tome, on devrait y découvrir le déclin et la chute de cette dynastie
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Premier tome de cette saga sur la dynastie Florio qui commence en 1799 quelque part en Calabre et se termine pour ce premier opus en 1868 à Palerme. Car oui ces calabrais décident un jour de tout plaquer et d'aller tenter leur chance en Sicile. Cette épopée est menée d'une main de fer par le patriarche Paolo et son frère Ignazio plus en retenue. Ils aimeront tout deux la même femme, mais Giuseppina a choisi et le regrettera jusque sur son lit de mort. Ils commencent à devenir riche après leur installation en tant que vendeurs d'épices dans un vieux quartier de Palerme, puis négociants, marchands, revendeurs de toutes sortes de denrées, surfant sur les modes de l'époque. Ils se feront difficilement accepter dans le milieu bourgeois, eux pour lesquels la fortune s'est bâtie en quelques années, si pauvres auparavant.

Ici sont dépeints des personnages hauts en couleurs, ils sont foisonnants et d'ailleurs un arbre généalogique de la famille est présent en fin d'ouvrage pour nous aider à nous repérer. L'écriture du moins la traduction rend bien compte je pense de l'atmosphère de l'époque, des épidémies, des conflits entre les Bourbons, Napoléon... D'ailleurs j'avoue ne pas avoir réussi à comprendre les subtilités de cette période historique malgré les rappels la concernant à chaque début de chapitre. Peu importe le contexte historique, je me suis laissée aller à suivre la vie de cette famille et son ascension sociale. D'ailleurs pour finir, je ne sais pas de combien de tomes sera composée cette saga, mais le rythme est soutenu et parfois trop rapide entre vie et mort des personnages.

Il me tarde de lire le deuxième tome déjà traduit en français !
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C'est la fin du XVIIIème siècle, une famille de marins italiens s'installe à Palerme, dans l'espoir de faire fortune dans le commerce des épices. Deux frères, habités par leur volonté de s'élever au-dessus de leur condition, vont tout donner pour réussir, quitte à s'oublier eux-mêmes au passage. Vicenzo, leur fils et neveu, réussira au-delà de leurs espérances, tout en échouant, lui aussi, à faire entrer le sang bleu dans la famille. Quête de respectabilité et de fortune, innovations industrielles, revirements politiques, Stefania Auci nous sert ici un sacré périple romanesque au XIXème siècle, au coeur des enjeux des hommes et des femmes de cette époque.
C'est l'occasion de découvrir Palerme, cette plaque tournante de la Méditerranée qui a vu tant de navires décharger leurs marchandises sur ses quais, tant de rois se succéder sur son trône, et tant d'innovations naître sur ses rives. Une ville riche de contrastes et de contradictions au tournant du siècle : des nobles ruinés continuant à dénigrer les bourgeois enrichis tout en leur soutirant de l'argent, des bourgeois aigris prêts à tout pour marier leur progéniture à des descendants de cette même noblesse, et des pauvres travailleurs qui regardent ces jeux de pouvoir d'un oeil lointain. En plus de suivre le destin compliqué de cette attachante famille Florio, on plonge complètement dans la Sicile de l'époque, grâce notamment aux petits points politico-historiques qui précèdent chaque chapitre.
Avec ce premier tome, La Saga des Florio s'annonce des plus prometteuses ! Je me suis laissée embarquer avec délices dans ce monde marchand des prémices de la Révolution Industrielle, m'identifiant aux personnages principaux et partageant leurs joies et leurs peines. Un bon roman à emmener avec soi en vacances !
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En 1799, deux frères, originaires de Calabre, Ignazio et Paolo ainsi que son épouse Giuseppina quittent leur région natale à la suite d'un énième tremblement de terre. Ils se réfugient en Sicile, à Palerme plus précisément. Très ambitieux, aux caractères bien trempés et malgré leur peu de fortune, ils n'ont de cesse de se faire une place dans la société palermitaine. Il se lancent dans une entreprise de négoce, qui année après année, connaitra un bel essor. Ingénieux, ils diversifieront leurs activités.
Tome 1 sur un total de 3, Les Lions de Sicile, retrace donc la saga de la famille Florio sur la première partie du XIXème siècle. L'autrice Stefania Auci, nous facilite la compréhension du contexte historique par un petit topo, avant les divers chapitres, sur les faits majeurs en Sicile et dans. le reste de l'Italie actuelle Ce roman reste donc intéressant historiquement et socialement avec les dualités parvenus/aristocrates et hommes/femmes, malheureusement cette étude ne se fait pas assez en profondeur. Les années défilent trop rapidement au gré de quelques scènes de vie de famille. On apprend, tout de même, grâce à la bonne documentation sur le négoce dans cette partie du bassin méditerranéen.
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L'histoire des deux premières générations de la famille Florio, Palermitains d'origine calabraise, enrichi dans l'herboristerie puis le commerce du soufre et du vin. le premier volet d'un saga qui raconte l'histoire d'une famille au coeur de celle d'une région et d'un pays en construction. Un récit foisonnant qui dit des odeurs d'épices et de mer, des hommes ambitieux et des femmes fortes, et qui a la qualité de plonger dans une époque et des savoirs industriels sans se perdre dans trop de détails.
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Voici donc un saga venue d' Italie et ayant connu un grand succès la -bas. Il faut dire que tous les ingrédients du succès sont presents:
:l'histoire vraie sur plusieurs générations
d 'une famille calabraise -les Florio -venue s' installer en Sicile à l époque napoléonienne et qui, à force de sacrifices et de labeur, atteint la réussite sociale et financière grâce au commerce des épices et du vin de Marsala puis grâce à la pêche et la conservation du thon .Des drames, des amours,souvent contrariés , et des joies jalonnent ce récit bien écrit qui ne tombe jamais dans les excès du genre. Même si l' histoire reste somme toute de facture assez classique,j ai trouvé que son intérêt essentiel résidait dans son aspect historique.En effet, on comprend un peu mieux l' histoire complexe de l''Italie et notamment de Naples et de la Sicile-un temps réunies dans le royaume des 2 siciles- et le long chemin de ce pays pour se libérer progressivement des occupants (,bourbons. anglais, famille Bonaparte...)et construire finalement son unité en 1861. On perçoit également la fracture entre les nobles -le sang bleu,- jaloux de leur privilèges et souvent desargentés et les bourgeois qui malgré leurs réussites commerciales resteront toujours des "laquais"ou des "faquins".C est d ailleurs le lot de la famille Florio. Enfin j ai trouvé que l ensemble des relations humaines décrites sont assez âpres notamment en ce qu' elles concernent les femmes qui n ont vraiment pas leur mot à dire et sont contraintes à subir, obéir et tenues de donner un héritier mâle au risque du reniement.
Il s agit au final d un très bon roman,agréable et nourri d une histoire riche .
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C'est suite à un coup de coeur de ma librairie préférée sur FB, et parce que pendant les vacances, je lis des pavés, que j'ai lu ce premier tome de la saga des Florio.

J'ai aimé que l'auteure restitue le contexte politique à chaque début de chapitre (parce que je ne connaissais rien de l'histoire mouvementée de la Sicile).

J'ai aimé sentir au fil des pages l'atmosphère froide de la ville en hiver, les odeurs du port.

J'ai été choquée par l'attitude des nobles désargentés de l'île qui ne veulent pas se compromettre avec les bourgeois, sans avoir eux-même de quoi manger.

En revanche, le fils au caractère bien trempé m'a agacé par son attitude corseté, sa soif de revanche par l'argent.

J'ai préféré son propre fils, élevé avec l'argent de son père, et qui acquière les codes de la noblesse.

Evidemment, la place des femmes se situe à la marge, obligée de se marier et de se taire.

J'ai été un peu agacée des flash-forward : plus tard, il se passera ça. Pourquoi le dévoiler déjà ?!

Un premier volet intéressant mais peut-être un peu trop rapide à mon goût : les situations s'enchainent au gré des investissements du père.

L'image que je retiendrai :

Tout commence avec le commerce du quinquina, une plante aux vertus multiples.
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
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Un pavé de 555 pages, lu en trois jours, les pages se tournent toutes seules.

Roman historique racontant l'Histoire de la Sicile, plus précisément celle de Palerme de 1799 à 1868 à travers la réussite de la famille Florio.

On s'attache aux personnages, Paolo et Ignazio, les négociants  en épices qui quittent Bagnara en Calabre pour Palerme. Vincenzo le fils de Paolo développe l'affaire familiale et lui donne un aspect industriel et même un rayonnement international. Ignazio, prendra les  rênes d'un véritable empire. Cependant, malgré leur réussite commerciale, ils ne parviendront pas à s'intégrer dans la  noblesse sicilienne et on leur reprochera leur origine calabraise, "des hommes de peine".

De courts chapitres retraceront les évènements historiques. La République Parthénopéenne, révolution napolitaine (1799) et la fuite des Bourbons avec l'avancée de Bonaparte bouleversent les  équilibres aussi bien géopolitiques qu'économique avec l'importance stratégique de la Sicile pour l'Angleterre dans son  antagonisme avec la France de Napoléon. On assistera au retour des Bourbons, aux insurrections de 1848, à l'expédition de Garibaldi et à l'Unité Italienne. Les Florio qui deviennent de plus en plus influents participent à cette évolution politique.

Ce roman raconte aussi l'arrivée de la modernité sur Palerme. Transformation d'un commerce traditionnel d'importation de quinquina, clous  de girofle, cannelle, sumac en une herboristerie fréquentée par la meilleure société. Vincenzo découvre la Révolution Industrielle au Royaume uni, les usines textiles, les machines industrielles et importe des machines anglaises, transforme sa flotte de voiliers en bateaux à moteur à coque d'acier. Il diversifie ses activités :se lance dans la pêche au thon, monte une conserverie, produit et exporte du vin de Marsala...

Il y a bien sûr, dans la saga familiale des histoires d'amour.

J'ai eu grand plaisir à retrouver Palerme, à imaginer les décors intérieurs des palais que j'ai admiré en me promenant. Imaginer la vie des palermitains de toutes conditions, des marins et portefaix jusqu'aux nobles.
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Encore une saga familiale, sicilienne cette fois.
L'histoire d'une dynastie d'origine calabraise venue se réfugier à Palerme au lendemain de la chute de Napoléon : les Florio, négociants en herboristerie puis en produits exotiques, armateurs, viticulteurs, banquiers, industriels …

Cela commence par un violent tremblement de terre qui les décide à quitter le continent pour la Sicile. Deux frères : Paolo et Ignazio, l'aîné a particulièrement mauvais caractère, l'autre est plus réservé. Paolo contraint son épouse Guiseppina – c'était aussi le prénom de ma grand-mère ! - à tout abandonner, elle ne lui pardonnera pas cet exil. Mais elle a Vincenzo, son bébé né en 1799, pour consolation.

Son destin fait la trame de ce premier volet de la saga, de 1800 à 1868. Un personnage historique puisqu'il sera sénateur du royaume d'Italie et président de la Chambre de commerce de Palerme entre 1863 et 1865.

A travers les multiples vicissitudes politiques du royaume des Deux-Siciles, des rois Bourbons à Garibaldi, les changements de régime et les révolutions, les frères Florio vont s'acharner à bâtir un empire mais ne seront jamais reconnus autrement que comme des « hommes de peine » par l'aristocratie commerçante et patricienne locale à laquelle ils ne parviendront jamais à s'assimiler, même en l'écrasant de leur réussite financière.

A travers cette famille, c'est l'histoire mouvementée de la Sicile de ce début du XIXème siècle qui est révélée, avec sa résistance à la nouveauté, ses luttes de classes, le raidissement des élites.

Le profil psychologique complexe des membres de la famille Florio, leur extraordinaire soif de conquête malgré le mépris auquel ils sont à tout instant confrontés, le rôle éminent des femmes le plus souvent considérées au mieux comme des atouts destinés à consolider des accords commerciaux plonge le lecteur dans l'ambiance de cette période européenne si bousculée – on repense naturellement au livre de Giovanni Tomasi di Lampedusa « le Guépard » - qui voit l'éclosion de la mondialisation des échanges et les débuts de la révolution industrielle au plus profond d'une des régions les plus pauvres du continent.

Un roman historique, une leçon d'opiniâtreté, de persévérance dans l'effort, totalement dénuée d'indulgence … La réussite a aussi son côté sombre. Et j'attends avec impatience le deuxième volet de la série !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Aujourd'hui, direction la Sicile ! Nous voilà en 1799, aux côtés de Paolo et Ignazio Florio, deux frères qui ont décidé de quitter leur Calabre natale pour s'installer à Palerme.
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Leur objectif premier : s'implanter et développer une herboristerie. Mais pas facile de se faire une place dans cette île où tous ceux qui n'en sont pas originaires sont détestés et méprisés.
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Malgré tout, à force de persévérance et d'un travail acharné, ils parviennent à s'imposer dans ce milieu hostile. Ils finissent même par exceller dans leur domaine, au point que d'autres portes s'ouvrent à eux.
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Cette réussite ne sera, hélas, pas sans conséquence sur la santé et la vie amoureuse et sociale des deux frères, ainsi que sur celles de leur descendance.
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Voilà une saga comme je les aime, mêlant faits historiques et fiction ! Avant toute chose, il faut savoir que les Florio ont vraiment existé. Partie de rien, cette dynastie s'est construit un véritable empire. D'une petite herboristerie, ils sont devenus une des familles les plus puissantes de Sicile.
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L'auteure a fait un travail de recherche extrêmement minutieux sur eux, ainsi que sur toute cette époque.
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Attention ce roman ne relate pas que des faits historiques et économiques sur cette période. Il explore aussi les relations entre les différents membres de cette famille et leur entourage. Les personnages sont fougueux, déterminés, extrêmement froids par moment. Mais comment se comporter autrement quand vous suscitez le mépris, la jalousie, voire la haine, chez la plupart des gens qui vous entourent ?
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Leurs amours sont souvent également contrariées, ce qui n'empêche pas qu'une grande sensualité se dégage de certaines pages.
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Et puis, la place de la femme est bien sûr évoquée. Comme souvent à cette époque, les femmes ne sont pas écoutées et souffrent de mariages arrangés. Malgré tout, elles se permettent de donner leur avis, même si cela déplaît à la gent masculine.
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Bref, une saga historique passionnante et sensuelle ! Un premier tome qui ravira à coup sûr les amateurs du genre ! Et de mon côté, il me tarde de découvrir la suite.
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