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3,72

sur 538 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Contrairement à de nombreux lecteurs, le charme n'a pas opéré sur moi.
Certes, il y a le beau décor de la Sicile, dont rien ne manque : une mer bleue, des odeurs de citronniers et de jasmin, du thon à l'huile, des mines de souffre, des palais et des villas... C'est joli, mais très attendu, très "décor de carte postale" : les descriptions manquent de finesse.
Certes, il y a un contexte historique - j'ai bien aimé les pages purement historiques avant chaque chapitre, qui éclairent le contexte particulièrement mouvementé de l'île au début du XIXème siècle, entre successions de souverains et de révoltes. Mais j'ai eu l'impression que tout cela passait trop vite, le livre s'étend sur une longue durée, et aucun événement n'est vraiment approfondi, il y a beaucoup d'ellipses. Et on confond donc tous ces moments historiques.
Mais surtout, ce qui m'a empêché d'apprécier vraiment le récit, c'est le manque de consistance et de profondeur des personnages. Si le postulat n'est pas vraiment original - une famille de migrants partis de presque rien - ce sont des commerçants qui ont un navire, le traitement aurait pu l'être. Mais j'ai eu l'impression d'une progression linéaire et exponentielle - ce qui tient en partie d'ailleurs au rythme rapide, trop sans doute, du récit, qui n'évoque que des réussites, des succès et donc les différentes étapes de l'enrichissement. Il n'y a pas d'obstacle véritable. Et les personnages sont très monolithiques, les femmes pourraient être intéressantes par leur caractère, quand elles s'opposent aux hommes, mais elles sont réduites au silence, en amour, dans les affaires, en politique. Elles apparaissent très peu. Enfin, c'est comme si cette famille était les "Rahan siciliens" : je veux dire par-là qu'ils semblent tout inventer ou importer pour moderniser l'île : mines de souffre, navires à vapeur, nouveaux procédés de conservation... même un paternalisme social.
Une critique bien plus négative que la plupart des autres lecteurs donc.
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Ah, la Sicile! La pêche au thon, les innombrables princes palermitains et leur palais, les révoltes contre les Bourbons, le débarquement de Garibaldi, le soleil de plomb et les champs d'olivier....
Il y a beaucoup à dire sur la Sicile et son histoire très agitée et Stefania Auci entreprend ici de raconter tout cela par le prisme d'une famille, les Florio donc, dont on peut encore aujourd'hui visiter les tonneries ou les villas. Partie de pas grand chose, la famille accumulera une importante fortune et c'est cette montée en puissance qui est contée dans le premier volume. Bien que celui-ci soit assez épais; j'ai trouvé cela beaucoup trop court sur le côté historique, tâchant d'embrasser beaucoup trop d'événements et de personnages. Résultat, cela reste en surface et empêche le lecteur de se passionner vraiment, et l'envoie sur Wikipedia beaucoup trop souvent pour comprendre un peu mieux les événements évoqués.
Cela reste une lecture agréable si on aime l'Italie ou si on a envie d'aller en Sicile!
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Une saga familiale qui démarre en Calabre et se poursuit en Sicile de 1800 à 1870. La pauvreté, aggravée par un tremblement de terre qui détruit leur maison conduisent une famille calabraise à émigrer à Palerme où Paolo et son frère Ignazio ouvrent un petit magasin d'herboristerie et de vente d'épices variés. le travail acharné et le sens aiguisé du commerce et de l'innovation leur permettent une progression rapide de leur activité. Plusieurs générations se succèdent avec le souci de développer l'affaire familiale et l'auteur nous offre un panorama historique bien construit associé à une description sociologique des relations bourgeoisie-noblesse et homme-femme s'appuyant sur les protagonistes de l'histoire.
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Une saga que j'aurais tellement voulu apprécier... Mais malheureusement ce ne fut pas le cas. Alors que la 4ème de couverture promettait un récit passionnant, j'ai trouvé que la narration était fade, schématique et brusquée. Les années défilent trop rapidement, parfois 10 ans entre les paragraphes, rendant presque impossible l'attachement aux personnages. Concernant la plume, assez terne, peut-être est-ce du à la traduction ? Dans tous les cas, je ne pense pas lire le second tome... Peut-être me tournerai-je vers l'adaptation cinématographique.
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Comme c'est douloureux de devoir rédiger une critique où le moins contrebalance le plus et l'agacement vient menacer l'enthousiasme. L'histoire est intéressante, le style n'est pas désagréable, le parcours des personnages remarquable et pourtant 100 pages avant la fin je n'en pouvais plus, gavé que j'étais de ces archétypes, de ces héros intransigeants et si peu humains que leur réussite ne provoque aucune envie.
En mai est sorti 'L'inverno dei Leoni' non encore traduit en français et qui raconte la chute cette fois di Casa Florio. Peut-être qu'un peu d'humilité sortira cette fois de la prose de Stefania Auci...?
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Un roman qui se situe dans une période extrêmement bien décrite (notamment les premières pages de chaque partie redonne le contexte historique) ce qui est intéressant. Des personnages auxquels on ne s'attache pas vraiment mais qui sont, chacun à leur manière, bien campés. On voit parfaitement les différentes "classes" (noblesse, bourgeoisie, hommes de peine...) et la difficulté de s'intégrer dans une société très cloisonnée. Alors, oui, cette histoire est intéressante, L Histoire avec un grand H est très bien décrite, et on n'a aucun mal à aller jusqu'au bout. Cependant il s'agit d'une saga de plusieurs tomes et j'avoue que je ne pense pas lire la suite, de peur de finir par m'ennuyer... Il manque, en effet, un peu de rythme pour que cela puisse tenir en haleine sur la longueur.
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En 1799, les frères Florio, Fabio et Ignazio quittent leur Palabre natale et s'installent à Palerme. Une installation qui n'est pas du goût de tous. La femme de Fabio a du mal à se faire au changement. Les habitants et commerçants de Palerme leur réservent un accueil glacial.

Pourtant les deux frères réussiront à faire abstraction de tout cela et à développer une épicerie florissante où l'on pourra trouver des épices rares.

Vincenzio, le fils de Fabio, prendra la relève et continuera de faire prospérer les affaires familiales malgré différentes crises.


Si vous aimez les sagas familiales ce roman peut vous plaire. Premier d'une série de trois livres, "Les lions de Sicile" retrace la vie de trois générations de Florio.

De mon côté mon avis est plutôt mitigé. Je suis rapidement rentrée dans l'histoire puis au fil des pages j'ai décroché. Il faut dire que c'est un bon pavé.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs et finalement pas tant que ça de rebondissements. J'ai fini par m'ennuyer.

Apriori le second nous parlera de la chute de l'empire familial. Je ne sais pas encore si je vais me laisser tenter par sa lecture.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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Saga à succès en Italie, @Les Lions de Sicile s'inspire de l'histoire très réelle de la famille Florio, dynastie bourgeoise de Sicile aux XIXème et XXème siècles.
Le premier tome couvre les deux premières générations de 1799 à 1868 et nous dresse le portrait d'hommes ambitieux et cupides, que rien n'arrête -surtout pas les autres- dans la construction de leur empire.
Amateur du Guépard, de Lampedusa, j'espérais retrouver un peu de la magie de ce livre dans @Les Lions de Sicile. Je reste un peu déçu, sans doute parce que j'ai eu du mal à accrocher avec les personnages roués qui nous sont présentés. A la décadence de l'aristocratie sicilienne, @Stefani Auci oppose la montée du matérialisme contemporain. J'avoue avoir ressenti plus de tendresse pour le Guépard que pour les Lions. le style, parfois un peu fade, qui ne traduit pas la violence des personnages, y est peut-être pour quelque chose.
Reconnaissons cependant un récit bien mené, facile à lire, et bien intégré dans l'histoire de la Sicile du XIXème siècle.

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J'ai sans doute trop attendu de ce livre.
Finalement, je termine sans déplaisir mais sans grand enthousiasme .
certes l'histoire est originale, le milieu, la profession, le contexte historique ; on apprend plein de choses sur la profession d'herboriste apothicaire mais jamais je n'ai ressenti de sympathie voire d'empathie pour les personnages eux mêmes , et ça pour moi c'est rédhibitoire…
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un livre que l'on m'a offert probablement par hasard. le hasard faut parfois bien les choses. Les Lions de Sicile marque le début d'une saga attachante, facile à lire, dont on a plaisir à lire les pages. Dans ce premier tome, la famille Florio, au confort assez simple et dont la vue est un peu trop soumise aux aleas de la nature, quitte la Calabre pour gagner la Sicile. Les personnages sont bien campés, l'histoire du XIX e siècle en Sicile, intéressante. Je lirais volontiers la suite.
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