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sur 2506 notes
Au temps de la Préhistoire, une enfant se retrouve seule après un tremblement de terre. le séisme a pris sa famille dans ses entrailles.
Seule rescapée, elle erre et se trouve bien vite confrontée au froid, à la faim et au danger. Elle essaie de se nourrir de baies, de racines, mais n'assouvit pas son appétit. Des obstacles se dressent sur son passage, des troncs d'arbres, des fissures qui crèvent la terre, une rivière, la pluie, la boue et bientôt elle devient la proie d'un lion qui la pourchasse jusqu'à la blesser gravement. Dans l'entaille d'une roche, elle arrive à se faufiler, se tapir, et échappe ainsi au chasseur. Une douleur tenaille son petit ventre et sa profonde blessure la plonge dans des hallucinations et un délire fiévreux.

C'est la guérisseuse, Iza, du clan de l'Ours des Cavernes qui la découvre. Petit corps tout chiffonné, abandonné aux carnassiers, la petite fille est proche de partir dans un autre monde. le groupe, qui passait près d'elle à la recherche d'une nouvelle caverne, appartient au peuple Néandertalien. Les "Têtes plates" ont pour chef Brun, le frère d'Iza et de Creb, le sorcier, le Mog-ur.
Avant de prendre sous sa protection la petite fille, Iza demande la permission à Brun. L'enfant est différent d'eux. Laide, blonde, aux yeux couleur du ciel, une petite brindille, elle est une "Autre", du peuple des Homo Sapiens. Ils les ont déjà vus, croisés, mais sans oser une promiscuité ou une union.
Brun accepte d'intégrer provisoirement au clan, le petit être chétif et mourant pour faire plaisir à sa soeur. Iza est enceinte de son premier bébé et veuve. Son mari était brutal avec elle et elle s'est toujours comportée avec obéissance et respect de leurs lois.
Calée sur sa hanche ou dans son dos, le petite fille chemine avec Iza et retrouve petit à petit ses forces, jusqu'à guérir. Sans crainte, elle essaye de communiquer avec sa bienfaitrice et le Mog-ur, Creb. Celui-ci est né difforme et ses disgrâces ne répugnent pas l'enfant qui au contraire, recherche à être câlinée par le puissant sorcier. Creb s'intéresse à elle, ému par la douceur et la confiance qu'elle leur témoigne.
Elle s'appelle Ayla et a la corpulence d'une fillette de cinq ans.

"La douce caresse de la petite fille émut profondément ce vieux coeur solitaire. Il désira communiquer avec elle et se demanda un instant comment y parvenir.
– Creb, dit-il en se désignant du doigt.
Iza les regardait tranquillement en attendant que ses fleurs infusent. Elle était heureuse de l'intérêt que son frère portait à l'enfant.
– Creb, répéta-t-il en se frappant la poitrine.
La fillette tendit le visage en avant, essayant de comprendre ce qu'il attendait d'elle. Creb répéta son nom pour la troisième fois. Soudain son regard s'éclaira, et elle se redressa en souriant.
– Grub ? répondit-elle en roulant les r comme lui. (…)
Il se frappa la poitrine en disant son nom, puis frappa celle de la fillette. le large sourire de compréhension qui illumina l'enfant fit à Creb l'effet d'une grimace, et quant au mot polysyllabique qui tomba de ses lèvres, il était non seulement imprononçable, mais quasiment incompréhensible (…)
– Ay-rr, répéta-t-il, hésitant. Ay-lla, Ayla ?"

Le langage est une des différences entre les deux sociétés. Les Néandertaliens s'expriment avec des sons gutturaux, des gestes, des mimes, quant aux Homo Sapiens, ils parlent, rient, pleurent, forment des phrases…

Leur voyage s'achève lorsqu'ils découvrent une caverne spacieuse qui pourrait abriter la tribu. Cet antre est l'ancienne demeure d'un ours, animal protecteur du clan. En fait, c'est Ayla qui la repère et ce signe heureux jouera en sa faveur lorsque le problème de son intégration se posera.
Ayla est une enfant très intelligente. Elle apprend vite les codes qui régissent cette communauté. Certes, parfois elle commet des impairs sans le vouloir, mais ses tuteurs se montrent indulgents et très patients avec elle. Ses professeurs sont Iza et Creb. Tous deux sont devenus ses parents adoptifs avec l'accord de Brun,suite à son baptême. Comme chaque être, les esprits lui ont attribué un animal pour totem. Ayla est le lion des cavernes, un animal puissant et encore jamais attribué.

Avide de s'intégrer et de plaire à sa nouvelle famille, Ayla réfrène son impulsivité et sa curiosité. La vie du clan étant une cohabitation très mitoyenne, il n'est pas apprécié de regarder ce qui se passe chez le voisin, de les dévisager ou de montrer son affection. Avec Creb, elle apprend les règles, avec Iza, elle assimile le rôle de la femme qu'elle sera bientôt. C'est en voulant sauver un petit lapin blessé, que la décision de faire d'elle une future guérisseuse, s'impose à Iza. Ayla est devenue sa fille, il est donc légitime qu'elle lui transmette sa puissance et son savoir. Avec beaucoup d'espérance et de foi, elle l'initie aux secrets des plantes, de la médecine.

La petite Ayla a trouvé un père et une mère qui lui vouent beaucoup d'admiration et d'amour. Mais les sentiments du groupe sont animés d'un rejet, d'une discrimination, d'une défiance. Perceptions qui sont simplement dues à la peur de "l'autre", à leur dissemblance et peut-être aussi à une prémonition. L'homme du Neandertal est sur le déclin.
Un gamin, fils de la compagne de Brun, se montre souvent cruel envers Ayla. Ce garçon s'appelle Broud et sera désigné, un jour, pour succéder au chef du clan actuel. Très vite, la petite fille reconnaît l'ennemi en lui et s'en méfie.

Les lunes forment les cycles et voient grandir la petite Ayla. Fille de Creb et Iza, elle est aussi celle du lion ; déterminée, puissante, fière, presque invincible, une guerrière.
L'histoire d'Ayla prend ses racines dans cette caverne, proche de la mer, et débute un magnifique récit, l'aventure d'une femme, belle, courageuse, moderne…
.

"Le clan de l'ours des cavernes" est le premier livre de la saga "Les enfants de la Terre" écrit par une américaine d'origine finlandaise. Jean Auel se documente un jour sur la Préhistoire. Vite passionnée par cette période, elle décide d'écrire un premier livre pour mettre ses nouvelles connaissances en pages… cela sera une histoire romancée, avec pour héroïne une petite fille, Ayla. Elle racontera aussi la fin de l'ére Néandertalienne et la progression de l'Homo Sapiens.
Dans une région en bordure de la Mer Noire, j'ai grandi avec Ayla et j'ai été spectatrice de son évolution. Dans le clan, on parle avec les mains, le corps, les expressions du visage, on émet des cris et les sentiments sont très bien exprimés ; colère, chagrin, haine, amour, tendresse, convoitise, jalousie, soumission, peur, fierté… Par contre, ce peuple Néandertalien ne connaît ni les larmes, ni le sourire et encore moins le rire. Des passages émouvants font sourire, lorsque la petite chagrinée verse quelques larmes. Ses parents adoptifs pensent aussitôt qu'elle a une poussière dans l'oeil. La relation commence avec l'apprentissage d'un dialecte gestuel pour se poursuivre dans le quotidien des devoirs de la femme… (cueillette, cuisine…). L'homme va chasser, ramène la viande dans son foyer, il est protecteur, élève les enfants de sa compagne, participe aux décisions du clan, vote, avant que le chef ne donne son avis définitif et se comporte en maître.
Ayla est une bonne élève, elle absorbe avec rapidité toutes les connaissances qui lui sont transmises et bien plus encore. Petite curieuse, elle assimile même l'enseignement donné aux garçons, même si la chose est défendue et qu'elle le fait en cachette.
Tout cela rend la lecture plus que captivante !!! M'associant à elle, j'ai ramassé des plantes pour préparer des médecines, j'ai écouté attentivement Creb lui parler des esprits et des souvenirs du clan, je me suis entraînée à me servir d'une fronde… je ne me suis pas ennuyée ! Et tout cela grâce à deux personnages nobles, majestueux et si aimants, Iza et Creb. L'émotion, lorsqu'on pense à eux, est intense. Ils sont les ancêtres que nous aurions aimés avoir. Lorsque je songe aux autres personnages, tous ont eu un rôle initiatique, attentionné, indulgent, tous sauf un… celui qui sera l'écharde puis le pieu dans le coeur d'Ayla.

Un livre que je vous conseille vivement ! Vous ferez un voyage captivant.
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Quelle belle découverte que ce tome! Longtemps dédaigné, j'ai accepté que l'on me prête les Enfants de la terre pour le placer dans le challenge Multi-défis. La préhistoire n'étant pas mon fort, j'avais du mal à imaginer comment un roman historique pouvait me le faire l'apprécier. Eh bien, c'était sans compter le talent de Jean M. Auel! Une chose est sûre, je vais acquérir la série car ce tome 1 m'a beaucoup plu.

Jeune Homo Sapiens, Ayla est adoptée au sein d'un clan d'Hommes de Néanderthal. Très différente, elle finit pourtant par s'intégrer malgré les différences et les remous qu'elle provoque, à l'exception de Broud, futur chef de clan et possédant un orgueil très mal placé...
J'aime beaucoup tout l'univers de ces Hommes préhistoriques : les rites, la première chasse, les esprits, ... Je ne sais vraiment pas ce qui est de l'ordre du réel et de l'imaginaire dans le mode de vie de ces sociétés mais Jean M. Auel nous apporte pourtant cette touche de réalisme, qu'elle soit confirmée ou non. de même, je ne sais quelle est la part du vrai et du faux dans les différences Homo Sapiens / Homme de Néanderthal mais si c'est le cas, c'est réellement instructif. Tout du moins, ça a le mérite de me faire chercher à la suite de la lecture!

En somme une lecture agréable, qui se lit vite malgré le pavé que cela représente, une lecture instructive, enrichissante, voire même moderne sur certains points.
A essayer!

Challenge le tour du Scrabble en 80 jours
Challenge Multi-défis 2019
Challenge Trivial Reading II
Challenge Séries
Challenge A travers l'histoire
Challenge Pavés
Challenge XX e s.
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Je n'avais jamais entendu parler de cette série de romans avant qu'une collègue me prête ce tome....et je suis devenue accro, contre toute attente! Je ne suis, en effet, pas particulièrement fan de la préhistoire, mais l'auteur arrive à nous transporter avec un réalisme saisissant et une écriture qui nous absorbe des heures durant sans que l'on s'en rende compte.

C'est l'histoire d'Ayla, petite fille de la préhistoire, qui échappe à un tremblement de terre dans lequel périt toute sa famille. Elle est recueillie par un clan, grâce à leur femme guérisseuse. Cependant ce groupe est bien différent de celui d'Ayla, le physique est différent, les coutumes et le langage également; elle devra alors se "plier" à ces nouvelles règles, chose loin d'être aisée pour elle.

Un découvre au passage une multitude d'informations sur cette époque, grâce aux recherches de l'auteur, qui s'est passionnée pour la thématique et a tout fait pour rendre son livre fidèle aux découvertes en la matière.
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J'ai adoré cette histoire préhistorique !
Alors oui c'est vrai que je ne suis pas une spécialiste de cette période historique et que je ne sais pas si scientifiquement les faits concernant ces deux évolutions de l'homme sont corrects.
Et pourtant j'ai aimé cette confrontation perpétuelle à la nature qui les entoure, hostile mais aussi bienfaitrice et nourricière, les thèmes très actuels comme accepter le changement, la différence, l'autre mais aussi les craintes et espoirs, la foi et les croyances de ces peuples.
Une belle découverte.
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Les paléoanthropologues ont établi que l'homme de Neandertal pouvait parler. Jean M. Auel évoque la particularité qui donne cette capacité vocale : un os rattaché à aucun autre et que les scientifiques appellent l'os hyoïde.

Mais si le scientifique peut se prononcer sur les caractéristiques physiques de la fonction vocale, peut-il le faire sur le niveau de discours, de conception et d'expression des sentiments que pouvaient mettre en oeuvre les représentants de l'espèce à l'époque où Jean M. Auel situe son intrigue, il y a 35 000 ans ?

L'auteure franchit le pas. Elle attribue à ses personnages une capacité à émouvoir par la parole et par le geste. Une capacité qui semble cependant plus proche de la psychologie contemporaine que celle du chasseur-cueilleur, locataire des cavernes, dont on sait que le sang ne lui faisait pas peur tant il faisait partie de son quotidien. On n'oubliera que pour crocs et griffes acérés qui abondaient dans son environnement il était autant gibier que le boeuf musqué, l'antilope saïga et autre mégacéros.

Jean-Philippe Rigaud, Directeur du centre national de préhistoire à l'époque de la parution de la saga Les enfants de la terre, affirme en préface du premier tome avoir été favorablement impressionné par le réalisme archéologique de cet ouvrage et par voie de cause à effet des connaissances de son auteure. Il cautionne donc la parution et le contenu de cette oeuvre qu'on ne présente plus au point de surfer sur le succès de la saga et écrire lui-même le monde des enfants de la terre, sous-titré Comment vivaient les héros de la saga de Jean M. Auel.

La grande question évoquée par Jean M. Auel, à laquelle les paléoanthropologues s'accordent désormais à donner une réponse positive étant de savoir si l'homme de Neandertal et Homo Sapiens se sont croisés. Jean M. Auel fonde son intrigue sur cette certitude. Son héroïne, de la dernière espèce, Ayla, isolée de son clan à la suite d'un tremblement de terre est recueillie et adoptée par un clan néanderthalien. Elle y est jugée d'une grande laideur du fait de sa différence physique, en particulier son front plat, la blondeur de ses cheveux, la finesse de ses traits, autant de critères qui nous sont aujourd'hui de beauté. Les néanderthaliens ayant quant à eux des traits forcément plus frustes.

Micheal Chapman a tiré un film de cette saga en 1986. le rôle de Ayla est tenu par Daryl Christine Hannah dont le caractère préhistorique des traits du visage réside uniquement en un savant désordre de la chevelure. Son personnage destiné à remplir les salles obscures nous ferait croire qu'il y a 35 000 ans les salons d'esthétique et de manucure existaient déjà. J'ai bien peur que cet anachronisme d'apparence soit la logique mise en image du même décalage dans le temps de ce qu'on peut lire chez Jean M. Auel au point de vue des comportements, que la psychologie américaine l'ait entaché des prémices d'un féminisme et de cette mièvrerie qu'on lui connaît bien lorsqu'elle veut tirer la larme à son auditoire. « Maamaan, Maamaan » criait le petit Durc qui voyait sa mère l'abandonner, chassée qu'elle était du clan néandertalien par le nouveau chef lequel n'avait jamais admis sa différence, jamais admis qu'elle puise le surpasser à la chasse à la fronde.

Je sais que dans les nombreux tomes qui vont donner suite à cette entrée en matière que je viens de lire elle va trouver l'amour avec le beau Jondalar. Même si j'ai confiance en la capacité de Jean M. Auel à restituer les savoir-faire techniques et le mode de vie en vigueur à l'époque, j'avoue ne pas avoir le goût de me frotter aux milliers de pages que comporte cette fiction préhistorique édulcorée à la sauce anglo-saxonne dont on n'oubliera pas qu'elle doit plaire à un lectorat formaté par les séries dégoulinantes de sentimentalisme. J'en resterai donc au premier tome.
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Je redoutais un peu la lecture d'un roman sur l'époque préhistorique car celle-ci n'est pas du tout ma période de prédilection.
Néanmoins, après la lecture de "La chamane de Lascaux", du "Le Cercle de Cain" et de commentaires plutôt positifs sur "Les enfants de la Terre", je me suis dit :"Why not".
Et je ne suis pas déçue. C'est assez inattendu, cette histoire d'une petite fille qui perd son clan pendant un tremblement de terre, adoptée par une autre espèce.
L'histoire ne manque pas de piquant et est, je pense, assez bien documentée.
J'ai hâte de lire le second tome.
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Suite à un tremblement de terre, la petite Ayla, 5 ans, se retrouve seule au monde. Elle est recueillie par Iza, la guérisseuse du Clan de l'Ours des Cavernes alors que le clan, jeté sur les routes à la suite de ce même séïsme, cherche une nouvelle caverne où s'installer. L'intégration d'Ayla au sein du clan ne se fera pas sans incidents ni heurts en toutes sortes, cependant, tant que Brun, sévère, mais juste, dirige le clan, elle y aura tant bien que mal sa place.

Ce premier tome de la série démarre avec le tremblement de terre et se termine peu après la passation de pouvoir de Brun à son successeur.

Dépaysantes et pleines de rebondissements, les aventures d'Ayla sont passionnantes, et la magie et les esprits y font autant partie du paysage que les mers et les montagnes.

J'ai adoré accompagner Ayla jusqu'ici, et il me tarde de la suivre dans sa quête solitaire des Autres, vers le nord sous l'égide de son totem, le puissant Lion des Cavernes.

A moins que ce ne soit une Lionne...

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Quelle déception ! J'ai abandonné après 5 heures d'écoute, dont la dernière très crispante !

L'auteur ne fait que répéter, marteler à la petite blonde que les hommes sont les maîtres, êtres supérieurs, qu'ils ont tous les droits sur les femmes, le droit de les battre si elles n'obéissent pas, si elles ne baissent pas les yeux, si elles sont trop lentes, etc... jusqu'à la nausée !

Et présenter que les humains blonds aux yeux bleus sont supérieurs et plus évolués que les bruns rabougris bas du front, c'est un raccourci insupportable, tout autant que la misogynie étalée sans vergogne, ni honte !

Difficile de se croire à la Préhistoire ! On est loin de la qualité de la guerre du feu ! Il va encore falloir combien d'heures d'âneries pour arriver à une minuscule évolution de société ?

Et s'il y a des scientifiques d'accord avec ce ramassis de machisme et de spécisme, notre futur est encore plus triste que ce qu'on pourrait imaginer !
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Génial, fascinant, incroyable, je n'ai que des superlatifs pour qualifier ce 1er tome de la série préhistorique de J.M AUEL!! Je ne m'attendais pas du tout à cela mais le lecteur est très vite happé par l'histoire de Ayla, cette petite fille qui fait partie de la tribu des Autres (Sapiens?) et qui, suite à un tremblement de terre, se retrouve seule, toute sa tribu ayant été "avalé" par la Terre. Elle erre pendant plusieurs jours, rencontre un furieux lion des cavernes auquel elle ne réchappe que par miracle mais qui lui laisse une balafre profonde de ses quatre griffes. Au bord de la mort, elle est sauvée par la guérisseuse du Clan de l'Ours des Cavernes (Néandertaliens?) qui ont peur puis qui, à contrecoeur pour beaucoup, l'acceptent dans le clan.
La suite, il faut la lire mais sachez que vous allez être totalement, entièrement transportés loin, très loin, il y a longtemps ,très longtemps car Jean M. AUEL a su trouver l'équilibre entre le savoir scientifique et la restitution imaginée. Les rites, la spiritualité, la sociologie, le langage, la faune, la flore, bref, tout y est et c'est magique!
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J'étais passée totalement à côté de cette saga, inconnue chez moi jusqu'à ce que je lise une puis quelques belles critiques sur Babelio. Je ne lis pas énormément de récits (pré-)historiques mais de cette qualité, vous pouvez m'en proposer d'autres sans problème !
J'ai pu craindre de m'ennuyer un peu, mais c'était avant de le débuter, car le démarrage est époustouflant. La petite Ayla, si jeune mais si débrouillarde, est immédiatement attachante. Ensuite on suit son histoire, son enfance, la vie du clan, sa vie dans le clan, les règles, le "langage" même, avec passion. S'ajoute à cela qu'Ayla est quand même la toute première féministe ;-) dans ses manières de ne pas tout accepter parce que "les hommes ont décidé". Elle veut comprendre, elle cherche une forme "d'égalité". Son cerveau, son visage, son physique sont différents. Ses combats sont permanents. C'est une fierté d'avoir une telle ancêtre. Oui, oui, je sais qu'il s'agit d'un personnage de fiction mais c'est ce qui se passe quand un récit est bon, on veut croire qu'il est réel.
Impatiente de découvrir la suite de son histoire.
Merci
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