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4,29

sur 2506 notes
Un roman captivant, qui donne envie de découvrir le reste de la saga !

Pour commencer, la courte préface de M. Rigaud est instructive et assure au lecteur que les précisions du livre sont justes (ou au moins, à peu près communément admises). Cela m'a permis de ne pas me poser de questions et de croire l'auteur à chaque mot.
Car en effet, le roman regorge de descriptions, que ce soit à propos de la faune et la flore (l'héroïne devenant guérisseuse, la flore est particulièrement présente) ou à propos du mode de vie des Hommes de Neandertal et de leurs techniques (pour créer une lame avec des silex, dépecer un mammouth…). C'était parfois un peu longuet, mais cela ne m'a pas dérangée que cela, car j'ai l'habitude de sauter des lignes lorsque j'ai envie d'avancer un peu plus vite dans l'action...

Et de l'action, il y en a ! On ne s'ennuie pas un seul instant. J'ai tremblé plusieurs fois pour Ayla, mon coeur s'est empli de compassion à maintes reprises et Broud s'est fait beaucoup injurier à haute voix.

Ce que j'ai préféré, ce sont les réflexions à propos de ces deux races d'Homo Sapiens dont les destins seront si différents.
L'auteure nous explique que la forme d'intelligence des Hommes de Neandertal consiste surtout en une mémoire ancestrale, ce qui entraînera leur disparition car cela les empêche d'évoluer, au contraire de l'Homme de Cro Magnon.
Ainsi, les pressentiments de Mog-ur (j'ai d'ailleurs plus qu'adoré ce personnage) à ce propos m'ont bouleversée, car ce doit être terrible d'être conscient de la fin de son peuple...

Au début, il est difficile d'imaginer les personnages en Hommes de Neandertal, à l'exception d'Ayla. Mais la manière d'écrire de l'auteure nous permet de se les fixer en tête : les Néanderthaliens ne parlent pas vraiment, ils « signifient » avec des bruits et des gestes et ils ont une manière de s'exprimer formelle spécifique qui permet de ne pas les confondre avec nos ancêtres directs.

J'ai deux seuls défauts à pointer : le manichéisme des personnages et la répétition à l'envi de la « laideur » d'Ayla.
Ces manques de subtilité desservent un peu le livre, tant tout le reste est époustouflant.

Ce livre se lit à la fois comme un roman normal et comme un documentaire sur la préhistoire.
Pour ma part, les deux aspects m'ont charmée et je ressors de ma lecture totalement conquise !
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quelle lecture ! Bon sang, j'en suis encore toute retournée !
J'ai eu beaucoup de mal à lâcher mon livre pour vaquer à mes obligations tellement j'ai été prise dans le récit. J'ai malgré tout mis du temps à le lire principalement parce que c'est un roman très dense et qu'ayant adoré dès le début, j'ai pris le temps d'en savourer chaque ligne.
Enfin, dense est peut-être un peu péjoratif, je devrais plutôt dire qu'il est très riche : est développé aussi bien la vie clanique que la vie spirituelle totémique intrinsèquement liées l'une à l'autre avec toutes les traditions qui régissaient le Peuple du Clan comme se fait appeler cette race d'homme : si on sait immédiatement qu'Ayla fait partie des homo sapiens sapiens, on ignore davantage celle du Clan. A la description, j'aurai dit que c'était des homo erectus (jambes arquées, pas très grands, front bombé, sourcils proéminents, yeux rentrés, etc…) mais le fait qu'ils co-existent avec les sapiens me laissait perplexe. D'après quelques recherches faites, il était davantage fait référence aux hommes de Néandertal ce qui me semblerait plus logique mais en même temps, comparé à Ayla, ils sont plutôt petits : à quelque chose comme 12 ans, elle est aussi grande que les hommes, si ce n'est plus… Je sais qu'il y a une différence de taille entre les deux « espèces » mais pas aussi importante…. Enfin,bref, ce n'est pas le sujet.

Certains pourraient trouver ce livre un peu long, il y a en effet un certain nombre de descriptions surtout au niveau des rites mog-ur ou des préparations des potions des guérisseuses mais j'ai trouvé ça tellement intéressant et dépaysant que j'en aurai redemandé parfois. Ça se lit très très bien.
Au cours du récit, on a droit à plusieurs visions : déjà, je ne m'attendais pas à découvrir un peuple aussi réfléchis et ordonné -quand on s'imagine les hommes des cavernes, on les voit plutôt brutaux, répondant davantage à l'instinct qu'à une quelconque réflexion. Mais finalement non, et c'est une agréable surprise.
On a majoritairement la vision de l'héroïne Ayla, enfant des Autres, adoptée par le Clan de Brun, une façon de pensée qui est plus réfléchie, moins instinctive que celle de son clan notamment du fait qu'elle ne peut se référer à une mémoire ancestrale qu'elle n'a pas contrairement à son entourage, une attitude différente des femmes qu'elle côtoie, une soumission qu'elle a du mal à subir et la supériorité des hommes à laquelle sa nature profonde se heurte, souvent, une incompréhension d'un côté comme de l'autre. Un personnage que j'ai adoré, qui m'a touchée, avec qui j'ai souffert, avec qui j'ai beaucoup ri aussi (notamment lorsqu'elle pleure parce qu'elle a déçu Creb et redoute qu'il ne l'aime plus alors que sa famille d'adoption ne comprend pas ses larmes et pense qu'elle a une maladie des yeux pour ne citer que ce moment, mais il y en a quelques autres…)
On a la vision d'Iza (quelques autres femmes également mais principalement elle) qui s'interroge sur sa fille adoptive, ses origines, sa place dans la tribu, ses réactions, qui l'initie aux secrets des femmes et des guérisseuses, une plongée en douceur dans le monde des esprits. C'est un personnage calme et posé que j'ai bien apprécié parce qu'elle permettait de désamorcer la tension ressentie à la lecture de certains passages, même si elle venait après, elle avait un côté rationalisant.
Creb alias Mog-ur, grand sorcier. Avec lui, l'immersion dans le monde des esprits est bien plus profonde sans être violente pour autant ; tout comme le personnage a deux totems, il a deux rôles, celui de « shaman » mais aussi celui qui accueille dans son foyer sa soeur enceinte dont le compagnon est mort et qui éduque l'étrangère laide qu'est Ayla qui contrairement à ses compagnons ne le craint pas, ose regarder sa difformité et l'aime très vite. Pendant tout le roman, il prend son rôle de mog-ur très au sérieux et trouve bon nombre de réponses mais on ne peut s'empêcher de se demander si l'affection qu'il éprouve pour la fillette des Autres ne lui voile pas la face… Et on a la réponse dans les derniers chapitres, ce qui est appréciable.
Brun, chef sage et réfléchi du clan. Au début, je n'étais pas sûre de l'aimer, on le sentait hésitant, pas certain de ses décisions. Et puis finalement, on le découvre, il se bat comme il peut entre les esprits, les événements qui perturbent le clan, les réactions des uns et des autres… C'est très dur, il est soumis à une lourde discipline, on suit son évolution et surtout il apprend à se montrer juste.
Broud, le fils de la compagne de Brun et son successeur. Lui, on l'aurait aimé comme son père, malheureusement, il en est très loin et il s'en éloigne à chaque page un peu plus : personnage détestable égoïste, égocentrique, arrogant, on sait très vite qu'il fera la perte du clan…

C'est un gros coup de coeur pour cette lecture qui se termine trop tôt à mon goût. du coup, je redoute un peu de lire la suite, peur que ce soit moins bien -rappelons qu'il y a 6 volumes.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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Ce roman est captivant. Mon côté scientifique a bien aimé les spéculations de l'auteur sur les habitudes de vie de l'homme de Néandertal. le langage basé sur les signes, la position hiérarchique dans le clan, leur croyance et la mémoire cumulative mais non adaptative sont décrits avec finesse. Seul bémol, les descriptions de la faune et la flore sont un peu longues. J'ai trouvé ce livre intéressant, bien documenté sans que le côté pédagogique empiète sur l'histoire. Vivement le tome 2 – La Vallée des chevaux.
Lien : http://gustavelechat.wordpre..
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Ce roman déjà ancien, lu et relu plusieurs fois depuis que je l'ai découvert lorsque j'étais étudiante, se situe à la préhistoire. Vaste période me direz-vous! Alors plus précisément entre 40 et 45 mille ans, lorsque notre cousin l'Homme de Néandertal et nos ancêtres ont pu se côtoyer.
Une saga en 6 volume, de jolies petites briques, pour laquelle il faut parfois passer par dessus le côté romance, qui, en revanche d'un point de vue historique est très aboutie. je vous explique en quoi:
Dans ce premier tome, nous découvrons Ayla, seule survivante d'un peuple appelé les Autres, et recueillie par une tribu qui passait à proximité. La petite fille Homo Sapiens va grandir au sein d'un clan néandertalien. La première partie de sa vie jusqu'à son entrée dans l'age adulte sera soumise aux règles strictes qui régissent ce clan, mais aussi au racisme puisqu'elle est foncièrement différente des autres. Bien que jugée attardée, elle développera une intelligence différente et aidera le clan quand ce sera possible.
Pour écrire cette série, l'auteure a travaillé en collaboration avec des paléontologues, ce qui lui assure une connaissance pointue de l'époque. Celà donne lieu à de nombreuses descriptions d'habitats, d'environnement, de coutumes, de techniques de travail ou artistiques particulièrement fiables. (mais qui peut donner une impression de longueur parfois).
J'ai lu ce livre la première fois lorsque j'étais à la fac; et le souvenir des descriptions de faunes et de flores qui résonnaient avec mes cours de botanique et de zoologie...
C'est également un roman sur la tolérance car Ayla est le trait d'union entre deux races humaines dont on sait par avance que l'une d'elle s'est éteinte et elle appelle à la tolérance entre ce eux peuples qui ne se connaissent pas et dont les rares rencontres sont généralement violente.
C'est aussi une forme de vulgarisation qui était assez innovante pour l'époque (1980 pour la sortie du 1er tome, 2011 pour le 6ème), car elle exposait alors une théorie encore assez peu connue du public et qui divisaient les scientifiques: le fait que Sapiens et Néandertal auraient été plus que contemporains, que des échanges entre les deux peuplades auraient existés et même que des croisements de lignées auraient eu lieu. A l'heure actuelle les étude génétiques tendent en faveur de cette théorie.
On y retrouve en plus une rétrospective des innovations techniques et scientifiques de l'époque qui sont beaucoup plus nombreuses et stratégique pour le reste de l'histoire qu'on ne pourrait le croire. Alors certes, ce n'est pas la même personne qui a tout découvert, ni exactement à la même période ou au même endroit, mais cela reste un roman n'est-ce pas.
#ChallengePlumesFéminines2020 item 19 un animal dans le titre ou sur la couverture de ce livre.
#ChallengeMultiDéfis2020 item 97 un animal dans le titre de ce roman
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Oui, une agréable façon de voyager dans le passé lointain de nos ancêtres, et aller passer du temps parmi ce clan, vivre avec eux. On s'y croirait. J'ai bien aimé. de plus, c'est fort intéressant et visiblement appuyé sur des recherches sérieuses, ainsi qu'une intuition juste. C'est que plusieurs chercheurs connaissant cette lointaine époque de l'humanité, ont approuvé l'aspect crédible et réaliste, de ce qui est peint là. Enfin, l'idée de flanquer une jeune homo-sapiens emmenée à vivre dans un clan de néandertaliens, est fascinante et fort, fort intéressante.
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Premier tome d'une saga dont j'ai entendu beaucoup de bien.
On est très vite pris dans le récit d'une jeune fille « Autre » qui est recueillie par une femme du « Clan ». Les Autres ayant la capacité de la parole, étant plus grands et plus fins et ayant acquis plus de facilités à utiliser leurs articulations. Les membres du Clan sont plus trapus, avec un crâne plus proéminent et dont l'évolution se base en partie sur une mémoire collective.
Entre les Autres et le Clan, il existe de nombreuses tensions et incompréhensions. Ayla, le personnage principal d'origine Autre parvient (presque) à se faire accepter au sein du Clan. Via ses yeux et son évolution, on découvre la vie telle qu'elle aurait pu être lors de la préhistoire.
Cette lecture est passée à toute vitesse et je sais que je lirai la suite de cette série. le vocabulaire est suffisamment précis pour être pris au sérieux mais reste accessible aux lecteurs plus jeunes. le récit est romancé vu le peu d'informations que l'on possède sur cette époque, mais je trouve que l'auteur n'a pas dépassé un certain équilibre entre données acquises et suppositions.
Dans le cadre du Multi Défi Babelio 2017, je propose ce livre pour l'item 16. Le premier tome d'une saga/série.
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(Chronique commune à l'ensemble de la série Les enfants de la Terre)
Avec la lecture du tome 6 j'achève enfin une saga dont j'avais découvert le premier tome il y a une vingtaine d'années (autant dire un autre millénaire…). J'avais alors enchaîné la lecture des quatre premiers livres, puis les avais plusieurs fois relus tant j'avais eu de plaisir à suivre les aventures de Ayla et de ses amis préhistoriques. Et quelles aventures ! Recueillie par des Néandertaliens, la jeune Sapiens apprendra à chasser, à soigner, et plus généralement à survivre ; exclue de son clan, elle rencontrera alors ses semblables, et les étonnera souvent au cours de ses voyages et rencontres par son intelligence et ses initiatives. Tout cela est souvent aussi passionnant qu'un roman d'aventures plus contemporaines, mais avec en plus de nombreuses informations sur ces peuples et leur mode de vie. Bien documentée (pour le dernier tome l'auteure américaine a par exemple visité de nombreuses grottes en France), Jean Auel nous décrit avec force détails les plantes utilisées comme médecine, les rites sacrés, la façon de tailler les silex ou encore des scènes de chasse. Ca peut parfois être un peu long ou répétitif, mais c'est au final très enrichissant et permet de réellement nous plonger au coeur de cette période. Les esprits rigoureux pourront cependant objecter, avec raison, que l'auteure a tendance à concentrer sur quelques années des inventions et découvertes (dressage des chevaux, allumage du feu par silex, navigation, lunettes de soleil…) qui se sont étalées sur des millénaires ! Mais on peut facilement accepter ces dérapages pour le bien de l'aventure.
Après ces quatre romans, de plus en plus palpitants (et épais, au point de scinder le dernier en deux volumes), j'avais eu l'agréable surprise de découvrir un nouveau tome paru en 2002… mais qui m'avait nettement moins enthousiasmé : après leur long voyage, les héros vont s'installer dans le centre de ce qui deviendra la France… et un peu tourner en rond, comme le livre, d'autant plus que l'auteure, sans doute avec la louable intention d'éviter à ses lecteurs d'être perdus, rappelle dans chaque volume le passé de l'héroïne que l'on a suivi dans les premiers tomes. Cela explique que je ne me sois pas précipité sur un ultime (c'est en tout cas ce qui est annoncé) volume sorti en 2012. Pourtant, je l'ai trouvé finalement plus intéressant. Même si on a de nouveau droit à la reprise de nombre des aventures passées de Ayla (plusieurs dizaines de pages réparties tout au long du livre), cette histoire axée sur sa formation de Zelandoni (une sorte de médecin-professeur-sorcier) est en effet intéressante à suivre, avec des visites de grottes assez remarquables par les descriptions des peintures rupestres et quelques aventures toujours mouvementées (quoique pas toujours originales : la séquence de jalousie est la même, y compris dans son dénouement, que dans le troisième tome !).
Au final, je ne suis pas certain que cette saga avait vraiment besoin de ces épisodes 5 et 6, mais l'ensemble forme vraiment un récit aussi original que passionnant, dont je ne peux que recommander la lecture au plus grand nombre, des lecteurs occasionnels aux gros lecteurs et aux amateurs d'aventures comme aux érudits intéressés par la préhistoire.
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Une très bonne surprise à laquelle je ne m'attendais pas du tout !
Oui, parce que j'ai tendance à me méfier des succès littéraires récemment réédités.
Et puis en fait, malgré une écriture peu impliquée dans le destin des personnages, la mixture fait son effet. L'histoire se lit sans effort, avec intérêt, et surtout tout est très intéressant et on se pose la question : est-ce que ça aurait pu réellement se passer ainsi ? On sait aujourd'hui que des échanges au moins culturels ont eu lieu entre Homo Sapiens et Homo Néanderthalensis, alors pourquoi ne pas laisser la bride à l'imagination...
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Voilà des années que je souhaite lire ce livre. Ma mère l'avait lu quand j'étais enfant et j'en avais entendu beaucoup de bien. Alors j'ai plongé dans cette préhistoire romancée avec la caution des paléontologues.

Ayla est une de nos ancêtres qu'un tremblement de terre laisse seule à 5 ans. Elle est recueillie par une tribu d'une autre branche humaine où elle va grandir. Mais sa différence aussi bien physique qu'intellectuelle n'est pas acceptée par de la même manière par tous.

J'ai été surprise par l'imagination et la créativité de l'auteur. Elle sait très bien nous amener à nous poser des questions sur notre humanité, sur notre rapport homme-femme, sur notre lien à la nature.
Ainsi, je me suis révoltée avec Ayla devant l'interdiction pour une femme de toucher une arme. Je déteste le rustre Broud pour ce qu'il lui fait subir. J'aime Iza sa mère adoptive et guérisseuse, Creb le sorcier mutilé qui l'adore, Brun le chef sage et juste.
Malgré toute cette implication émotionnelle procurée par l'histoire, j'ai trouvé parfois des longueurs, même si elles restent dans le thème, comme une démonstration de l'éternel recommencement de la vie de ce peuple des caverne face à l'impatience et à la capacité d'adaptation de cette jeune fille qui nous représente si bien.
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Il y a des jours où ça ne va pas fort et où tout semble se liguer pour me miner le moral. Dans ce cas-là, j'ai souvent besoin d'une lecture-caresse, un récit que je connais déjà et qui a réussi à m'emporter par le passé. Parfois, il y a des déconvenues et parfois pas...
Le Clan de l'Ours des Cavernes est le premier volume de la saga Les Enfants de la Terre. L'histoire se déroule pendant la Préhistoire et relate le destin d'Ayla, petite fille Homo sapiens qui, après avoir perdu toute sa famille, est adoptée par un clan d'Hommes de Néanderthal. C'est dans ce milieu qu'elle grandit, fondamentalement différente par l'apparence comme par l'intelligence du peuple qui l'a adoptée. Entre rejet et acceptation, Ayla fait tout pour se conformer aux exigences du Clan. Mais son destin l'appelle ailleurs.
J'étais très jeune lorsque j'ai découvert cette série et je me rappellerai toujours de la crise de larmes qui m'a secouée dès le début. Peut-être parce que j'étais petite, proche par l'âge de l'héroïne et que son histoire faisait vibrer mes craintes irrationnelles d'enfant. En tout cas, l'émotion n'a pas été absente de cette relecture et la fin m'a bouleversée autant que la première fois. Alors oui, il y a des longueurs, des choses qui m'ont fait tiquer, des points sur lesquels je sais que la paléontologie a évolué, un manichéisme parfois un peu trop appuyé sur certains personnages. Ayla est un personnage trop parfait à tout point de vue, ce qui a souvent le don de m'agacer. Mais il y a une telle intensité dans cette histoire, un tel souffle... ça fait du bien de temps en temps.
Bref, cela reste une belle lecture qui fait résonner de longs échos en moi et c'est, je crois, ce qu'il y a de plus important.
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Thème : Les Enfants de la terre, tome 1 : Le Clan de l'ours des Cavernes de Jean M. AuelCréer un quiz sur ce livre

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