Je finis ma lecture sur un sentiment ambivalent.
Connaissant les îles grecques, je me suis laissé emporter par le lieu dans lequel j'imagine fort bien ces vacances récurrentes d'une bande d'enfants laissés à eux-mêmes pendant que les adultes s'affairent sur un chantier de fouille. Cette liberté qui permet les expériences, anodines ou pas... pour leur avenir d'adultes. J'ai plongé dans cette nostalgie de l'enfance, dans ces petits morceaux d'un patchwork, qui, mis ensemble, reflètent une jeunesse qui se cherche et expérimente et nous laisse imaginer les adultes en devenir.
Et comme dans toute construction humaine, il y a de la douceur, mais aussi de la dureté et on pressent les blessures adultes.
Ce qui me gêne, c'est la fin. J'ai du mal à adhérer à cette fin où un événement qui concernait les parents soit le déclencheur de retrouvailles des ces enfants devenus adultes.
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