Lady S, Tome 2 : À ta santé, Suzie !

Dans ce deuxième tome, on navigue toujours dans les coulisses de la diplomatie.
On apprend comment Susan a été adoptée par les Fitzroy, et aussi d'où lui vient le surnom de Lady S.
L'intrigue se complexifie et il est difficile de décrypter le role de chacun, comme dans toute série d'espionnage qui se respecte.
Le scénario est riche en rebondissements et s'appuie sur un trait solide et clair et des dessins classiques et agréables.
J'apprécie vraiment cette série même si ce n'est pas un coup de coeur et je suis impatiente de connaître la suite.

Dans ce deuxième Tome, Suzan (Lady S) travaille avec son père adoptif, un haut diplomate américain. Mais très rapidement son passé refait surface et elle est contrainte de jouer les agents secrets dans l'ambassade de Turquie en Belgique et de voler des documents confidentiels.
C'est avec la complicité de son ancien ami Anton, elle réussit à commettre le vol sans attirer les soupçons. Toutefois, un individu essayera de les faire chanter.

Dans la même veine que le premier tome, il y a beaucoup d'action et d'histoire dans ce tome. On en connaît un tout petit peu plus sur l'histoire de Lady S (son origine et son passé). Les dessins sont faciles à décoder, clairs et jolis. Pas de quoi se ruer à la librairie ou à la bibliothèque, mais de quoi passer un bon moment si on aime les récits d'espionnage sur fond historique.

Dans une Bruxelles assez bien rendue, car les décors et l'architecture semble bien convenir à Aymond, Suzan/Shania pour sauver Anton commet un vol chez l"ambassadeur de Turquie. Cela se révèle être un piège... et Ralph Ellington se fait prendre, lui qui courtise Suzan, mais est en réalité un agent de la CIA. Suzan décrypte les intentions de ses opposants de manière remarquable. Pleines de ressources, elle intrigue autant qu'elle fascine. Cheveux blancs la recrute, mais pourquoi? Impossible de le savoir. Suzan, rebaptisée Lady S. accepte, soit par candeur, soit par calcul... l'avenir nous le dira.

On assiste à un jeu de dupes solidement mené par Van Hamme. Moins complexe, un peu plus posé que pour le tome 1, cette suite se lit agréablement, sans prise de tête. Mais cela n'apporte réellement rien de neuf.

La magie de van Hamme opère quand même. Malgré un récit peu novateur, il donne envie d'en savoir davantage. Dommage que le trait et la mise en page restent terriblement, désespérément, classiques.