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1953.
Après un drame familial, Manelle quitte la France pour Tanger. Hébergée par des amis de son père qui y tiennent un hôtel, la jeune fille de vingt ans découvre la ville cosmopolite sous mandat du Protectorat français. Tanger la bouillonnante, la grouillante. Tanger des légendes que le conteur transmet avec emphase. Tanger, le soleil, la mer, le sable brûlant. Tanger, ses couleurs et ses odeurs. Mais derrière l'image de carte postale d'une ville où se retrouvent artistes et intellectuels, où cohabitent Français, Marocains et citoyens du monde, Tanger abrite la rébellion d'un peuple qui rêve de liberté. Avec Noor et Tahir, Manelle s'imprègne de la ville, expérimente l'amitié et l'amour…
Quand elle rentre brusquement en France, c'est pour se marier et fonder une famille. Tanger ne sera plus jamais évoquée.
A sa mort, sa petite-fille Lina veut creuser ce secret dont elle soupçonnait l'existence. Avec pour seuls guides, une vieille photo en noir et blanc et le carnet intime de Manelle, Lina se rend à Tanger, sur les traces de sa grand-mère adorée.

Aller autre part pour trouver son autre part…Une formule facile pour un livre subtil et sensuel.
Morgane Az a fait de la belle ouvrage. Une écriture fine et ciselée, très imagée qui fait voyager à Tanger, à travers ses ruelles, ses épices, sa lumière.
Roman du deuil et de la transmission, L'autre part est aussi une ode à la liberté, celle d'un pays et celle des femmes. Eminemment féministe, l'histoire ne se concentre pas uniquement sur Manelle et Lina, mais montre aussi les Marocaines. Celles qui ont lutté pour l'indépendance de leur pays et celles qui aujourd'hui se battent encore pour plus de justice et de liberté.
Un roman poétique et touchant qui se termine avec la révélation des secrets de Manelle dans une scène pudique et touchante.
Gros coup de coeur pour ce premier roman, véritable invitation au voyage dans un Maroc dont les allures de conte des mille et une nuits ne cachent pas pour autant le difficile parcours des femmes dans une société où les hommes font les lois.
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« Que devient-on quand on nous quitte ? » (p. 12) Au décès de sa grand-mère, Lina se sent perdue. Une carte postale, des lettres, un carnet sont les seules traces de l'année que Manelle a vécue au Maroc. Et le silence au sujet de cette autre part d'elle-même… Sa petite-fille ose enfin lire ses écrits : ils commencent en mai 1953 ; elle avait vingt ans. Après la mort de son petit frère, son père l'avait confiée à un couple d'amis qui tenait un hôtel à Tanger. Pour elle, la ville était comme une page blanche ; une page qui sera restée secrète toute sa vie, mais qu'elle n'aura jamais refermée.

Lina décide de continuer le carnet. Pour cela, elle se rend à « l'autre part » qui n'a jamais quitté Manelle. Elle désire marcher dans les pas de cette dernière, reconstituer son histoire, la comprendre et se rapprocher d'elle. Elle entend sa voix : « Tu peux tout inventer à partir de ça. » (p. 37) Elle tente de faire son deuil en découvrant la jeune fille qu'était Mané et va à la rencontre de ceux qui l'ont aimée. Elle comprend que, malgré sa discrétion au sujet de cet épisode qui l'a construite, sa grand-mère n'a jamais quitté cet endroit. Elle en est partie physiquement, mais une part importante d'elle-même est restée là-bas.

Lorsque j'ai reçu ce livre, j'avais imaginé deux significations possibles à son titre : L'autre part, comme une autre part de soi-même ; L'autre part pour parler de la personne qui s'en va. Je n'avais pas pensé à la troisième, pourtant évidente : L'autre part, cet ailleurs que Manelle a emmené avec elle. Ces trois interprétations de la même expression sont présentes dans ce texte intimiste. A travers le récit de Manelle et les explorations de Lina, l'essence de Tanger nous est livrée : la ville sous protectorat, la naissance de mouvements pour la libération des femmes, les contes de rue, la condition féminine, etc. Deux générations différentes, espacées de plusieurs décennies, relatent le combat des femmes pour leur liberté et les associations qui oeuvrent dans l'ombre.

J'ai beaucoup aimé ce roman imprégné de soif de liberté. Il est empli de contrastes : les silences expriment autant que les paroles et la fougue est décrite avec pudeur. La délicatesse des mots et la portée des actes m'ont beaucoup touchée.

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Cette histoire oscille entre secret de famille et évocation de vieux souvenirs d'une jeune fille qui a passé plusieurs mois au Maroc dans les années 50.
Je n'ai été sensible ni au style d'écriture, assez quelconque, ni à l'intrigue très prévisible car on devine le secret de famille dès le début, ni à l'ambiance générale.
Je l'ai lu car c'était dans un cadre professionnel, mais je suis complètement passée à coté.
J'ai trouvé les ficelles trop grosses, le style est parfois lourd et je me suis forcée à aller jusqu'au bout.
Certains passages concernant la condition des femmes et l'indépendance du Maroc auraient pu être beaucoup plus développés.
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Mai 1953. Pour échapper à la douleur de la mort de son frère, Manelle, 20 ans, s'exile dans une famille amie de Tanger pendant plusieurs mois avant de revenir en France et se marier. Très secrète sur cette période, elle avait confié à son journal son quotidien marocain. A sa mort, sa petite fille Lina découvre la belle histoire d'amour contrarié de Manelle. A son tour elle part pour Tanger sur les traces de cette grand-mère tant aimée pour retrouver tous ces instants de bonheur qui l'ont marqué à jamais.
Baignée de poésie, de romantisme et d'émotions, ce magnifique premier roman de Morgane Az est un triple récit (un journal, des lettres jamais ouvertes et un voyage initiatique) en hommage à la lutte des femmes pour leur indépendance et à la force de l'amour.
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Alors que sa grand-mère adorée, Manelle, vient de mourir, Lina trouve un carnet qu'elle avait déjà vu, enfant, mais pas ouvert, que Manelle a écrit lors de son séjour de quelques mois à Tanger, en 1953, alors qu'elle avait 20 ans. Elle avait aussi découvert une carte postale de Tanger et sa grand-mère avait éludé ses questions. Des lettres d'un certain Tahir, écrites entre 1954 et 1981, lui sont également remises par sa grand-tante. Une soixantaine d'années après Manelle, Lina décide de partir à Tanger, pour mettre ses pas dans ceux de sa grand-mère et découvrir la jeune fille qu'elle a été avant d'être la grand-mère qu'elle a aimée.
Ce premier roman magnifique, construit sur l'alternance des voix de Manelle et de Lina, à la double temporalité, c'est celui de la perte d'un être cher mais aussi celui de l'adieu à l'enfance avec la disparition de la grand-mère qui en était la clef de voûte, qui lui a appris la nature, les odeurs, la peinture. le départ à Tanger, c'est chercher sa grand-mère mais c'est aussi se chercher soi-même. C'est également le regret de ne pas avoir posé les questions et avoir réclamé les réponses avant qu'il soit trop tard.
Tanger, avec ses odeurs, ses couleurs, ses bruits, ses légendes et surtout sa lumière est un personnage à part entière qui permet aux deux femmes de se trouver, de savoir ce qui est important pour elles au-delà des apparences et de la superficialité. Elles rentrent toutes deux en France définitivement changées par cette ville, en laissant une part d'elle-même à Tanger. le titre du roman est d'ailleurs à double sens : L'autre Part, c'est l'ailleurs mais c'est aussi la part de soi-même qu'on laisse derrière soi.
L'auteure fait montre d'une très grande délicatesse dans la narration; elle suggère plus qu'elle ne décrit; sa plume est pleine de poésie, de sensualité, de douce nostalgie et d'une grand force évocatrice : on croirait avoir le goût des abricots murs dans la bouche, on croit être caressé par les rayons du soleil.
L'arrière-plan historique est particulièrement intéressant; nous sommes en 1953, trois ans avant l'indépendance du Maroc qui était sous protectorat français depuis 1912; bien que Tanger eût un statut autonome sous contrôle international, les troubles qui touchaient le reste du Maroc, concernaient aussi Tanger. Dans ce contexte, sont nés les premiers mouvements féministes marocains; les femmes ont combattu auprès des hommes pour la libération de leur pays et pensaient un peu naïvement que cela leur confèrerait un statut égal aux hommes à l'indépendance. Ce roman est un hommage à ce combat féministe pour que la femme puisse accéder à l'éducation, puisse se protéger des violences, puisse choisir sa vie...
Un nombre non négligeable de romans de cette rentrée littéraire ont l'Afrique comme point commun que ce soit "Casablanca Circus" qui a de nombreux thèmes communs avec "L'Autre Part" comme le combat des femmes pour leur liberté, l'opprobre jetée sur les femmes qui ont des relations hors mariage, la violence conjugale..., ou "Une façon d'aimer" qui traite du combat contre le protectorat français et la vie des expatriés qui n'avait pas ou peu de contact avec les autochtones, ou "Les femmes de Bidibidi" sur les violences subies par les femmes ou encore "Ce que je sais de toi" sans parler de ceux que je n'ai pas lus comme "Adieu Tanger". Ils nous donnent à voir un ailleurs et c'est ce que j'aime dans la littérature. A cet égard, cette rentrée littéraire a été riche en plaisir de lecture.
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Suite au décès de sa grand-mère Manelle, Lina est de plus en plus intriguée par une photographie qu'elle a trouvé, dans laquelle sa grand-mère pose avec un jeune homme qu'elle ne connaît pas. Ils sont à Tanger en 1953. Pourquoi Manelle n'en a jamais parlé à Lina ? Lorsque la jeune femme trouve un petit paquet de lettres que ce jeune homme, qui s'appelle Tahir, lui a adressé au fil des ans, Lina décide de prendre un billet pour Tanger, afin d'en apprendre un peu plus.

C'est un magnifique premier roman que nous propose ici l'auteure, et avec une sensibilité rare, elle nous livre un récit de transmission, de courage, d'émancipation et de résistance.

Elle décide de placer son intrigue en 1953 à Tanger, peu de temps avant l'indépendance déclarée du Maroc. Nous allons ainsi suivre l'histoire de Manelle, qui se retrouve dans cette ville, suite à un drame familial. Elle y fera la connaissance de Nour et de son frère Tahir, mais également d'autres personnages féminins, qui se battent pour leurs droits. J'ai trouvé cela très beau, et le contexte historique est très bien rendu.

D'emblée, je me suis attachée à Manelle, pour qui il est très difficile de quitter sa France natale pour un pays dont elle ne connaît absolument rien, mais qui pourtant va demeurer dans son coeur pour toujours, et vous comprendrez cela lors du dénouement, qui m'a terriblement émue.

Lina est un personnage très bien dépeint et je me suis également beaucoup attachée à elle. J'ai apprécié de la voir marcher sur les pas de sa grand-mère afin de reconstituer son histoire. C'est très beau.

Mais ce roman, c'est également une invitation au dépaysement et au voyage. Les descriptions de Tanger sont d'un réalisme total, et le lecteur aura l'impression à plus d'une reprise de se promener dans ses rues.

La plume de l'auteure est d'une grande beauté. Avec un style poétique et précis tout à la fois, elle réussit à décortiquer les sentiments et les ressentis de chacun de ses personnages. J'ai eu un véritable coup de coeur pour cette plume très réaliste et emplie de couleurs et de senteurs.

Un premier roman qui est une réussite totale, dans lequel l'auteure fait la place belle à un récit de transmission, de courage, et servi par une plume d'une rare sensibilité. À découvrir sans hésiter.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Premier roman de Morgane Az, L'autre part plonge dans le passé pour mieux réinventer son présent. Roman, et non autofiction, L'autre part démarre à partir d'une quête, retrouver le passé d'une jeune femme au Maroc des années 60, pour définir, ou repréciser, les valeurs à suivre pour toute la vie.

La grand-mère de Lina, Manelle, vient de décéder. Un cahier aperçu dès l'enfance devient dorénavant objet de découverte pour se plonger, encore un peu, dans l'aura de cette femme que Lina a tant aimé.

Les cartes postales orientalistes du siècle dernier étaient le sujet de la thèse de Lina. Alors, lorsqu'elle découvre une photographie polaroïd, accrochée par un trombone à l'une des pages, elle ne peut qu'avoir envie de revenir sur les pas de la femme de l'année de 1953 que fut sa grand-mère. Au dos de la photographie, juste une annotation lui ouvre un pan entier du passé : Manelle et Tahit – Tanger 1953.

Le carnet raconte l'année passée à Tanger. Seulement, il passe sous silence la cause de son retour en France. Alors, Lina décide d'aller sur place, dans cette ville, et de comprendre pourquoi, jamais, sa grand-mère a voulu parler de ce passé.

En alternant les récits de Manelle, de Lina et les lettres de Tahit Ameziane, Morgane Az invente un carrefour entre passé et présent, de l'Afrique à l'Europe. Car de Nour, la rebelle, à Alma, l'engagée auprès de ses soeurs, ou de la jeune fugueuse du mariage forcée à Mariam, martyrisée par son mari, en passant par Jeanne, l'Européenne qui souhaite que la ville reste une ville pour elle, c'est une ode à la lutte pour les droits des femmes.

L'engagement pour la liberté par les amies de Manelle perdure, encore plus de soixante ans plus tard, pour apporter indépendance, scolarisation et représentation dans l'espace public des femmes marocaines actuelles.

Personnage à part entière, la ville de Tanger donne envie de la parcourir et de redécouvrir le conteur Mala et ses histoires d'envol. En racontant un paysage, Morgane Az détaille aussi les “cartographies intérieures” évoquant leur impact sur ses habitants. de ces deux temporalités naissent les senteurs, les espoirs et les désirs des femmes.

Beaucoup de poésie, dans le style travaillé et dense de Morgane Az. Les descriptions poussées opèrent comme des envoûtements pour former des ponts entre les deux vies afin de renforcer la transmission.

L'autre part de Morgane Az est un premier roman très réussi sur la transmission et la filiation en plus d'être une ode à la liberté des femmes. En s'implantant dans la fiction, Morgane Az explique les impacts d'un passé caché pour le devenir d'engagements présents à venir.
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Lina vient de perdre sa grand-mère, Manelle, dont elle était très proche. D'elle il lui reste désormais les souvenirs, l'amour qu'elles avaient l'une pour l'autre et son journal. A la lecture de celui-ci, elle découvre une part cachée de sa grand-mère, une époque de sa vie qu'elle avait gardée secrète, au Maroc. Lorsque Lina tombe sur une photo de sa grand-mère et d'un jeune homme qui lui est étranger, elle décide de partir sur ses traces à Tanger.

Mai 1953, Mané a 20 ans. Suite au décès brutal de son frère Paul, ses parents l'envoient chez des amis qui tiennent un hôtel à Tanger. Là, elle découvre un pays, une ville, une communauté, des amies, et Tahir...
Mais l'année suivante, elle rentre subitement en France et se marie quelques mois après.
Derrière elle, elle laisse un épisode de sa vie qui la marquera à jamais, dont elle ne parlera à personne mais qu'elle confiera à son journal.

Avec une plume très poétique @morganeaz parvient à projeter aux côtés de Manelle dans le Maroc du Protectorat, quelques mois avant l'Indépendance et de Lina dans un Maroc plus moderne mais soucieux de conserver la mémoire du passé. Au gré des rencontres elle découvre quelle jeune fille était Mané, quel combat elle défendait avec d'autres femmes, et comment celui-ci a perduré dans le Tanger actuel. Mais une interrogation demeure : pourquoi sa grand-mère est-elle rentrée aussi vite en France, alors qu'elle était amoureuse et tant investie dans ses projets à Tanger?
J'ai aimé me plonger dans cette histoire de famille et dans cette ambiance marocaine que j'aime tant : les sons, les couleurs, les lumières, les odeurs, le chant du muezzin et les histoires de rues, tout y était.
Je me suis laissée emporter par ce récit qui m'a beaucoup touchée, j'ai aimé me laisser porter à travers le temps, sur un autre continent, dans un pays cher à mon coeur.
C'est un roman magnifique sur la transmission familiale, sur le deuil, sur l'amour, l'amitié et la famille mais aussi sur le combat des femmes pour leur liberté et sur celui d'un pays pour son indépendance.

Un très belle lecture, que je vous recommande chaudement!
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Au décès de sa grand-mère, Manelle, il ne reste à Lina que les souvenirs et le carnet qu'elle avait tenu lors de son séjour au Maroc. Un séjour nimbé de mystères et de non-dits, derrière lequel semble se nicher quelques-uns des plus beaux souvenirs et tout un pan de son histoire et de sa personnalité. En ouvrant cette boîte de Pandore, Lina ne peut résister et par sur les traces de celle qu'elle a tant aimé, à Tanger. Là-bas, soixante-dix ans auparavant, Manelle fut de celles et ceux qui ont voulu faire bouger les lignes, écrire l'Histoire.
Veritable ode à l'amour et à l'amitié, "L'autre part" est le récit des libérations. Celle de Lina, de Manelle et de toutes ces femmes qui, ensemble, découvre qu'il n'y a pas un chemin tout tracé mais que le destin peut, peut-être, s'écrire différemment. Et celle de Tanger et d'un pays tout entier qui, au fil des jours, voit sa voix s'élever et son grondement amplifier jusqu'à, enfin, arracher son indépendance.

Et, parce qu'aucune libération ne vient sans perte, trône la question centrale du roman, en étendard : que devient-on lorsque les autres sont partis ? Quelle place se faire sans repères ? Ce n'est pas facile d'être celui qui part… mais peut-être l'est-ce encore pour celui qui reste.

La plume de Morgane est à la hauteur de mes espérances : mue par une poésie de chaque instant qui souffle sa mélodie sur chacun des mots posés sur le papier. Et entre les mots qui chantent, il y a tout un monde de sous-entendus et d'implicites. Et c'est par ces mots inexistants et pourtant bien réels que le roman prend toute son ampleur.

Un splendide premier roman qui met en exergue les mémoires familiales qui jalonnent nos existences et font ce que nous sommes aujourd'hui.
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Premier roman absolument envoûtant et fabuleux de la part de Morgane Az.

Dans cette belle histoire, nous rencontrons Lina, une jeune femme qui décide de partir sur les traces du passé de sa grand-mère, lorsque cette dernière a vécu à Tanger, dans les années 1950. Sans vraiment savoir ce qui l'attire autant là-bas, Lina s'envole direction le Maroc et découvre avec fascination les couleurs de ce beau pays, se laissant porter par les mots que Manelle lui a légué dans un carnet. Ce voyage sera l'occasion pour Lina de faire de nouvelles et belles rencontres, de se remettre à la peinture et de se laisser emporter par la vie, en laissant de côté les questions qui nous empêchent parfois d'avancer.

Gros coup de coeur.
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