« La paroi de verre qui avait naguère fait le bonheur d’Alix lui donnait soudain l’impression d’être vulnérable. Qu’est-ce qui pouvait empêcher quelqu’un de prendre un marteau, tout simplement, et de la fracasser ? »
« Le langage est la façon dont on pirate le cerveau des autres. C’est la façon dont on leur fait voir les choses de façon dont on veut qu’ils les voient. »
« La vérité existe, Alix. Nous devons simplement la traquer. Une partie d’entre elle est sous nos yeux. »
Alix connaissait la puissance des mots. Papa la lui avait suffisamment enfoncée dans la tête quand elle était petite. Les mots étaient spécifiques, avec des nuances et des couleurs subtiles. On les choisissait afin de peindre exactement l'image désirée dans l'esprit de quelqu'un d'autre.
« Ce n’est pas pour pousser les gens à s’intéresser que la Fabrique de Doute touche de l’argent. On les paie pour faire le contraire. L’ordre établi est facile à vendre. Les gens aiment que tout soit lisse et cohérent. Ils aiment qu’on leur dise de rester assis, et de ne pas se faire de souci si le cinéma brûle. »