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3,53

sur 404 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
A la fois fan de Jane Austen et de Downton Abbey, j'étais typiquement dans le public cible de ce livre qui se déroule à Longbourn, chez les Bennett, mais du côté des domestiques.
Malheureusement, ce roman que je me réjouissais de lire est plutôt une déception. L'écriture manque de rythme, et si les personnages des domestiques sont plutôt bien campés et attachants, les Bennett ne m'ont pas semblé tout à fait fidèlement rendus.
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"Orgueil et préjugés" est certainement l'un de mes livres préférés. Vraiment. Alors, vous vous en douterez, je n'ai pas hésité une seule seconde à lire "Une saison à Longbourn". Malheureusement... bah voilà, j'ai été déçue.
Je m'attendais à une histoire très bien construite, semblable à la série "Downton Abbey" ou quelque chose comme cela. Pas du tout ! J'ai trouvé l'équilibre vie domestique/liaison avec l'histoire d'origine assez mauvais : on croise finalement assez peu Elizabeth, Darcy et autres merveilles de personnages, au profit de Sarah, James, Polly etc. Soit, mais dans ce cas ne nous alléchez pas en nous parlant d'Orgueil et Préjugés ! En réalité, je suis d'avis que Jo Baker n'aurait pas du relier son histoire à ce dernier Elle a, je trouve, déformé l'histoire du livre originel vers la fin, en incluant des personnages qui ne sont pas les siens à des chapitres qu'elle a elle-même écrit. Hormis cela (même si c'est une énorme partie du livre), "Une saison à Longbourn" est plutôt agréable à lire et distrayant, ce n'est donc pas une mauvaise lecture. Cependant, le style de l'auteur - bien que très fluide - reste assez simple et sans grand interêt.
Les nouveaux personnages (Sarah, Mr. et Mrs. Hill, Ptolémée, etc.) sont quant à eux très intéressants et différents des uns des autres, j'aurais adoré en savoir plus sur eux. On ressent également le travail qu'il y a derrière ce roman, toutes les recherches que Jo Baker a du faire. Cela a vraiment été génial de découvrir les tâches domestiques, les secrets de grand-mère et toutes les compétences que devait posséder une femme de chambre - par exemple - à cette époque. Rien que pour ça je suis reconnaissante envers l'auteure d'avoir écrit ce livre.
En conclusion, "Une saison à Longbourn" est un roman plutôt sympa à lire, mais ne vous lancez pas dedans en espérant un livre à la hauteur d'Orgueil et Préjugés, vous risqueriez en effet d'être déçu.

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Pris indépendamment, ce livre aurait pu être assez sympa sans être non plus le livre du siècle.

Ce qui m'a fortement déplu, c'est que l'auteur a voulu vendre plus d'exemplaires en rajoutant "Longbourn" dans le titre. Elle a voulu surfer sur le succès d'Orgueil et préjugés et je n'ai pas encore décidé si je suis seulement vexée ou carrément fâchée.

Oui ! Car à part le fait que l'histoire se passe soit disant à Longbourn, on ne retrouve aucun personnage d'Orgueil et préjugés.
Alors, ce n'est pas grave m'enfin dans ce cas pourquoi nous dire que l'action se passe à Longbourn puisque ça n'ajoute rien au récit ??

Déçue.
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Un désastre! Et pourtant c'était tellement prometteur : l'envers du décors DU roman culte pour un grand nombre d'entre nous, un genre de Upstairs Downstairs. Et puis l'excitation retombe au fur et à mesure de la lecture (et il ne m'a fallu que quelques pages!).
Bref un déception. Les liaisons entre le monde des Bennet et celui des serviteurs sont quasi inexistantes et très mal amenées. J'ai eu l'impression que l'auteur avait simplement saupoudré son texte avec les personnages de Jane Austen sans vraiment chercher à les intégrer à son récit. Bref une juxtaposition sans effort qui m'a laissé comme un arrière gout amer : encore un auteur qui exploite mercantilement le filon Jane Austen....
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J'avance lentement dans ce livre, parce que j'y prends plaisir, je ne voudrais donc pas le terminer trop vite.
Ça n'est pas un énième roman plus ou moins fade calqué sur les romans de Jane Austen. Disons plutôt que l'auteur prend uniquement Orgueil et Préjugés comme toile de fond. Une fois le "décor" posé, elle nous fait entrer dans un autre roman, avec de nouveaux personnages, les domestiques des Bennet.
Jo Baker écrit bien, d'une manière classique et simple. Elle nous dit s'être beaucoup documentée (dans des livres) avant de nous décrire la vie des domestiques. Pourtant, à mon avis, elle ne réussit pas à nous présenter une héroïne crédible : en effet, Sarah (femme de chambre et couturière des Bennet) est décrite comme cultivée, grande lectrice, elle manie parfaitement la langue, bref, un tour de passe-passe et elle ferait tout aussi bien dans un autre milieu que le sien ! Je crois sincèrement que Jo Baker n'a pas conscience de ce que devait être la "vraie" vie des domestiques à cette époque. Je ne pense pas qu'ils aient eu ni l'éducation ni le temps requis (surtout les filles, hélas), pour pouvoir emprunter chaque semaine des livres à leur maître et "lire énormément" d'ouvrages : "... Observations de Gilpin. Elle l'avait lu, elle avait suivi Gilpin d'un bout du pays à l'autre." Si nous comparons aux personnages de Dickens, la différence est grande.
Ce livre est donc plutôt un conte de fées, bien qu'on nous y parle aussi d'engelures dues au lessivage des robes dans des baquets d'eau grisâtre, de transport de seaux d'eau bien trop lourds et de nettoyage des cabinets d'aisance ...
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J'ai lu Une Saison à Longbourn dans le cadre du Pick me a book que nous faisons avec Miss Elody, que je remercie beaucoup d'avoir choisi pour moi un livre à éliminer de ma PÀL !

Les héros de ce roman sont Sarah, Mrs Hill et James. Ils sont bonne, intendante et valet à Longbourn, ola demeure de Mr Bennet et de sa famille. En parallèle d'Orgueil et préjugés écrite par Jane Austen, ils vivent leur propre histoire.

À mon sens, ce roman ne devrait pas être appelé une réécriture d'O&P, pas plus qu'une austenerie d'ailleurs. On le définit ainsi parce que l'auteure le dit, parce qu'on y croise les héros de Jane Austen à plusieurs reprises et parce que Jo Baker a brodé son histoire à partir de personnages très secondaires mentionnés par Austen : Mrs Hill et Sarah, la deuxième bonne (nommée Polly par Jo Baker) et le valet (nommé James Smith). L'auteure a ajouté un époux pour Mrs Hill, et le tableau est complet pour la domesticité des Bennet.

O&P n'est qu'un prétexte. Si les Bennet s'appelaient autrement et avait des fils pluôt que des filles, ça n'aurait quasiment rien changé à l'intrigue de Longbourn (à part l'inquiétude de Mrs Hill vis-à-vis de l'entail sur la propriété). L'essentiel était d'avoir une famille de la gentry assez modeste. Donc quand je vois écrit que ce roman est « le parfait mélange de Jane Austen et Downton Abbey », ça m'énerve. le style, les thèmes, les personnages, tout est éloigné d'Austen (je classe quand même l'article en « austenerie » pour le répertorier plus facilement). Non pas qu'on ne reconnaisse pas les filles Bennet par exemple ; mais Jo Baker préfère décrire les vêtements, les actions, les paysages, et ne croque pas du tout ses personnages, dont la psychologie est peu développée. Quant à Downton, là aussi ça n'a rien à voir. Pas du tout le même genre d'intrigues, ni la même époque, ni le contexte ou les personnages… Ce n'est pas parce qu'il y a des domestiques comme protagonistes dans les deux cas que c'est la même chose !

Tout ceci précisé, je peux parler un peu plus du livre lui-même. Ce n'est pas mal écrit, j'ai même beaucoup apprécié certains passages descriptifs très visuels, par exemple le voyage vers le Kent. Au niveau de l'esthétique présentée, j'ai eu l'impression que Jo Baker a été influencée par l'adaptation d'Orgueil et préjugés par Joe Wright. Généralement, l'écriture est fluide, ça se lit bien, mais j'ai vu quelques maladresses qui me faisaient par moments buter sur une phrase. Peut-être est-ce dû à la traduction, je ne sais pas.

L'histoire est lente. Je n'ai pas vraiment été passionnée, par aucune des trois parties qui composent le roman. Sûrement parce que je ne me suis pas du tout attachée à Sarah ou à James. Sarah a un caractère de cochon et malgré la dureté de son labeur, j'ai eu du mal à la plaindre. James me plaisait davantage, mais quand on apprend enfin ce qu'il « cache » et qu'on a le détail de son passé, j'ai trouvé ça bof. le secret de Mrs Hill m'a plus touchée parce que j'imaginais bien sa souffrance. le secret de Mr Hill était original mais peu crédible à mon avis. Ç'aurait été impossible à cacher… La fin ne m'a pas du tout convaincue. Sarah m'a gonflée, et l'ensemble fait trop happy end par rapport au reste du livre, par exemple pour Polly. Par contre, je dois dire que l'auteure a bien fait ses recherches et qu'en apprendre plus sur la condition des domestiques à la fin du XVIIIème-début XIXème m'a beaucoup intéressée.

En résumé, même si ce n'est pas un mauvais roman, je n'ai pas passé un moment très agréable avec cette lecture car ce n'est pas du tout ce que j'attendais. J'espérais lire une bonne austenerie, originale, mais le rapport à O&P est si éloigné que j'ai eu du mal à apprécier le roman.
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Je n'ai pas été complètement convaincue par cette réécriture d'Orgueil et préjugés.

La lecture m'a parue assez plate et sans peu de style et peut être trop linéaire.

Ce roman veut donner la part belle aux domestiques mais les personnages manquent de profondeur. Quant aux Bennet, ce sont eux qui deviennent fantomatiques dans ce roman. Et était-il nécessaire de noircir Mr Bennet ou de rendre Wickham encore plus détestable?

Je regrette également de n'avoir pas retrouvé les personnages qui m'avaient tant plus dans l'oeuvre de Jane Austen. Ici, les deux intrigues se croisent mais finalement les contacts entre les deux mondes sont peu fréquents et on aperçoit à peine Mister Bingley et Mister Darcy.
Peut être aurait-il fallu développer les différents point de vue et donner parfois la parole à James qui part son rôle de valet est plus souvent en présence des "maitres" dans leurs rapports sociaux.

La troisième partie sauve le livre, en remettant notamment l'histoire dans le contexte historique de l'époque et en éclairant le passé de la plupart des personnages leur apportant un nouvel éclairage mais qui arrive peut être un peu tard.

L'idée initiale était peut être bonne mais n'apporte pas grand chose au roman initial et a égratigné les personnages d'Orgueil et Préjugés.
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La vie des domestiques d'orgueil et préjugés. Bien écrit, pas exceptionnel non plus, la fin est un peu facile.
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Un agréable moment de lecture.
L'idée du roman est originale : Jo Baker réécrit "Orgueils et préjugés" de Jane Austen, en se plaçant du point de vue des domestiques.
Nous partageons donc la vie de Mr et Mrs Hill, des deux femmes de chambre Sarah et Polly. Trés riche en détails, descriptions des différentes corvées et tâches des domestiques, leurs relations plus ou moins superficielles avec les employeurs. La vie est un peu ennuyeuse à Longbourn pour Sarah qui rêve d'une existence plus excitante, jusqu'au jour où arrive un nouveau valet appelé James pour qui elle va avoir le coup de foudre.
Divertissant mais pas inoubliable et trop "à l'eau de rose " pour moi.
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Un roman agréable qui narre la vie des domestiques au domaine de Longbourn pendant l'époque victorienne qui domine le roman. Sarah en est le personnage principal et nous suivons les révoltes feutrées de sa condition de domestique et de femme. D'autres personnages forts comme M. et Mme Hill sont également présents.
Les personnages sont bien travaillés, l'histoire tient « la route », plusieurs thèmes sont évoqués : l'esclavagisme, la guerre d'Espagne, les déserteurs, l'homosexualité, les conditions de travail de la domesticité et bien sur l'amour reste le fil conducteur entre Sarah et James. C'est un roman agréable à lire et bien écrit mais que vais oublier assez vite.
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