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Critique de LettresItBe
Une bonne intention, Un sac, le projet Avec elle et Sans elle… Discrètement, Solène Bakowski s'est imposée en librairie comme une auteure audacieuse, jamais à court d'idées. Avec Miracle publié chez Cosmopolis, Solène Bakowski revient avec une idée forte : parler des réseaux sociaux, plus précisément de ce dont on ne parle pas sur les réseaux sociaux.
# La bande-annonce
Quel est le prix d'un miracle ? La vie de Laure, vingt-et-un ans, s'écroule lorsqu'elle apprend qu'elle est atteinte d'une tumeur incurable au cerveau. Les médecins sont formels : la jeune femme est condamnée. Mais Laure est une battante, et grâce aux réseaux sociaux, récolte des fonds pour se lancer dans un projet fou : celui de traverser l'Atlantique en solitaire. Très vite, les internautes se prennent de passion pour cette jeune malade que d'aucuns voient comme une héroïne des temps modernes. Elle est invitée sur les plateaux de télévision, son périple est suivi sur YouTube par des centaines de milliers d'abonnés. Adulée, elle devient un symbole d'espoir et un modèle de courage. Dans sa course contre la montre, Laure pense avoir trouvé un sens à sa vie, mais une question parmi d'autres se pose : quel est le prix d'un miracle ?
# L'avis de Lettres it be
Nouveau label indépendant de littérature noire, Cosmopolis s'impose (déjà) comme un vivier de talents. Après le Matière noire d'Ivan Zinberg dont nous vous parlions il y a peu sur Lettres it be, voilà que Cosmopolis nous propose Miracle, le nouveau thriller psychologique signé Solène Bakowski. Et de la psychologie, il va y en avoir en quantité industrielle…
Le couperet tombe : Laure est touchée par une tumeur au cerveau. Il ne lui reste que quelques mois. de là va se mettre en place une initiative forte : traverser l'Atlantique en solitaire sur le bateau de son père disparu. Et si les réseaux sociaux étaient le compagnon idéal de cette aventure ? C'est le point de départ de Miracle. Tout se passe bien, les gens sur les réseaux sociaux sont conciliants et chaleureux, Laure profite du soutien d'une compagnie d'assurances pour financer son aventure, etc. Forcément, il y a anguille sous roche…
Lumières et chaos des réseaux sociaux, c'est le résumé de ce Miracle proposé par Solène Bakowski. Avec des chapitres courts, rythmés, en utilisant des procédés de forme intéressants (ces échanges de messages, ou threads, made in Twitter), Solène Bakowski fait sentir et ressentir ces trajectoires qui se brisent en quelques heures ou quelques jours à cause de personnes dont on ne verra jamais le sourire ni la haine. Malgré une conclusion un peu bancale, Miracle sonne juste sur la forme et le fond. Presque parfait.
Dans un roman fort, poignant par endroit, Solène Bakowski propose de découvrir les coulisses des réseaux sociaux. Celles que l'on ne voit plus, cachées derrière une nuée de pouces bleus et un rideau d'hystérie collective. du destin que l'on expose sur tous les écrans à la déchéance que l'on relaie à grands renforts de tweets acerbes et désincarnés, les réseaux sociaux sont devenus les juges de paix de nombreuses existences. Et Miracle d'en être le rude, mais indispensable, rappel à l'ordre. Un roman fort, à ne pas manquer.
Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
# La bande-annonce
Quel est le prix d'un miracle ? La vie de Laure, vingt-et-un ans, s'écroule lorsqu'elle apprend qu'elle est atteinte d'une tumeur incurable au cerveau. Les médecins sont formels : la jeune femme est condamnée. Mais Laure est une battante, et grâce aux réseaux sociaux, récolte des fonds pour se lancer dans un projet fou : celui de traverser l'Atlantique en solitaire. Très vite, les internautes se prennent de passion pour cette jeune malade que d'aucuns voient comme une héroïne des temps modernes. Elle est invitée sur les plateaux de télévision, son périple est suivi sur YouTube par des centaines de milliers d'abonnés. Adulée, elle devient un symbole d'espoir et un modèle de courage. Dans sa course contre la montre, Laure pense avoir trouvé un sens à sa vie, mais une question parmi d'autres se pose : quel est le prix d'un miracle ?
# L'avis de Lettres it be
Nouveau label indépendant de littérature noire, Cosmopolis s'impose (déjà) comme un vivier de talents. Après le Matière noire d'Ivan Zinberg dont nous vous parlions il y a peu sur Lettres it be, voilà que Cosmopolis nous propose Miracle, le nouveau thriller psychologique signé Solène Bakowski. Et de la psychologie, il va y en avoir en quantité industrielle…
Le couperet tombe : Laure est touchée par une tumeur au cerveau. Il ne lui reste que quelques mois. de là va se mettre en place une initiative forte : traverser l'Atlantique en solitaire sur le bateau de son père disparu. Et si les réseaux sociaux étaient le compagnon idéal de cette aventure ? C'est le point de départ de Miracle. Tout se passe bien, les gens sur les réseaux sociaux sont conciliants et chaleureux, Laure profite du soutien d'une compagnie d'assurances pour financer son aventure, etc. Forcément, il y a anguille sous roche…
Lumières et chaos des réseaux sociaux, c'est le résumé de ce Miracle proposé par Solène Bakowski. Avec des chapitres courts, rythmés, en utilisant des procédés de forme intéressants (ces échanges de messages, ou threads, made in Twitter), Solène Bakowski fait sentir et ressentir ces trajectoires qui se brisent en quelques heures ou quelques jours à cause de personnes dont on ne verra jamais le sourire ni la haine. Malgré une conclusion un peu bancale, Miracle sonne juste sur la forme et le fond. Presque parfait.
Dans un roman fort, poignant par endroit, Solène Bakowski propose de découvrir les coulisses des réseaux sociaux. Celles que l'on ne voit plus, cachées derrière une nuée de pouces bleus et un rideau d'hystérie collective. du destin que l'on expose sur tous les écrans à la déchéance que l'on relaie à grands renforts de tweets acerbes et désincarnés, les réseaux sociaux sont devenus les juges de paix de nombreuses existences. Et Miracle d'en être le rude, mais indispensable, rappel à l'ordre. Un roman fort, à ne pas manquer.
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