Et soudain à l'origine de tout,
la musique des mots.
Voilà la moelle de ce roman jeunesse composé comme une pièce musicale en résonance aux maux de Roméo, un adolescent hors de la norme.
La musicalité de ce texte rend son abord facile, sa poésie bat la mesure
La musique qui apaise, les mots qui libèrent.
C'est donc aisément que l'histoire de Roméo sillonne entre références littéraires et sujets difficiles. Harcèlement, quête identitaire, liens familiaux, sexualité, tabous, se délivrent sans clichés au fil des mots de
Lisa Balavoine.
Plus qu'un roman jeunesse, «
un garçon c'est presque rien » est à classer dans la catégorie roman genèse, libérateur de la parole, -quoi de plus juste pour des vers libres.
Justesse et poésie à glisser entre toutes les mains à partir de 14 ans jusqu'à plus d'âge.