Si c'était possible, je tendrais la main à la petite fille recroquevillée à l'intérieur de moi et je lui murmurerais : « Ne ren fais pas, tout ira bien.
Elle a le cœur gros ce soir, elle a le cœur qui flanche, et j'aimerais qu'elle comprenne que ce n'est rien cette histoire de garçon, qu'il ne vaut par cette peine qu'elle trimballe et ces mots tracés à l'encre dans son agenda, je ne les lis pas mais ie les devine, apres tout, moi aussi je suis passée par là. Je conduis, Je me tais, cela ne me regarde pas, comment aurais-je les mots pour soigner ces maux qui ne font sens que pour elle, évidemment je ne les aurai pas. Mais j'ai ma main que je pose sur la sienne, j'ai mon souffle qui vient s'abreuver à ses cheveux, et mon amour que je glisse doucement dans sa poche. Un jour, peut-être, elle le sentira frémir au bout de ses doigts et elle en fera ce qu'elle veut. Cet amour, prends-le ma chérie, il est à toi.
Sur la bande FM de ma jeunesse ne se promenaient que des femmes qui avaient le vague à l’âme.
Et de garder au fond de moi l'assurance qu'un jour les regrets peuvent devenir de doux souvenirs. p250
Les erreurs, les décisions, les non dits. Les si j'avais su, les peut être que. Les pourquoi. La Vie. J'aurai voulu avoir les bons mots, les bons gestes. p49
Je continuerai à être celle qui n'y croit pas, celle qui ne s'aime qu'à demi, celle qui ne sait pas pourquoi. p 39
Mélancollection (n.f) : ensemble de données tangibles qui, accumulées, consituent le terreau fécond d'une tristesse ressentie de manière régulière et douloureuse.