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sur 4333 notes
doit on encore présenter H de Balzac : c'est du grand art!
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Ce Balzac qui ne m'avait pas trop ennuyée à l'époque (fin de collège), malgré une intrigue un tantinet déprimante, c'est le côté réaliste et la psychologie des personnages qui ont retenu mon attention.
Eugénie et sa mère sont prises en otage par un "Arpagon" plus vrai que nature. le père Grandet soumet sa famille à un régime drastique et autres économies de bout de chandelle (c'est vraiment le cas de le dire !)...
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Il y a eu des versions très illustratives et des versions très libres. La fidélité n'est pas forcément une exigence de l'adaptation, car le plus intéressant est précisément l'écart entre le texte et le film, qui offre matière à comparaison et à discussion. La jeune fille est littéralement détruite par la nouvelle de la trahison de son cousin après tant d'années d'attente, mettant ainsi en évidence le thème balzacien de la pensée qui tue (Mme Grandet elle aussi est tuée par la cruauté de son mari). Dans le roman, le désespoir de la jeune fille la réduit à la claustration et la retraite qu'elle s'impose malgré son mariage blanc, véritable suicide moral, en fait une sorte de sainte laïque qui passe son temps à secourir les pauvres en vivant dans une scrupuleuse parcimonie. Cette fin est magnifique.
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Fille d'un bourgeois « de province », avec tout le mépris que Balzac met habituellement dans cette expression, Eugénie mène une vie routinière peu en rapport avec son jeune âge. Son père, un ancien « tonnelier », est parvenu – c'est le mot – à une situation de notable négociant, près de sa fortune.

D'autre notables de second ordre, briguent moins la jeune fille pour caser leur rejeton, que la dote associée, qu'on imagine confortable.

Le frère du « tonnelier » est également homme d'affaire, mais parisien, lui. Il est en très grandes difficultés, endetté jusqu'au cou. Il finit par se donner la mort en léguant sa fortune, ou plutôt ses dettes, à son fils, le neveu du tonnelier, le cousin d'Eugénie.
Ce dernier apprend la triste nouvelle alors qu'il est chez Eugénie, venue passer quelques temps « en province » pour se reposer ou changer d'air.

Bien que le tonnelier ne porte pas ce neveu dans son coeur, – il le prend pour un excentrique illuminé, bref un « parisien » – le tonnelier lui assure qu'il va l'aider à s'en sortir, à gérer ce passif, ces dettes de son père, négocier avec ces créanciers. Ne porte-t-il pas le nom des Grandet ?

On devine que la démarche du tonnelier est intéressée et qu'il va lui-même en tirer quelque profits. « deviner » est le mot, car personnellement je n'ai pas compris quelle pouvait être l'origine de ces profits (leur nature oui, bien sûr : financière). Mais peu importe, on comprend que le père va utiliser le neveu pour accroître (encore) sa fortune, et c'est tout ce qui compte pour la compréhension des rapports entre les personnages.

Entre temps, à la faveur de la consolation du deuil, les deux jeunes gens tombent amoureux l'un de l'autre, et se promettent en mariage.

Mais on doit se séparer car il faut que le neveu remonte à Paris pour régler les affaires de feu son père, négocier avec les créanciers, etc, selon les indications et directives du tonnelier. La séparation est déchirante mais on promet de se retrouver dans un an et de se marier.

Le tonnelier continue à envoyer son notaire à Paris pour négocier avec les créanciers du neveu. On rembourse une partie des créances, et on promet le solde pour une échéance « lointaine ». Au bout de quelques années on annonce aux créanciers que le neveu a fait fortune aux Amériques et qu'il pourra solder les créances de son père.

Lorsque le neveu rentre des Amériques, avec sa fortune, il n'a pas oublié Eugénie, mais il n'est plus du tout question pour lui de l'épouser. Il lui écrit une lettre de rupture déchirante, qui plonge la jeune fille dans un chagrin sans nom.

Apprenant que le neveu est rentré des Amériques, le tonnelier envoie son notaire le rencontrer à Paris, afin de régler les créances. le neveu l'envoie promener en disant qu'il a d'autres chats à fouetter que de régler les créances d'un lointain père défunt.

La jeune fille va prendre le voile, au grand dam du tonnelier, désolé de ne pouvoir donner une riche héritière.
Lien : https://perso.cm63.fr/node/397
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Ah Balzac.... j'apprécie tous les romans de lui que j'ai pu lire si peu en rapport avec sa production, celui-ci étant de nouveau un beau portrait de femme dans un univers d'hommes peu brillants
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Un classique de la littérature excellent roman magnifique
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C'est un peu barbant mais il faut bien lire un Balzac.
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les descriptions sont trop longue! je n'ai pas eu le courage de le finir... dommage
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Je pourrais dire que c'est mon premier roman d'amour autorisé par le collège !!!! Bien sûr, c'est du BALZAC, donc sobre.... Mais une telle lecture m'a réconciliée avec les auteurs classiques. A mettre dans toutes les mains.
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et les siècles peuvent passer et ce livre contient toujours l'essentiel de chaque époque , dans une écriture sublime.
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